Mario Bergeron multicolore

Vers mes 17 ou 18 ans, je portais les cheveux jusqu'au milieu du dos. Semble-t-il que ces cheveux étaient doux et fins, car les filles, en me voyant, sortaient de leur sac à main un peigne, une brosse, désireuses de me coiffer. J'adorais ça ! Un jour, Sylvie, la fille de ma bande, décide, avec une de ses copines, qu'une telle tignasse mériterait une transformation.

Me friser ? Avec les rouleaux, le séchoir électrique et tout le tra là là ? À la bonne vôtre ! Ce fut la fête des gloussements idiots de la part des gars, surtout quand ils m'ont vu avec tous ces rouleaux sur la tête. Cela n'empêche pas, tas de cons, que ces deux filles faisaient valser leurs doigts dans mes cheveux et non dans les vôtres ! Na ! Au fait, ma mère a été amusée par ce spectacle, mais pas réellement papa...

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Souvenir

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