Tonton a entendu parler d'une communauté chinoise se spécialisant dans l'élevage de balles de tennis sauvages. Le jeune journaliste croit que ce serait là un bon article pour la revue National Geometric. Il décide de se rendre en Chine, en compagnie du capitaine Hardrock, un rude marin amateur de cognac.
Le tour de Gaule. Le chien est devant un commerce à Lutèce, où viennent d'entrer Astérix et Obélix. L'animal va les suivre, sans qu'ils ne s'en rendent compte, sauf à la toute fin, alors que le cabot aboie vers Obélix, qui le caresse. Le chien n'a alors pas de nom. Un concours sera organisé auprès du lectorat de la revue Pilote, pour trouver un nom. C'est un garçon d'une douzaine d'années qui suggérera Idéfix.
ASTÉRIX ET LES NORMANDS : C'est le premier Astérix que j'ai lu. La copie que je possède est française, cadeau d'un certain Patrick à sa correspondante, ma soeur Lise. C'est la seule aventure où le barde a un rôle important. J'apprécie les références au monde musical de 1966 et la rudesse des Normands.
En premier lieu : la chance ratée par excellence ! Dans Le Combatdes chefs, le druide a perdu la raison et ne sait plus préparer la potion magique. Or, il n'y en a plus une goutte dans le village. Le centurion suggère d'attaquer, car les Romains sont plus nombreux. Son bras-droit lui répond qu'il est inutile de prendre ce risque, car le chef gaulois Aplusbégalix a provoqué Abraracourcix au combat et qu'il fera le travail pour eux. Une occasion en or qui ne reviendra pas !
La publicité journalistique ci-haut date du 23 mars 1963. J'avais sept ans. C'est fou comme je m'en souviens... Je n'étais pas le seul. Souvent, j'ai rencontré hommes et femmes de ma génération qui me disent : "J'étais là!", comme si la venue d'un Tintin autre que dessiné avait marqué l'imaginaire de tous les gamins de ma ville. Pour les enfants, il y avait Disney et Disney. Tintin, c'était autre chose : en français ! Comme un cousin belge qui venait nous saluer d'album en album.
La BD de Peanuts atteint ses premières heures de gloire au cours de cette période, à cause des dessins animés produits pour le cinéma et la télévision. La BD demeure présente chaque jour dans de nombreux journaux, alors que des albums de compilations apparaissent sur le marché, sans oublier des traductions dans diverses langues. Ces années sont marquées par le chien Snoopy et ses folies.
Soulignons l'arrivée, en mars 1961, de Freida, la petite avec ses cheveux "qui frisent naturellement" et qui deviendra la hantise de Snoopy, désireuse de voir le chien chasser le lapin.
Avant tout, soulignons l'arrivée d'un nouveau personnage que j'aime beaucoup : Sally, la petite soeur de Charlie Brown. À la manière de Linus et de Schroeder, elle est bébé lorsqu'on la voit pour la première fois, en août 1959. Cependant, sa naissance est soulignée avec enthousiasme par Charlie quelques semaines avant.
C'est en 1958 que Snoopy trouve sa forme définitive, avec son gros museau. Tous les autres personnages sont esthétiquement en place et demeureront tels quels jusqu'à la fin. Snoopy offre un des meilleurs gags du volume, alors qu'il saisit la couverture de Linus, qui ne laisse pas prise, mais le chien le fait voler en tous sens, jusqu'à ce que le garçon perde la partie. Alors, Snoopy pense qu'il est le premier chien à envoyer un homme dans l'espace, ce qui est un clin d'oeil aux essais spatiaux des Soviétiques, qui avaient envoyé un chien dans l'espace.
C'est au cours de ces deux années qu'apparaissent des scènes qui feront longtemps partie de l'univers des Peanuts : Lucy couchée contre le piano de Schroeder ; Charlie Brown qui voit son cerf-volant s'emmêler et s'accrocher à un arbre : Lucy qui invite Charlie à botter un ballon de football et le retire au moment où le garçon vient pour le frapper.