J'habite mon logement depuis 2005 et je savais qu'il y avait le beau parc du Moulin tout près. C'est cependant à partir de 2009 que j'ai pris l'habitude de m'y rendre pour écrire un bout de roman. Ceci est arrivé lors des dernières corrections pour Ce sera formidable, que je devais effectuer en une seule semaine. Fatigué d'être enfermé chez moi pour cette tâche, j'avais décidé de le faire au parc, après avoir acheté un café au dépanneur du coin. Une belle tradition de ma vie allait débuter ! Parfois, je m'y rends aussi tardivement que la fin de novembre, et aussi tôt que le début d'avril, alors qu'il y a encore de la neige. J'y vais chaque jour, parfois à deux reprises, sauf, bien sûr, au cours de l'hiver.
Le du Moulin est un grand parc avec de beaux arbres géants, un étang et un ilot, où s'installent, d'année en année, une colonie de magnifiques canards, ainsi que des mouettes. Le parc est séparé en deux parties, puisqu'un boulevard le perce. J'ai l'habitude de m'installer dans la partie nord, avec mon café, puis d'écrire en appuyant mes feuilles sur une tablette posée sur mes genoux. Pas très idéal pour la calligraphie, cependant ! Après avoir écrit, je termine le café, je regarde ou nourris les canards. Des gens vont et viennent, souvent les mêmes, dont une dame avec deux petits chiens, qui me demande toujours ce que j'écris. Photo ci-haut : moi-même, ma mère et les canards, en 2009.