Rappel : ce que j'appelle "Terrain fantôme" fut dès 1918 le premier terrain de baseball de ma ville. Le lieu est aujourd'hui un parc où les propriétaires d'embarcations diverses vont descendre ces objets dans le fleuve Saint-Laurent. Le terrain est surtout occupé par un stationnement, mais il y a des sections de verdure, des tables à pique-nique, des très beaux arbres. En réalité, la forme actuelle rappelle beaucoup celle du terrain de baseball de jadis. Il suffit d'observer. Je parle de fantôme en pensant aux hommes qui y ont un jour rencontré du plaisir en exerçant leur sport favori, et particulièrement les Madcaps de 1922, la seule équipe pro ayant un jour évolué dans ma ville.
CAFÉ DU DÉPANNEUR : Le café du dépanneur est passé de 85 sous à un dollar et quinze sous. Bouuuuh!
Mot de la présidente
La mort est formidable! À l’instant même, s’il y a souffrance, elle s’évapore dans une douce lumière blanche et ce qui subsiste en nous de vie s’endort paisiblement. Seul l’esprit demeure, voguant dans un long couloir menant vers l’infinité. Il y a des choses que les humains croient et qui sont vraies, alors que d’autres sont tout à fait fausses. Vrai : la vie éternelle. Faux : le ciel. Parlons, dans ce dernier cas, d’un au-delà sans nuages ni planètes ou quoi que ce soit relatif à la vie terrestre. Les esprits y flottent librement, avec bonheur, se saluant : « Bonjour! Belle Éternité aujourd’hui, n’est-ce pas? »
Ayant adoré cette personne inhabituelle, j'ai décidé d'y retourner avec un texte racontant son enfance et sa jeunesse, sous le titre Grand-Regard et la jeunesse. D'autres tomes ? Possible!
Le succès ? Non, aucune raison, car je ne fais pas de concessions comme les "photocopies" du livre qui s'est le plus vendu. De plus, je ne suis pas parent avec un bipède télévisuel ou un artiste du disque. La reconnaissance ? J'aimerais, mais même à ce niveau, c'est difficile.
Emporté par l'enthousiasme du proche moment à venir, je suis en train de préparer un blogue de promotion pour mon roman Un été 1946 inoubliable àMontréal.
Habituellement, les auteurs sont consultés. On nous demande des suggestions. Pour les bouquins chez mon premier éditeur (1998 à 2003), je trouvais les photos anciennes de Trois-Rivières et le graphiste s'occupait du reste. Pour les romans suivants, je n'ai eu aucun mot à dire. Chez Marcel Broquet, on considère mes suggestions.
TÉLÉPHONE : En ce mardi 12 mars, j'ai reçu mon premier coup de téléphone de l'année 2019. Je veux dire... coup de fil d'une personne désirant me parler, et non pas ces fichus robots américains et de la sollicitation. D'ailleurs, il y en a tant que je ne reponds plus. Je décroche le récepteur et ils parlent dans le vide. Si c'est une vraie personne - comme en ce mardi - elle fait 'Allô? Allô?' alors je réponds.
J'avoue ne pas avoir eu de relations avec ces gens. Sauf que je crois que ce qui m'arrive prend sa source avec un fait vécu au salon du livre de Trois-Rivières, de 2016.
GRIPPE : Depuis une dizaine, j'ai la grippe. Cela arrive une fois par hiver. Dans mon cas, c'est souvent violent et dure longtemps. Mouche! Éternue! Crache! Mal de tête! Perte de sommeil, d'appétit! À propos, saviez-vous qu'au Québec, les hystériques hygiéniques du gouvernement ont orné les toilettes publiques d'un texte (avec illustrations) pour nous expliquer comment éternuer ? Aussi : comment se laver les mains ? Paternalistes stupides ! Écoutez le fichier audio : Christine Tassan et les Imposteures vont vous expliquer ce qu'est la grippe.