Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#québec
posté le 05-03-2017 à 17:55:44

Lecture : Annie Carle et Gagnon

Un petit livre de 150 pages qui aurait dû être plus volumineux. Le sujet est la ville de Gagnon, dans le moyen Grand-Nord du Québec, au service d'un seul employeur: une compagnie minière. Pour exploiter cette immense mine de fer, l'entreprise avait bâti une ville pour ses ouvriers, où tout leur appartenait. Gagnon était un lieu isolé dans la forêt : aucune route ne la reliait à un centre urbain et le seul moyen d'y arriver était le train et l'avion.

Comme dans une autre ville minière de cette région, Schefferville, les liens unissant la population étaient très étroits. Ne vivant pas dans une région socialement développée, les habitants n'avaient qu'eux-mêmes.

 


 
 
posté le 07-11-2016 à 18:23:33

Québec

Avec Boston, la ville de Québec est la plus ancienne d'Amérique du Nord. Dès l'époque de la Nouvelle-France, elle tenait lieu de capitale de la colonie. Dans les récits des explorateurs, elle est souvent orthographiée comme Kébek, qui est un mot amérindien signifiant "Passage étroit". On croise aussi le mot Stadaconé.

 


 
 
posté le 04-06-2016 à 16:16:02

Texte avec des mots rouges et des bruits

Québec est une des plus belles villes que je connaisse. Pour être honnête, je me suis plus souvent rendu à Montréal qui SHLONK SHLONK SHLONK et cependant, chacun de ces petits voyages a été BOUM BOUM BOUM BOUM pas très loin de chez moi. Une heure d'autobus via l'autoroute et le double par la vieille route, qui a cependant son KATAK KATAK vers 2005, sans raison, pour me changer les idées. C'était en août et HONK HONK HONK HONK j'avais envie de pipi en descendant du véhicule et marchai rapidement vers les toilettes où, stupéfait, je vois devant un urinoir Vladimir Grabarkewitz, le grand spécialiste du schmoune. Wow ! Quand je vais raconter ça à mes amis, ils vont envier ma chance et SCHLIKELÉSCHNOUK SCHIKELÉSCHNOUK destination est la rue Saint-Jean. Sans doute la rue la plus européenne du Québec, havre de paix, de rêverie et de POUG POUG POUG POUG un café, en regardant les passants, écrivant quelques mots, espionnant les conversations des autres et de SLAPO SLAPO SLAPO SLAPO j'y ai trouvé une boutique vendant des disques usagés et des livres, qui sentait bon la passion ABADA ABADA ABADA parfois, de ne penser à rien, de ne pas décider de quoi que ce soit et de profiter de l'instant qui GOUNZ GOUNZ GOUNZ GOUNZ je n'ai pas réellement parlé à personne, n'ayant été qu'une ombre dans ZLADIF ZLADIF ZLADIF un bon souvenir de ces instants et je devrais me permettre cette fantaisie une autre BIP BIP BIP BIP voilà ce qui YUFTO YUFTO YUFTO occasion. Je vais y réfléchir.
 


 
 
posté le 21-04-2016 à 16:14:35

Terre rouge, Schefferville, par Jocelyne Lemay

Un ouvrage acheté lors de ma récente participation au Salon du livre de Trois-Rivières. Ayant repéré le titre dans le guide, j'avais décidé de m'en porter acquéreur sans l'avoir regardé, tant le sujet m'intéressait. L'auteure, Jocelyne Lemay, était présente, dans un coin pas tellement idéal pour parler aux visiteurs. J'ai lu cet ouvrage grand format de près de 300 pages en deux semaines.

D'abord, une mise en contexte, pour les aimables visiteurs européens. Schefferville est une ville minière (de fer) qui a pris naissance officiellement en 1955. De la fin des années 1940 jusqu'à cette date, la compagnie Iron Ore avait installé son équipement, transporté par un pont aérien incessant, alors que parallèlement, un chemin de fer, partant de Sept-îles, était construit dans la forêt, à près de 600 kilomètres vers le Grand Nord. La ville a été conçue par l'Iron Ore, sur l'emplacement des baraquements des ouvriers. Rapidement, des travailleurs bravaient le froid pour s'associer à ce Klondike du fer.

 


 
 
posté le 19-04-2016 à 17:51:50

Parlons Inuit

Je vous ai déjà parlé d'un objet étrange, à ma portée quand je me mets au lit : un petit livre des cartes routières du Québec. Étrange parce que je n'en ai pas besoin, car je ne sais pas conduire. Cependant, j'aime regarder les noms des villages, villes, lacs, cours d'eau. Il y en a des bizarres. Les plus étranges sont ceux du Grand Nord, appelé Nouveau-Québec et Nunavik pour l'ensemble du Canada. Ces noms sont en langue des Inuit. Ce sont des mots chantants et certains sont difficiles à prononcer. Le tour du force réussi, c'est souvent rigolo.

CARTE ROUTIÈRE ? Il n'y a pas de routes, sur ces territoires, sauf dans le cas de celle reliant le nord de l'Abitibi jusqu'aux installations des barrages hydroélectriques de la Baie James. Le chef lieu porte le nom tout à fait francophone de Radisson.  Cette route bifurque vers les barrages et des hameaux abritant sans doute les travailleurs affectés à ces installations. Par contre, vers la gauche, la route nous mène vers un village amérindien du nom de Chisasibi.

 


 
 
posté le 22-06-2015 à 01:10:11

Vivre au Canada

Le coq chante au lever du soleil. Sale bête ! Je paresserais un peu, mais il fait si froid... Je me lève et dépose des bûches dans mon poêle. Je prépare mon premier repas : des crêpes avec du sirop d'érable. Délicieux ! Je regarde à l'extérieur. Ma porte est bloquée par deux mètres de neige. Je me chausse de mes bottes en peau de loup, enfile mon manteau en poil d'ours, sans oublier les gants en poil de renard et ma tuque en poil de laine, sors pour enlever la neige, tout en sifflant gaiement une chanson de Félix Leclerc. J'y pense... plus de cartouches pour ma carabine et la cruche de sirop d'érable est presque vide. Il vaut mieux faire ces courses tout de suite. Mes raquettes ? Où sont mes raquettes ? Les voici !

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 12:50:23

La barbe

Je déteste me raser ! C'est une tâche désagréable et pénible. Ne vous fiez pas aux pubs miracles sur la douceur de telle lame, la magie de telle mousse ou les quatre étoiles de tel rasoir électrique : ça tire, c'est agaçant et, une fois sur dix, ça coupe. Jusqu'à l'âge de 30 ans, j'étais quasi imberbe. Heureux Mario ! Puis ça s'est mis à pousser, cette horreur ! Aujourd'hui, je me rase une fois par semaine, d'où mon air négligé qui a fait hurler les éditeurs auxquels je me suis frotté. Ceci me permet cependant d'être confondu à ces braves gens que sont les itinérants. Deux semaines me suffisent et je porte une barbe. Mais ça aussi, c'est désagréable et ma chatte n'aime pas ça. La photo ci-haut : Louis-Olivier Taillon, premier ministre du Québec à la fin du 19e siècle. Le seul de ce modèle, je crois !

 


 
 
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