Vendredi le 3 juillet 2015, vers 13.15 heures, j'attends qu'il y ait moins de voitures pour traverser le boulevard Sainte-Madeleine, étant installé dans la zone pour piétons quand, très soudainement, une auto, stationnée tout près, fonce à vive allure en ma direction ! J'ai eu le temps de courir vers le trottoir, trébucher et me blesser, pendant que le conducteur a pousuivi sa route, sans arrêter. Un type aurait voulu me frapper qu'il n'aurait pas écrit un meilleur scénario.
Je n'ai jamais conduit d'automobile de ma vie. Je crois que c'est sans doute rare pour un homme approchant de la soixantaine. À 18 ans, je m'étais inscrit à un cours de conduite et même assisté à la première leçon. Le hic est que pour l'aspect pratique, il fallait un permis de conduire temporaire. Or, à cause de mon handicap visuel, je n'avais pas pu l'obtenir. L'homme m'avait dit : " À cause de ta vue, tu ne pourras pas avoir un véritable permis. Celui-ci devra être limité à la conduite à la lumière du jour." Alors, je suis sorti du local et il n'en a plus jamais été question.