J'ai alors pensé à cet étudiant français de mon université, frigorifié en novembre, alors qu'on riait en douce en entendant sa plainte, pensant "Attends en janvier!" Aussi pensé à une ex-amie d'il y a quelques années, native de Schefferville, dans le moyen Grand-Nord, qui, fillette, jouait avec un ourson dans les rues de la ville, pensant qu'il s'agissait d'un chien.
Le calme de cette saison va de nouveau m'enchanter. Tous les bruits futiles vont disparaître : chiens qui aboient sans cesse, tondeuses à gazon, les autos transformées en enceintes sonores. Ne pas oublier qu'en sortant, je ne croiserai pas de cycliste avec un casque de plastique sur la tête, qui est la chose la plus laide depuis la mode des vêtements fluos de 1993. Un petit chagrin : ne plus se rendre au parc pour écrire. Mais tout le reste est tant et tant calme, doux et satisfaisant!
Pour trouver la photo ci-haut, j'ai dû passer par le caca médiatique. Curieux, j'ai regardé de biais les articles, voyant ce que j'avais deviné : c'était une catastrophe, "la pire tempête depuis des années", sans oublier de nommer tous les dangers face à la situation. Personne pour écrire que c'était joli, joyeux, merveilleux ? Pourquoi ces affreux jojos seraient positifs, n'est-ce pas ? En fait, cette tempête, j'en entends parler depuis une semaine, car la areuareuvision en a sans doute parlé négativement depuis tout ce temps et, il va de soi, les gens répètent ce que ce Maître leur confirme.
Voilà une photographie que je trouve jolie ! Elle nous présente une imposante maison bourgeoise du 19e siècle, dans le secteur dit "Vieux Trois-Rivières", où l'on croise des habitations du 18e, qui ont été épargnées par le grand incendie de juin 1908. Belle photo, d'accord, mais elle nous indique surtout qu'il y avait eu du verglas, ce qui est beaucoup moins agréable pour les piétons.
L'île Saint-Quentin fait partie du delta de la rivière Saint-Maurice, se jetant dans le fleuve Saint-Laurent. Pour les gens de Trois-Rivières, ce lieu est synonyme de maints plaisirs, en toute saison. Au cours de l'hiver, il y a cette glissoire pour les petits, ainsi que d'autres jeux. Chose particulière : la route qui ceinture l'île est arrosée et devient ainsi une longue patinoire. On peut en voir un petit bout sur la photo, à gauche. À droite : le fleuve.
Dans la nuit du dimanche à lundi, il est tombé un peu de neige, mais pas assez pour qu'elle demeure. Par contre, le lundi soir et jusqu'au début de la nuit, nous en avons assez pour espérer que cette fois sera la bonne. Évidemment, vers 20 heures 30, je suis sorti pour en profiter. C'est si beau! Quand je pense que j'en aurai pour des semaines de paix, à ne pas entendre les maniaques et leurs bidules laids pour tondre la pelouse, à n'être agressé par aucun chien stupide qui aboie sans cesse, et surtout à ne pas voir de champignons mobiles passer dans les rues. Évidemment... je ne pourrai plus me rendre au parc pour écrire... Le seul désavantage de la plus belle de toutes les saisons. Bravo! Bravo!
Dimanche le 20 décembre 2015, en soirée : il neige. Ce qu'il faut pour couvrir les pelouses, les rues, les trottoirs. Pourtant, on ne peut dire qu'il en est tombé pour la peine. Mardi dernier, il y avait eu chute de neige, mais c'était facile de deviner qu'elle serait disparue le lendemain. Je ne me souviens pas avoir vécu un décembre sans neige. Habituellement, elle est présente pour demeurer dès le milieu de novembre. Il est possible que cette chute dominicale disparaisse aussi lundi. Je ne sais trop... Quoi qu'il en soit, quand je l'ai vue tomber, j'étais content. Enfin ! Et ce spectacle si charmant me fait toujours penser à cette jolie chanson de Mario Péluso : C'est beau. Photo ci-haut : Petit Mario dans la neige.
On ne voit plus ça ! Pourtant, au cours de mon enfance, chaque coin de la ville avait sa grappe d'enfants jouant au hockey au milieu de la rue. Même pendant mon adolescence, j'en croisais encore. Hé ! Il y avait même des gars qui se présentaient à l'école avec leurs bâtons de hockey afin de jouer le plus rapidement possible, à la fin des classes.
Ce midi, il y avait une réunion d'oiseaux sur mon balcon. Je ne connais rien aux oiseaux, mais je me sens toujours étonné de voir certains de ces volatiles passer l'hiver au Québec. Je me souviens de cette fois où j'avais entendu une bande d'oiseaux gueuler très fort, sautant de branche en branche sur un arbre squelettique. Comment arrivent-ils à se nourir ? Pas d'insectes, quelques brindilles d'arbres gardant leur végétation ? Des réserves, peut-être ? 'Sais pas. J'imagine que ces petites bêtes ont le métabolisme voulu pour affronter le froid.
Un article en pensant aux deux aimables personnes qui ont laissé un commentaire, à l'article suivant. Encore un peu d'hiver dans ma ville de Trois-Rivières, avec cette magnifique photographie.