Quelqu’un m’avait dit que Perles et chapelet avait droit à une critique dans La Presse. Vite, je me suis précipité pour acheter une copie et vu cette courte critique. Wow! Jusqu’alors, je n’avais eu droit qu’au journal du Saguenay, des papiers communautaires et des gnagnagnas Internet. La Presse, c’est un grand journal lu partout au Québec. Je me croyais parti pour la gloire! L’année suivante : rien. Or, Pierre Vennat écrivait aussi des livres, sur les guerres mondiales, et il était présent au salon de Montréal. Je prends le risque d’aller le rencontrer, avec L’Héritage de Jeanne entre les mains. Il y a des soldats sur la page couverture et j’ai cru que ça attirerait son attention. En effet! Il m’a posé des questions sur ces militaires, puis je lui ai rappelé sa critique de Perles et chapelet, en 1999. Voici à peu près sa réponse : « Oui, c’était bon, ce roman! Cependant, mon patron m’a reproché d’en avoir parlé. Tu comprends… Ton éditeur n’achète pas de publicité dans La Presse… » J’ai alors compris beaucoup de choses par cette simple remarque. Ce sera la seule fois où un de mes romans aura droit à quoi que ce soit dans un journal d’importance au Québec.