Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#journal
posté le 16-09-2016 à 13:40:53

Amusons-nous

Tout le monde connaît et aime l'idée : trouver des erreurs dans les journaux, des gros titres étonnants quand lus hors contexte ou des bizarreries étranges. Celles que je vous propose proviennent de la revue québécoise Croc, qui en publiait une pleine page à chaque mois, gardant ce qui a été soumis par le public pour des compilations, que je possède toujours et que j'aime parcourir de temps à autres. Voici !

Le chien est acquitté parce qu'il n'avait pas d'antécédents violents.

 


 
 
posté le 06-01-2015 à 19:39:11

Feuilletons

J’imagine que mon premier éditeur a dû faire preuve de grande persuasion pour convaincre le journal Le Nouvelliste de publier Le Petit Train en feuilleton, d’autant plus que j’étais un auteur inconnu. Persuasion et sens des affaires : le prix était moindre que ce que le journal avait l’habitude de payer, avec, de plus, l’assurance que Perles et chapelet serait leur gratuitement. Ils ont payé pour Contes d’asphalte.  Tout ça fut excellent pour me faire connaître, mais il y a un aspect cauchemar qui est vite apparu et que j’ai pu goûter lors des salons du livre de Trois-Rivières : les gens n’achetaient pas les romans, car ils pouvaient les lire chaque jour dans Le Nouvelliste. À plusieurs occasions, j’ai rencontré des femmes qui découpaient l’extrait tous les jours, le collaient dans un « scrap-book. » Je leur répondais : « Madame, ça va vous coûter plus cher de scrap-book et de colle que d’acheter mon roman. » Aucune importance! La culture, au Québec, les gens adorent ça, surtout quand il ne faut pas payer. Preuve : les trois livres qui ont eu droit aux feuilletons ne sont pas davantage vendus que les trois autres n’ayant pas eu droit à cet honneur. L’intitiative a lancé la mode de l’auteur régional dans Le Nouvelliste : deux autres m’ont succédé.

 


 
 
posté le 29-12-2014 à 23:58:31

Presse : Parti pour la gloire ?

Quelqu’un m’avait dit que Perles et chapelet avait droit à une critique dans La Presse. Vite, je me suis précipité pour acheter une copie et vu cette courte critique. Wow! Jusqu’alors, je n’avais eu droit qu’au journal du Saguenay, des papiers communautaires et des gnagnagnas Internet. La Presse, c’est un grand journal lu partout au Québec. Je me croyais parti pour la gloire! L’année suivante : rien. Or, Pierre Vennat écrivait aussi des livres, sur les guerres mondiales, et il était présent au salon de Montréal. Je prends le risque d’aller le rencontrer, avec L’Héritage de Jeanne entre les mains. Il y a des soldats sur la page couverture et j’ai cru que ça attirerait son attention. En effet! Il m’a posé des questions sur ces militaires, puis je lui ai rappelé sa critique de Perles et chapelet, en 1999. Voici à peu près sa réponse : « Oui, c’était bon, ce roman! Cependant, mon patron m’a reproché d’en avoir parlé. Tu comprends… Ton éditeur n’achète pas de publicité dans La Presse… » J’ai alors compris beaucoup de choses par cette simple remarque. Ce sera la seule fois où un de mes romans aura droit à quoi que ce soit dans un journal d’importance au Québec.

 


 
 
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