Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 01-04-2017 à 13:08:43

Lecture : Les fabuleux Royaux

 

 

Depuis quelques semaines, je suis sur une lancée de lectures relatives au baseball. Après un livre récent sur l'histoire des Expos de Montréal, voici celle, plus ancienne,  des Royaux de la même ville. C'est un livre fascinant et qu'en toute logique, je devrais posséder. Sauf qu'il est hors commerce. L'illustration ci-haut concerne la version d'origine, en anglais, mais je me suis frotté à la version française au moins quatre fois au cours de ma vie. Malheur à moi : la traduction laisse à désirer, avec beaucoup de coquilles, et des fautes grammaticales.

Ce qui est bien, avec ce type de livres, est qu'ils sont véritablement historiques. J'y reconnais une méthode de recherche et devine la patience que les auteurs ont pu avoir pour consulter tous les journaux d'époque, mais vraiment tous. C'est ainsi que William Brown a pu nous offrir des descriptions précises de certaines rencontres, la plupart de championnats. Il y a aussi des commentaires des joueurs, de leur gérant, de la direction de l'équipe. Brown y ajoute une mise en contexte rigoureuse. Ceci nous procure une lecture vivante, excitante, qui nous tient sur le qui-vive.

La littérature baseballesque est énorme, mais pas plus qu'il ne le faut, au Québec. Des autobiographies de joueurs, il en existait aux USA dès le 19e siècle, sans oublier des histoires des équipes, la richesse de la source journalistique et d'autres publications, dont celles des guides annuels de chaque formation. Il existe, toujours chez les voisins du Sud, un organisme du nom de Baseball Research qui, depuis une quinzaine d'années, met la main sur tout ce qu'on peut trouver, même chez les équipes marginales des ligues mineures.

Les Royaux de Montréal ont vécu deux existences : de 1895 à 1918, puis de 1928 à 1960. Cette dernière est davantage connue, alors que l'équipe était une filiale des Dodgers de Brooklyn et que des dizaines de grands joueurs sont passés par Montréal dans leur apprentissage. L'équipe est aussi tout le temps mentionnée parce que Jackie Robinson, premier joueur de race noire à briser le racisme du baseball américain, y a fait ses débuts, en 1946. Enfin, de 1946 à 1956, les Royaux furent une formation très puissante, considérée aujourd'hui comme l'une des plus fascinantes de l'histoire du baseball mineur.

Il va de soi que le livre est complété par plusieurs photos de ces grands joueurs, mais aussi de vedettes locales qui n'ont pas réussi au niveau majeur, comme dans le cas de Chuck Connors, futur comédien de cinéma.

Je crois qu'en retournant le livre à la bibliothèque, je vais leur demander de me vendre leur copie !

 

Cette photo est la plus célèbre de l'histoire des Royaux. Elle a été prise à Jersey City, lors de la première joute de Jackie Robinson, devant une foule blanche particulièrement hostile à l'endroit de l'athlète. Retiré à sa première présence au bâton, Robinson, à la seconde occasion, avait frappé un puissant circuit hors du stade. L'homme était très nerveux... On le voit ici très souriant, accueilli au marbre par son coéquipier George Shuba. C'était la première fois dans l'histoire du baseball qu'un Blanc serrait la main d'un Noir.

Tags: #baseball
 


Commentaires

 

1. chocoreve  le 02-04-2017 à 06:07:11  (site)

Un livre "complet" en quelque sorte ... c'est rare !
quel bonheur ce doit être, d'être ainsi captivé, emporté ...
bisous Mario

2. MarioB  le 02-04-2017 à 14:22:58  (site)

Merci.

3. anaflore  le 03-04-2017 à 01:57:03  (site)

une culture qui n'est pas française ....bonne lecture

4. MarioB  le 03-04-2017 à 12:49:12  (site)

Je ne m'adresse pas exclusivement aux gens de France.

5. jakin  le 03-04-2017 à 12:53:00  (site)

Je te souhaite d'y arriver pour obtenir cet ouvrage rare....

6. MarioB  le 03-04-2017 à 16:33:08  (site)

J'ai cherché dans les usagés sans rien trouver. Le monde du livre est fragile...

Au fait, j'ai fouillé un peu Internet à propos de ce Shuba. Il est décédé voici deux années et a passé sa vie à parler de cette photo. C'était un fervent catholique et il n'a jamais dit aucun mal de Jackie Robinson, contrairement à tant d'autres.

 
 
 
posté le 28-03-2017 à 01:43:03

Les salons du livre du Québec

 

Il y a neuf salons du livre, au Québec, répartis dans treize villes, puisque celui de l'Abitibi-Témiscaminge a lieu dans une rotation de cinq municipalités. J'ai participé à tous ces salons, sauf dans le cas de Sept-îles, qui était trop loin et... trop froid! (Février)
 

Voici ces neuf salons. Entre parenthèses, j'indique le nombre de mes présences :

 

 

 

Trois-Rivières (13) Abitibi-Témiscamingue (8) Hull (5) Québec (5) Montréal (5) Jonquière (4) Sherbrooke (3) Rimouski (2) pour un total de 44, entre 1996 et 2017.

 

 

 

Mon premier éditeur insistait beaucoup sur les présences des auteurs lors de ces événements, bien qu'il ne m'ait donné un coup de main monétaire qu'à une seule occasion. Le reste du temps, c'était à mes frais, mais j'ai eu droit à trois cachets lors de salons de l'Abitibi-Témiscamingue.

 

 

Cet homme était si certain de son idée qu'il tenait des statistiques des ventes de chacun de ses poulains et si jamais il y avait baisse d'une année à l'autre, il nous la signalait. Cela créait de la pression, de la compétition. Dans les salons où il y avait plusieurs auteurs dans un petit stand, ça ressemblait parfois à un kiosque forain. C'était très détestable et des auteurs d'autres maisons, ainsi que leurs représentants commerciaux, nous faisaient le mauvais oeil. J'ai passé sept années dans ce climat, mais dès la troisième, j'ai commencé à éliminer les salons où je vendais peu. Le salon où j'ai vendu le plus de livres fut celui d'Amos (Abitibi) en 1999, avec 68 bouquins. Le pire : 1 seul livre à Rimouski en 1999, pour quatre jours de présences. Plus démoralisant, tu meurs!

 

 

La suite allait me prouver que son idée était fausse. Mes deux meilleures ventes ont été pour des romans publiés par d'autres entreprises et à peu près pas appuyées par des présences dans les salons. La meilleure vente a été pour le roman Les Bonnes soeurs : 2010 copies et je n'avais vendu que trois livres en deux salons. Pour Ce sera formidable : 1500 ventes, dont 43 dans 4 salons seulement.

 

 

Les ventes nez à nez avec le public des salons se situent à 1095, réparties ainsi : Trois-Rivières (399) Abitibi-Témiscamingue (329) Hull (160) Québec (77) Montréal (52) Jonquière (44) Sherbrooke (30) Rimouski (4) Le roman qui s'est le plus vendu lors des salons est, il va de soi, celui qui a été sur le marché le plus longtemps, c'est à dire huit années. 385 Petit Train du bonheur ont trouvé preneurs. (Je considère ce roman, au titre ridicule, comme la pire de mes publications)

 

 

 

Le salon du livre le plus agréable et dont je garde le souvenir le plus extraordinaire fut celui de Ville-Marie, au Témiscamingue, en 2001. D'abord, c'est une petite ville vraiment charmante. Tout avait bien fonctionné pour moi, mais ma grande joie avait été de voir ma copine Lyne (correspondante par courriels) connaître un grand succès avec son premier roman. C'est moi qui l'avait guidée dans les corrections et c'est aussi bibi qui lui avait trouvé une maison d'éditions : Arion, avec Cécile Fortier, une femme merveilleuse qui était une grande amie. La photo ci-haut a été prise lors de cette occasion.

 

 

 

TROIS SOUVENIRS INOUBLIABLES :

 

 

 

AMOS, 1999. Un samedi, autour de 19 heures. Une femme, quelque peu énorme, avance vers le stand et pointe Petit Train du doigt. "C'est vous qui avez écrit ça?" Oui, madame. Alors, elle éclate d'un franc rire très sonore et se met à raconter ses scènes favorites, toujours avec des éclats de rire stéréophoniques. Ce que je voyais, tout comme Michèle (La représentante commerciale) est que cette bonne humeur très sonore attirait des curieux, regardant dans sa direction. Son jeu a duré plus de dix minutes. Avant de partir, elle a acheté Perles et chapelet, mais les personnes témoins de cette scène se sont précipitées vers moi pour acheter une dizaine de Petit Train en quelques minutes. Michèle n'avait jamais vu une telle chose.

 

 

 

 

HULL, 1999. Encore Petit Train et une femme enthousiaste qui me cite ses passages adorés. En fin de compte, elle décide d'acheter le bouquin. Moi : "Vous l'aviez emprunté à votre bibliothèque?" Pas du tout. Elle m'explique qu'elle avait acheté le roman, l'avait placé sur la première tablette de son étagère et que son chien avait pissé dessus. Livre endommagé = nouvelle copie. Alors, j'avais demandé le nom de son chien et avait autographié le roman au nom du cabot.

 

 

 

 

SHERBROOKE, 2000. Un homme avance avec sa fille adolescente, autour de 14 ans. Il me raconte que la chère enfant rêvait de devenir romancière et il m'avait demandé s'il serait possible que je donne quelques conseils à la belle. C'est ce que j'ai fait, pendant quinze minutes. Puis ils sont partis. Sauf que l'homme est revenu dix minutes plus tard, les larmes aux yeux, me tendant la main, avouant : "Vous ne pouvez imaginer comme c'est important pour elle, ce que vous venez de faire."

 


Commentaires

 

1. chocoreve  le 28-03-2017 à 10:53:16  (site)


Merci beaucoup pour ta proposition Mario, mais je ne peux accepter, ce serait un comble, car j'imagine toute la peine, le travail, et l'argent qu'il doit falloir engager pour arriver à un tel résultat.... 44 salons du livre ... et tout ce que cela comporte !...
Je vais plutôt insister auprès de la librairie du Québec, et patienter.
Bisous Mario

2. jakin  le 28-03-2017 à 12:43:59  (site)

Mario, tu es un homme au grand coeur et presque un sentimental....

3. MarioB  le 28-03-2017 à 17:38:41  (site)

Choco : tente de passer par mon éditeur :

http://www.marcelbroquet.com/

Je ne sais pas s'il peut vendre via ce lieu, mais si tu lui expliques que tu ne peux trouver un de mes livres par la voie de la Librairie du Québec, il est bien placé pour leur faire signe. Monsieur Broquet ou Rosette Pipar devraient te répondre. Ce sont des personnes aimables et sans doute à l'écoute des européens puisque monsieur est d'origine suisse et madame de Belgique.

Les salons du livre, il y a des maux de tête, des épreuves, mais aussi des rencontres étonnantes. Je n'en ai choisi que trois, mais il y en a eu beaucoup d'autres.

4. jakin  le 29-03-2017 à 11:34:48  (site)

Mario, Après le salon du livre, la gloire sur Vef...La semaine débute bien pour toi....

5. Florentin  le 01-04-2017 à 12:21:47  (site)

Salut l'ami ! Un monde vraiment particulier ! Pas forcément gratifiant, même si on est sûr d'avoir écrit quelque chose qui mérite intérêt. Moments d'humilité aussi : apprendre qu'un toutou a pissé sur ta littérature, ça te refroidit forcément ! Bon week-end. Florenti

6. MarioB  le 01-04-2017 à 12:34:19  (site)

Au contraire, je suis reconnaissant à ce chien, qui m'a permis une vente additionelle en plus de me laisser un grand souvenir.

 
 
 
posté le 26-03-2017 à 19:20:21

Salon du livre de Trois-Rivières : Dimanche

 

J'ai subi une hyper nuit d'insomnie, ne dormant qu'autour de deux heures trente minutes, ce qui n'était pas idéal pour être présent à ma séance de 10 heures à midi. J'ai cependant pu m'y rendre pour celle de 14 à 16 heures, sachant que ma bonne amie Internet se déplacerait pour me rencontrer.

 

 

Grande foule et beaucoup de bruit, ce qui n'est pas idéal pour un gars marchant dans le brouillard et pouvant s'écrouler de sommeil à tout instant. J'ai vendu deux romans, portant le total à cinq, ce qui est très moche, mais qui semble ma nouvelle norme des dernières années. Pour établir une comparaison, lors de ma toute première participation, en 1997, j'avais séduit trente volontaires. De plus, ces deux livres dominicaux ont trouvé preneur auprès de deux personnes que je connaissais. La femme responsable du stand m'a dit qu'elle a vendu un Pain de Guillaume samedi, à un homme qui s'était déplacé pour me serrer la pince.

 

 

J'ai acheté un livre d'une femme en train de moisir dans le coin le moins populeux du salon, sachant comme c'est effroyable pour le moral d'arriver plein de bonnes intentions et de se buter à des quidams avant tout désireux de croiser Daniel Lavoie ou tout autre bipède télévisuel. C'est un livre sur la traversée de colons de France et qui allaient devenir les premiers Acadiens du Nouveau-Monde.

Deux rencontres étonnantes. D'abord, mon voisin de cet après-midi était un auteur de... 14 ans. Pas de littérature jeunesse, mais le récit d'un jeune qui désire devenir politicien. Pas courant, n'est-ce pas ? Ce gars avait un langage extrêmement concis et racontait au public des choses qu'on a l'habitude d'entendre de la bouche d'un homme politique de 50 ans. Cet adolescent, pas de doute, avait un QI très supérieur à ses copains. Mais j'ai sursauté quand j'ai vu arriver sa maman : l'ancienne secrétaire (et correctrice) de mon premier éditeur. Le monde est p'tit, n'est-ce pas?

Ensuite, un homme qui avait lu Gros-Nez le quêteux et qui s'est empressé de me parler de son personnage favori : Grand-Regard, femme qui n'apparaît que dans un seul chapitre. Je dois dire qu'il me reste environ six semaines avant de terminer le roman en cours de création et que le moment est venu de penser au roman qui va suivre. Dans ma banque d'idée, il y en a une qui m'attire et m'effraie à la fois, mais ce lecteur m'a convaincu de confier le rôle principal à Grand-Regard. J'en reparlerai en temps en lieux. Quoi qu'il en soit, c'est très flatteur de rencontrer des gens qui ont aimé mes histoires et mes personnages. C'est la véritable paie d'un romancier.

Photo ci-haut : Au salon du livre de Trois-Rivières, en 2003, le dernier pour mon premier éditeur. J'avais alors six romans sur le marché, complétant ainsi une série. Nous avions organisé un concours : gagnez les six livres de Mario B. On peut voir la petite affiche, sur la colonne rouge. La femme penchée est Michèle, avec qui j'avais participé à 90 % de ces salons et pour qui j'avais beaucoup d'amitié. À un certain moment se présente une femme âgée, sans doute octogénaire, qui me raconte comme elle aimait mes personnages, trouvant dommage de ne pas avoir d'argent pour acheter les quatre livres manquants. Michèle, témoin, écoutait. Pour participer au concours, il fallait acheter un livre. Michèle a donné un coupon à la femme. Quand elle s'est éloignée, Michèle, me regardant, a brandi le papier en me disant : "La voilà, la gagnante." C'est bien, de tricher, pour ravir une personne âgée.

 

Il y aura un autre article sur cette question lundi ou mardi.

 

 

 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 27-03-2017 à 01:42:02  (site)

Ton récit à épisodes me fait mal au coeur. Pour ma part, je ne vais plus (en tant qu'acheteuse) dans ce type de salons qui semble une foire d'empoigne aux "bêtes" médiatiques laissant dans un coin les vrais écrivains. C'est à pleurer mais c'est ainsi, malheureusement, dans toutes les catégories du monde : la célébrité, souvent à deux balles, écrase les "vrais gens"... pfff...

2. MarioB  le 27-03-2017 à 11:41:35  (site)

C'est précisément mon impression et un portrait de la réalité.
Il y a deux années, les jeunes auteurs de ma région s'étaient réunis dans un centre commercial, derrière de longues tables, afin de présenter leurs oeuvres aux passants, ce que le salon officiel ne leur permet à peu près pas.
La femme qui a écrit le livre acheté à propos des premiers Acadiens est de ma région et elle était dans un coin très isolé. Quand je me suis approché, elle s'est redressée, surprise. Je lui ai parlé trois minutes, avant de dire que je lui achetais une copie. Le hic est que son comptoir n'avait pas Interac et que mon porte-monnaie était vide de billets. Je lui ai dit : je vais trouver un guichet et je reviens. Il y en avait un dans l'hôtel adjacent, sauf que j'ai pris un peu de temps avant de remonter. Quand je l'ai fait, elle m'a dit : Je croyais que vous ne reviendriez pas.

3. jakin  le 27-03-2017 à 12:18:11  (site)

Bonsoir Mario, Je compatis.....

4. MarioMusique  le 27-03-2017 à 12:48:59  (site)

Merci.

 
 
 
posté le 25-03-2017 à 18:14:11

Salon du livre de Trois-Rivières : Samedi

 

 

Je ne devrais pas écrire ceci, car je ne me suis pas rendu là-bas, décision prise le vendredi soir, avertissant la femme responsable du vaste stand. Il faut avouer que pour le samedi, journée avec beaucoup de visiteurs, on m'avait indiqué des miettes idéales pour un débutant, et non pour un auteur qui nage dans cet océan depuis vingt années : sur les deux heures de repas. J'aurais pu prolonger en prenant la place des gens qui ne se présentent pas, sauf que j'ai ressenti une grande lassitude face à tout ceci, sentiment que j'entretiens malsainement depuis ces dernières années. C'était la quatrième fois que me privais d'une journée, mais jamais je n'aurais cru que je le ferais pour le salon de ma ville. Les autres occasions : à Jonquière, puis deux fois à Montréal.

 

 

Les salons du livre, j'ai cessé d'aimer ça il y a longtemps, de ne plus y croire comme outil de promotion. Ce sont des leurres et des manifestations publiques pas profondément au service des livres et de leurs créateurs. Savez qui est le président d'honneur du présent salon ? Le chanteur Daniel Lavoie. Pourquoi diable ? Je ne fais pas le lien entre un musicien et un créateur littéraire. Daniel Lavoie prend la place d'un auteur, un point c'est tout.

 

Il est évident que celui-ci est le dernier de ma route. J'avais dit la même chose l'an dernier et l'année précédente. Quoi qu'il en soit, si je mens, une chose demeure cependant certaine : ce sera une participation minimale, et non plus quatre jours.

J'ai profité de ce samedi pour faire ce qui me plaît, dans le silence, à manger sainement au moment habituel et à penser à ma soirée en fonction de la musique et de l'écriture. Voilà mon bonheur, et non pas celui d'aller jouer le vendeur comme un aboyeur de stand forain.

 

 

Photo ci-haut : Mario au salon de Trois-Rivières, en 2000. Les romans commençaient à s'accumuler. J'en avais trois, à ce moment.

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 26-03-2017 à 03:33:09  (site)

il y actuellement un salon du livre à paris et pour ce que la télé nous a montré il y avait la foule ....trop de monde pour moi .....
voila c'est fait il ne faut pas vivre sur des regrets ....bonne continuation

2. chocoreve  le 26-03-2017 à 11:36:25  (site)

Je trouve que les cheveux courts te vont bien ...
Daniel Lavoie n'est-il pas auteur de ses textes ? ... Bon il faut dire que tu y allais à "reculons" ... tu as eu raison de partir .. j'ai vu plus loin que tu aimais la liberté ... et quand on peut être libre, il faut en profiter.
Pas moyen sur amazon de me procurer les livres que j'aimerais découvrir ... ils sont sous format Kindle ...
décidément ...
Bisous Mario

3. chocoreve  le 26-03-2017 à 12:13:27  (site)

Heu ! je modifie ... tu as eu raison de ne pas y aller ...

4. MarioB  le 26-03-2017 à 17:05:11  (site)

Un texte de chanson et un roman de 400 pages n'ont aucun lien ensemble.

Il n'y a qu'à insister auprès de la Librairie du Québec. Après tout, un blogueur d'ici, Yvan Desbois, a réussi à acheter une copie via cet organisme. Je peux aussi envoyer gratuitement le manuscrit par voie de courriel.

 
 
 
posté le 24-03-2017 à 23:16:14

Salon du livre de Trois-Rivières : Vendredi

 

 

Mauvaise nuit de sommeil et lever trop tôt. Une surprise : de la neige. Au moment du départ, j'avais enfilé mes bottes d'hiver, mais j'ai changé d'idée à la dernière seconde, si bien que j'ai eu froid aux pieds toute la journée. La température oscillait entre le moins et le plus, si bien qu'il y a eu rencontre entre neige et pluie, ce qu'on appelle, en bon québécois : de la sloche.

 

 

Mon horaire : 12 à 14 heures + 17.30 à 19.30. J'ai pu allonger jusqu'à 15.30 la première partie, parce que l'auteur devant me succéder ne s'est pas présenté. C'était la journée des écoliers adolescents. Très bruyants. Certains gentils, mais, en général, un cauchemar pour les oreilles.

 

 

J'ai vendu trois livres. Deux à des femmes se référant à mes premiers romans, puis le dernier à un homme intrigué par le texte de l'endos, se demandant ce que je voulais dire par la non chronologie de Gros-Nez. Mon explication l'a enchanté et il a été ravi par cette originalité. De façon générale, les femmes sont attirées par le Pain de Guillaume et les hommes par Gros-Nez le quêteux.

 

 

 

La rencontre la plus intéressante ne venait pas du public, mais de la représentante commerciale du distributeur ADP. J'ai cherché à savoir pourquoi mes deux romans avaient été si peu achetés par les réseaux régionaux de bibliothèques. Elle m'a raconté que ces petites bibis avaient souvent vu leur budget amputé par les conseils municipaux, me racontant aussi la chute en roue libre de la vente de livres québécois, peu importe leur contenu. Ce n'est pas gris : c'est noir.

 

 

Je suis sorti à 15.30, fatigué, me suis rendu à la bibliothèque où je suis demeuré longtemps, pour profiter d'un silence précieux. Par la suite, je me suis acheté un sous-marin pour mon repas, mais il était tellement enrubanné solidement que j'avais un mal fou à le sortir de son carcan, si bien que j'ai eu recours à mes clefs pour tenter de percer des petits trous. Au premier essai, c'est un de mes doigts qui s'y est frotté. Z'avez déjà tenté de bouffer un sous-marin avec un doigt qui saigne?

 

 

À mon retour au salon, toujours fatigué, je me suis cogné à la dernière chose que je voulais entendre : un voisin ayant écrit un livre sur les maladies. Je ne suis plus capable d'entendre parler de santé et de maladies! Ras-le-bol! Si bien que je suis parti une heure avant le moment prévu.

 

 

À mon retour chez moi, le chat avait faim, insistait pour se faire caresser et pour jouer. Pauvre monsieur Salomé...

 

 

Photo ci-haut ; le jeune moi-même au salon du livre de Trois-Rivières de 1998. Ce qui m'étonne ; l'espace que j'avais sur la table. Aujourd'hui, avec le minuscule machin que je tolère depuis deux jours je ne pourrais y déposer mes coudes.

 

 

Pour les gens curieux d'en savoir davantage sur les romans que je nomme, voici des liens vers des courts sites de trois pages, avec résumés, présentations des personnages, caractéristiques et extraits.

 

 

 

Pour Gros-Nez le quêteux :

 

http://marioroman.vefblog.net/

 

Pour Le pain de Guillaume :

 

http://marioromans.vefblog.net/

                                                              

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 25-03-2017 à 04:44:19  (site)

une journée bien remplie
c'est quoi un sous marin,un sandwich?
ici non plus je n'ai pas trouvé tes livres à la médiathèque .....
bon wk

2. chocoreve  le 25-03-2017 à 12:38:54  (site)

Une bonne idée que ce résumé de chaque jour ...
on peut imaginer l'ambiance ...
me suis fait mon salon du livre au rayon Bergeron ...
en allant voir les résumés des romans dont tu nous parles ...
l'histoire de Gros Nez ... a attiré mon attention, mais je vois sur le site de la librairie du Québec, qu'il est en rupture momentanée ...
Va me falloir patienter ... à suivre donc.
Bisous Mario

3. MarioMusique  le 25-03-2017 à 14:40:21  (site)

La librairie du Québec est au service d'un minimum d'auteurs québécois. Voilà longtemps que c'est indiqué Rupture de stock pour mes libres, car Nyxsie a attendu presque une année entière avant de lui faire savoir qu'ils ne recommanderaient pas Gros-Nez. Il y aurait de meilleures chances en passant par Amazon ou des sites de vente du même genre,

Un sous-marin est un gros sandwiche allongé où nichent toutes sortes de trucs.

 
 
 
posté le 23-03-2017 à 23:40:11

Salon du livre de Trois-Rivières : Jeudi

 

 

Participer pendant quatre journées à un salon du livre implique qu'il y a des choses de la vie courante que je ne pourrai faire. Alors, ma lessive a été réservée au mercredi après-midi, puis quelques achats au supermarché pour le lendemain.

 

 

Cela implique aussi qu'il faut manger à des heures différentes. En ce jeudi : à 16 heures, car ma présence était réclamée là-bas à 18 heures. Il fallait prendre l'autobus de 17 heures. Autre particularité : il fait encore froid et je ne tiens pas à me présenter au salon avec mes bottes et mon manteau d'hiver. Alors, j'étais vêtu automnal pour une température autour de moins 7 degrés.

 

 

La première chose à faire au début d'un salon : passer au comptoir pour réclamer ma cocarde (illustrée ci-haut). Elle permet de passer n'importe où n'importe quand. Elle dit que je suis un auteur. Ne me demandez pas pourquoi je les collectionne.

 

 

Ensuite : couler un peu de café dans mon thermos. Comment, pas de café dans un salon du livre ? Pffff... Redescendre jusqu'au petit restau tout près. Ensuite : trouver le stand.

 

 

Dans l'bon vieux temps (hi! hi!) tous les éditeurs avaient un kiosque bien à eux. Plus maintenant : même les plus importants ne se déplacent plus pour un salon comme celui de ma ville. Le distributeur prend des arrangements avec un libraire local.

 

 

J'ai eu une agréable surprise. Ma table est située sur le grand boulevard, face à l'entrée principale du public. Là où se dirigent d'instinct les visiteurs. Comme j'ai droit à la seconde table, j'ai l'assurance que les gens verront mes livres parmi les premiers. Je ne me souviens plus avoir eu une aussi belle place à ce salon.

 

 

 

Tout de suite, les gens de la librairie me font des courbettes. J'ai vite noté qu'il y avait davantage de Gros-Nez le quêteux que de Pain de Guillaume. Hmmm... Je l'ai signalé à la femme. Secundo : le siège était beaucoup trop bas pour la hauteur de la table. Alors, je me suis servi à même une table libre.

Ensuite : Placer mes trucs sur la table, dont les signets (Pare-bouquins). Au Québec, ils sont en grande partie donnés à l'auteur. J'en ai encore de mes livres plus anciens. Il faut dire que je ne les donne pas à l'aveuglette. Trouver un coin pour le thermos, puis mettre Pain de Guillaume en évidence. car la page couverture est davantage attrayante.

 

 

Mon voisin immédiat est le même que l'an dernier : un septuagénaire sympathique. Bon point. Le jeudi soir, surtout par température froide, il y a peu de visiteurs. Je ne m'en plains pas, car lorsque c'est coude à coude, les gens se sentent pressés par les autres et sont moins attentifs à ma salade. J'ai pu parler à une dizaine de personnes, des femmes pour la plupart. Aucune vente, mais mon petit doigt me dit que je reverrai une ou trois de ces personnes les jours suivants, dont un homme avec une incroyable barbe blanche.

 

 

Une des femmes m'a dit : 'Y m'semble que j'ai déjà lu un de vos livres...' Alors, je les ai nommés et, évidemment, elle a eu une réaction pour Petit Train (1998) le roman le plus moche de ma bibliographie commercialisée.

 

 

Tout ça s'est terminé autour de 20.45. Très froid à l'extérieur! De retour chez moi à 21.30. Le chat avait vidé son plat et après avoir bouffé, il a multiplié les culbutes, car le pauvre s'était ennuyé. J'ai aussi mangé, plongé dans la baignoire et décidé d'écrire un article par jour, au lieu du seul promis pour le lundi. Ce sera, en quelques sorte, un journal intime de ce salon.

 

 

Pour vendredi : présence à midi. Il faudra donc me lever à 9.30. Pouah!

 

 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 24-03-2017 à 02:38:02  (site)

sympa tout de même de croiser d'autres auteurs espérons que le temps se réchauffe bon vendredi

2. MarioB  le 24-03-2017 à 08:23:58  (site)

Ah, des auteurs, ça, j'en ai croisé des centaines, depuis toutes ces années.

La romancière à notre droite a réussi à vendre un livre, jeudi soir, et cela ressemblait à un triomphe qu'elle communiquait à tout le monde, On en est rendu à ce bas point...

3. johnmarcel  le 24-03-2017 à 11:32:13  (site)

Je ne vous en ai jamais parlé : J'ai publié, en 1992, un recueil de poésie... succès immense dans mon entreprise où la plupart de mes collègues les ont acheté... interview dans le journal régional, et 15 ans plus tard interview dans l'autre journal régional...
C'était à compte d'auteur, je me suis à peine remboursé, mais que voulez-vous, ça fait tellement plaisir de voir son nom sur une couverture...
63 pages quand même le bouquin !

4. jakin  le 24-03-2017 à 13:25:42  (site)

Merci de nous faire participer à ce salon en direct et de comprendre les angoissent d'un auteur....

5. MarioB  le 24-03-2017 à 23:26:30  (site)

Merci pour votre participation

 
 
 
posté le 20-03-2017 à 23:40:36

Salon du livre de Trois-Rivières : Prévisions

 

 

Dès jeudi, cela jusqu'à dimanche, je vais participer au salon du livre de Trois-Rivières. La treizième fois, sur une possibilité de quatorze.

Ces événements sont devenus tant et tant répétitifs et axés sur le vedettariat télévisuel et, de plus, me connaissant, il est facile de prévoir ce qui va se passer.

Ventes médiocres. Des gens vont me demander "Qui êtes-vous?" ou "On n'a pas entendu parler de vos livres." Dès le vendredi, je vais en avoir ras-le-bol. Je vais : 1)- avoir mal à la tête à cause du bruit 2)- devoir endurer un achalant (voir article suivant) dans mon entourage immédiat 3)- manger mal et subir de l'insomnie.

Dimanche, je vais me jurer que cette fois, c'est terminé pour Mario B, les fichus salons du livre.

 

Ne ratez pas les résultats, lundi prochain.

Tags: #livre
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 21-03-2017 à 04:24:59  (site)

c'est un peu loin pour te visiter !!bon salon une occasion de cotoyer les lecteurs ...

2. jakin  le 21-03-2017 à 11:15:09  (site)

Salut Mario, tu repiques au Salon, c'est courageux ? Mais tu vas passer un bon moment 1/ tu vas vendre beaucoup de livres.. 2/ tu vas faire de belles rencontres...3/ Tu vas passer à la TV... et 4/ tu vas y retourner l'année prochaine....Merde ! Comme on dit en France....

3. chocoreve  le 21-03-2017 à 11:56:12  (site)

Parmi tous les visiteurs, il pourrait se trouver une personne qui ne te posera aucune question, qui repartira discrètement avec ton livre sous le bras, et à qui tu auras fait passer, sans le savoir jamais, un merveilleux moment de détente, de bien être, et de bonheur.
Mesures-tu la chance que tu as de posséder le don de l'écriture ... de faire rêver ... alors Mr Mario fait en sorte de transformer tes prévisions, toi qui en a le pouvoir...
bisous

4. Florentin  le 21-03-2017 à 12:53:59  (site)

Il ya tellement t tellement d'auteurs qu'on est souv"ent obligé de faire confiance aux critiques pour alimenter ses lectures.Pas facile de faire confiance à un inconnu dont personne ne connaît la littérature. D'où la nécessité de ces salons qui permettent aux auteurs moins célèbres de présenter leurs oeuvres et de ... faire leur réclame ...Je te souhaite plein succès ! Florentin

5. MarioB  le 21-03-2017 à 18:03:28  (site)

Merci pour ces 4 participations et je me garde de la tentation de répondre, car ce sont des propos venant de l'extérieur, alors que mon sentimement est celui d'une personne de l'intérieur.
J'en parlerai lundi prochain.

6. chocoreve  le 21-03-2017 à 22:39:21  (site)

Moi qui vient de l extérieur, je peux comprendre tes sentiments ... j'ai beaucoup côtoyé tes homonymes, car j allais au salon du livre à Paris tous les ans, et parfois deux jours de suite, et parfois rien que pour le plaisir d y dénicher un petit bijou, d y découvrir un auteur parfaitement inconnu par les médias.
A lundi donc Mario,
Bisous

7. MarioB  le 21-03-2017 à 23:29:08  (site)

Par extérieur et intérieur, je ne parle pas de lieux géographiques, mais de situations. Les visiteurs ne peuvent pas avoir une idée précise de ce que les auteurs vivent dans ces salons. Les auteurs savent aussi comment tout cela fonctionne, mais ce n'est pas le cas du public.
Ce qui peut paraître flatteur d'être un auteur dans un stand est souvent douloureux et frustrant.

8. chocoreve  le 23-03-2017 à 10:30:13  (site)

J’avais bien compris qu’il ne s’agissait pas de lieu Mario,
et non, le visiteur ne peut avoir d’idée précise, mais la sensation de mal être oui, on peut la déceler chez certains auteurs, rien que dans les attitudes et les regards.

 
 
 
posté le 19-03-2017 à 17:08:17

Québécisme : Achaler

 

 

Internet me dit qu'Achaler figure dans le dictionnaire Larousse. Possible, mais comme j'ai un Robert...

Achaler, c'est : contrarier, embêter, déranger, etc. Comme exemple, l'illustration ci-haut : le capitaine est achalé par un sparadrap. Cela peut aussi être une personne qui arrive à un mauvais moment et se met à vous parler sans cesse.

Dans ce dernier cas, le coupable est un Achalant : celui qui achale. Autre exemple : vous êtes très bien au soleil avec un bon livre quand des mouches vous tournent autour sans cesse : "Saletés de mouches achalantes!"

Se dit d'une situation au résultat non prévu. non désiré. Exemple : vous donnez rendez-vous à une belle fille dans le but de lui faire la cour, mais la demoiselle se présente flanquée d'une copine. Vous êtes donc achalé par ceci.

 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 20-03-2017 à 02:35:16  (site)

à retenir pour ramener sa science !!!on apprend chaque jour bon lundi

2. jakin  le 20-03-2017 à 12:42:18  (site)

Salut Mario, dit comme cela, c'est plus tendre de se faire achaler par une bande de copines....blondes de préférence !

3. MarioMusique  le 20-03-2017 à 18:10:17  (site)

Merci !

4. johnmarcel  le 14-03-2018 à 05:13:20  (site)

Je m'amuse sur Internet : J'écris Mario Bergeron dans le moteur de recherche Bing, puis sur Images... j'ai plein de photos de Mario Bergeron (et il y en a un tas) et parmi celles-ci le dessin de ce texte...

 
 
 
posté le 15-03-2017 à 19:19:00

Joyeuse tempête de neige

 

 

Du mardi après-midi jusqu'au mercerdi midi, il s'est déversé gnagnagna centimètres de neige sur le Québec. Très joli à voir! Il y avait un peu de vent pour faire giguer les flocons. Mercredi après-midi, pour en profiter, je me suis rendu à la bibliothèque pour remettre les livres et disques empruntés. Les trottoirs débordaient de neige et les rues rétrécies accueillaient avec peine deux voitures. Il faisait autour de moins quatre degrés. La blancheur était resplendissante et ce petit froid pétillant.

 

 

 

Pour trouver la photo ci-haut, j'ai dû passer par le caca médiatique. Curieux, j'ai regardé de biais les articles, voyant ce que j'avais deviné : c'était une catastrophe, "la pire tempête depuis des années", sans oublier de nommer tous les dangers face à la situation. Personne pour écrire que c'était joli, joyeux, merveilleux ? Pourquoi ces affreux jojos seraient positifs, n'est-ce pas ? En fait, cette tempête, j'en entends parler depuis une semaine, car la areuareuvision en a sans doute parlé négativement depuis tout ce temps et, il va de soi, les gens répètent ce que ce Maître leur confirme.

 

 

Me fiche que je sois le seul au Québec à affirmer : c'était très beau!

Tags: #hiver
 


Commentaires

 

1. banga  le 16-03-2017 à 08:57:18  (site)

Bonjour Mario ben non je pense que tu n'ai pas le seul à dire que c'était très beau au Québec moi je trouve que c'est très beau dans vos provinces car vous avez des grands espaces et une très belle nature..
Tiens un lien pour toi http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=673960DSCF0052.jpg j’espère qu'il marchera .
Petit souvenir d'un voyage de mon voisin dans ton beau pays , ici sur Paris on à pas eu beaucoup de neige et ce n'est pas plus mal car quand on à de la neige eh bien c'est le bordel pour circuler , là on à un très beau soleil avec un temps d'été lol .
Merci de ton commentaire sur mon blog au sujet de mon chat je te souhaite une très bonne fin de semaine amitié.

édité le 16-03-2017 à 13:58:56

2. jakin  le 16-03-2017 à 13:17:22  (site)

Salut Mario, la neige c'est merveilleux, je rêve de la blancheur pour ma ville, car quant il neige, il n'y a plus de bruit, tout semble filer comme un souffle et la lumière est tamiser...un belle ambiance pour le repos de l'âme.....

3. MarioB  le 16-03-2017 à 19:04:31  (site)

JAKIN : Je pense précisément de la même façon que toi.

BANGA : On n'a qu'à regarder une carte géographique pour voir une forte différence territoriale. Quand je participais à tous les salons du livre, pour se rendre à celui de la région de l'Abitibi, il fallait rouler deux heures dans une zone où il n'y avait aucun village, aucune habitation : que de la forêt.

4. Florentin  le 17-03-2017 à 09:49:50  (site)

Salut Mario ! J'adore la neige, sa poésie et sa blancheur (tout le temps qu'elle reste immaculée), mais tout ça sur carte postale, et uniquement sur carte postale. Je hais le froid (sans doute parce que j'habite une région où il ne gèle presque jamais) et je n'aime pas les contraintes qu'elle nous impose, surtout en matière de circulation. Mais, bon, je ne décourage pas ceux qui aiment. Merci de tes encouragements à propos de mes ennuis de vision. Florentin.

5. MarioB  le 17-03-2017 à 15:34:50  (site)

Note bien que ces deux femmes marchent sans chapeaux ou quoi que ce soit pour protéger leurs cheveux, ne portent pas de longs manteaux.
Des contraintes, il y en a aussi en été : coups de soleil, insectes, vacarme, etc.

La vie est formidable !

 
 
 
posté le 13-03-2017 à 18:46:56

Méfait du fêlé

 

 

J'habite mon logement depuis 2005. La maison compte six logements. Tout va très bien et je ne songe pas du tout à déménager. Cependant, depuis tout ce temps, il y a toujours eu un locataire fêlé, coupable de bris, de méfaits et de tout ce qui peut rendre la vie désagréable aux autres.

Depuis juillet dernier, c'est l'homme du sous-sol, spécialiste en drames matrimoniaux. Ne souriez pas : ce gars est un violent dangereux. Ses hurlements ressemblent à des égosillements, grognés à puissance maximale, avec des coups de poings dans les murs et des portes qui claquent très fort. Au fait : elle lui donne la réplique sur le même ton. Les locataires, moi le premier, ont carrément peur, car ce gars a tout ce qu'il faut pour arriver un jour avec l'arme essentielle pour régler la question.

Dimanche soir, vers 23.30, j'étais dans la baignoire quand BANG ! Porte qui claque. Le tout suivi, deux minutes plus tard par du verre qui se brise. J'ai alors pensé que c'étaient des bouteilles qui venaient de casser. Un peu plus tard, j'étais à la cuisine quand j'entends des pas menant vers une poubelle, où le fêlé a jeté du verre. Discrètement, du coin de l'oeil, je l'ai vu répéter le manège deux autres fois et j'ai alors réalisé que ce n'étaient pas des bouteilles, mais bel et bien la large fenêtre de la porte d'entrée qui avait été fracassée.

Je ne suis pas descendu pour constater ? Pas moi plus qu'un autre. Je vous assure : ce gars nous donne la frousse et on évite de lui parler, de le saluer et encore moins de lui adresser des reproches.

Lundi, à mon réveil, je suis descendu pour regarder le désastre : un trou béant dans le bas de la porte et des fissures jusqu'en haut. La photo ci-haut est de la petite bière, en comparaison avec la réalité.

J'ai pensé que le propriétaire de l'immeuble n'avait pas été averti. C'était le cas, car il est en vacances. Sa fille, désemparée, ne savait pas quoi faire. Je suis passé chez le dépanneur pour chercher des boîtes de carton qui, défaites, pourraient empêcher le froid de pénétrer dans la maison. Mauvaise idée, interrompue par l'arrivée de la fille, nous assurant qu'un employé de son père passerait pour installer un panneau de bois qui couvrirait toute la porte. Elle était là pour mesurer la porte.

Évidemment, le coupable n'a pas levé un petit doigt. Il devra payer, c'est évident, mais connaissant l'oiseau, le proprio aura beaucoup de mal à se faire entendre. Pour que cette vitre soit cassée de cette façon, il n'existe qu'une théorie : le cinglé a concentré toutes ses forces pour donner un puissant coup de botte au milieu.

Une autre fois, je vous parlerai d'une famille de fêlés qui avait habité en bas de chez moi pendant trois années infernales.

Tags: #maison
 


Commentaires

 

1. jakin  le 14-03-2017 à 12:24:05  (site)

Salut Mario, ton locataire du RdeC mérite une bonne correction...c'est inadmissible de s'en prendre aux objets qui plus est en hivers ? Porter plainte auprès de la Police pour tapage nocturne !

2. MarioB  le 14-03-2017 à 12:49:39  (site)

Je sais que le proprio a refusé de renouveler son bail. On verra bien ce qui va se passer samedi ou dimanche... Tu sais, il est vraiment violent et agressif et on ne veut pas trop se lancer dans des trucs comme ceux que tu suggères...

 
 
 
 

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