Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#université
posté le 06-02-2019 à 17:56:36

Université : De choses et d'autres

CÉRÉMONIE DE REMISE DE DIPLÔME : Avec le décorum, la toge, la photo avec le machin sur la tête. Oui, j'y ai participé, mais seulement au bacc. C'était long, ennuyant et prétentieux. Détesté chaque instant et refusé de m'y prêter pour la maîtrise et le doctorat. Dans ce dernier cas, le grand patron n'était pas content de ma décision. Quant aux trois diplômes, non ils ne sont pas encadrés et accrochés à un mur. Ils sont demeurés dans leurs enveloppes. Photo : avec mes parents, lors de la cérémonie, en avril 1996. Notez comme j'ai l'air d'avoir hâte de ficher le camp...

PRÊTS ET BOURSES : C'est avec ces sommes que j'ai dû vivre de 1993 à 2006. Supérieur au 'dernier recours', mais pas la fortune. Il s'agissait d'être prudent dans mes dépenses. Vrai que certains aspects du quotidien coûtaient moins cher. Il n'y avait pas de P&B pendant l'été. Après les études, le Ministère de l'Éducation m'envoyait des factures pour que je rembourse les prêts. Après trois échecs, ils m'ont téléphoné pour savoir ce qui se passait. J'ai expliqué : dernier recours, mon âge, mon handicap. Peu après, ils ont donné un autre coup de fil pour m'annoncer que ma dette n'existait plus. Heureux d'apprendre que ces gens avaient de l'humanité. Je ne peux en dire autant d'Emploi-Québec...

 


 
 
posté le 03-02-2019 à 11:18:04

Université : Doctorat

Mon temps au doctorat : 2001 à 2006, alors qu'en réalité, j'avais terminé en 2004. Le but consistait à présenter une recherche historique inédite, supervisé par un directeur de thèse, le même type qu'à la maîtrise, flanqué de trois autres profs de l'UQTR et d'un autre de l'extérieur.

Mon sujet : l'histoire et les discours relatifs à l'Exposition agricole de Trois-Rivières, de 1895 à l'an 2000. Vous connaissez maintenant le refrain : de retour aux microfilms, pour prendre tout en note, mais pas seulement dans les journaux de la ville, mais aussi ceux de la région, de Québec, de Montréal, des Bois-Francs. Bien sûr : des centaines de lectures. Comme l'Expo avait trois volets (Agriculture, commerce et industrie, amusements), je devais connaître ce qui se passait simultanément dans ces domaines.

 


 
 
posté le 30-01-2019 à 11:49:54

Université : Maîtrise

J'ai été étudiant à la maîtrise de 1998 à 2001. Très grand changement! J'étais, en quelque sorte, travailleur libre, mon prope patron dans le projet exigé pour un diplôme : un travail de recherche sur un sujet inédit, ou tout simplement rare. Il y avait quatre cours de formation, puis j'étais flanqué d'un directeur pour le mémoire, avec qui je m'entendais à merveille. Par contre, comme je  n'avais plus de relations de sociabilité, ce sont les premiers pas menant vers un divorce avec l'UQTR.

Le sujet choisi était relatif à mes centaines et centaines d'heures passées à la microthèque : l'histoire des salles de cinéma à Trois-Rivières. avec comme centre le Cinéma de Paris (CDP), de 1932 jusqu'à 1963, instant où la salle perd sa vocation première de présenter des films de France.

 


 
 
posté le 26-01-2019 à 08:23:33

Université : Parenthèse

J'ai obtenu mon diplôme d'enseignant en 1996 et malgré le doute vécu lors de mes stages, j'ai lancé aux quatre coins du Québec des demandes d'emploi. La plupart des commissions scolaires ne me répondaient pas. Celles qui le faisaient envoyaient des lettres sans aucun doute pareilles aux quarante diplômés précédents.

 


 
 
posté le 22-01-2019 à 12:44:46

Université : la microthèque

La plus importante découverte faite à l'Université fut la microthèque, petit secteur de la bibliothèque où sont entreposées des bobines de microfilms contenant des milliers de journaux de jadis, dont tous ceux de Trois-Rivières. J'avais déjà croisé ceci aux archives du séminaire Saint-Joseph, mais ce qui était présent à l'UQTR était davantage imposant.

Un microfilm est une bobine contenant les photographies de chaque page d'un journal. Il s'agit bel et bien d'une bobine de film. Nous pouvions regarder en se servant d'un appareil avec écran, puis photocopier les pages nous intéressant. Je sais que les dernières années, ils projetaient de tout transférer en format informatique, ce qui représentait un travail de titan.

 


 
 
posté le 20-01-2019 à 06:19:52

Université : Bacc

Je me suis inscrit à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) à l'aube de ma quarantaine, mais aussi par dépit, à cause de l'emploi minable que je tenais à ce moment-là. Il y avait de plus un copain, aussi inscrit tardivement, qui m'a convaincu. J'ai toujours détesté tous mes emplois, mais, paradoxallement, j'ai mis les pieds dans la grosse boîte dans le but de tenir un... emploi plus important : Professeur.

 


 
 
posté le 04-10-2016 à 02:12:28

Salon d'histoire et du patrimoine

Je ne vous présente pas mon avatar. C'est simplement la seule photo que j'ai de ma participation au Salon d'Histoire et du Patrimoine, un bel événement où je fus présent comme romancier, de 1999 à 2002.

Pas un beau souvenir de l'édition 1999, cependant... C'était minuscule et bruyant. Les femmes de la librairie de l'Université m'avaient demandé d'être dans leur kiosque avec mes romans. L'année suivante, la même sollicitation me parvient en je réponds : "Pas question!" Elles m'ont assuré que l'événement avait un aspect plus pro et qu'il serait tenu dans un espace plus large, un des gymnases du campus. M'ouais...

 


 
 
posté le 26-10-2015 à 18:36:27

Mes profs : Jocelyn Chamard

En treize années à l'université, j'ai vu passer des douzaines de profs, cela en pédagogie, en français et en Histoire. Les plus aimables étaient de ce dernier domaine, hommes et femmes avec qui je m'entendais. Je pourrais dire beaucoup de mal des enseignants en français et je n'aurais pas à rougir. C'est d'ailleurs un de ceux-là qui a eu le privilège d'une engueulade de ma part, pour une raison que je ne dirai pas, mais si vous êtes tant curieux, je vous répondrai dans la zone des commentaires.

 


 
 
posté le 25-10-2015 à 17:51:01

Mes profs : Jean-Marc Paradis

Lors de mon bacc à l'université, je voyais souvent un vieil homme hanter les couloirs de l'institution, marchant à petits pas, les cheveux rares et blancs, la peau du cou plissée. Je savais que cet homme était un prof d'histoire, mais j'ignorais son nom. Je pensais surtout qu'il était beaucoup plus vieux que les autres enseignants.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 04:05:48

Pourquoi j'aime l'histoire

Avec le recul, on comprend certaines choses : l'Exposition universelle Terre des hommes, tenue à Montréal en 1967, m'avait beaucoup touchée. J'avais douze ans et les visites répétées avaient fait éclater mes frontières d'un quartier vers les cultures d'autres peuples, vers leur passé. À dix-sept ans, mon professeur d'histoire, Alain Dion, vivait tellement son truc que ses cours étaient des spectacles d'émotions et de passion. Ces deux éléments ont fait en sorte que mes lectures étaient essentiellement des livres d'histoire. À ce moment-là, je ne croyais pas devenir historien.

 


 
 
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