Comme beaucoup de bandes dessinées franco-belges, Lucky Luke a connu sa période d'or de la seconde moitié des années 1960 jusqu'à la fin des 1970. Les albums de cette phase sont très drôles, truffés de références à des films western, à de véritables personnages et des situations historiques bien documentées. De plus, Morris a su créer des personnages secondaires attachants, même parmi les vilains, avec entre autres le chien idiot Rantanplan, qui m'a procuré maints éclats de rire. Il y avait aussi des mises en situation loufoques, très créatives. Par la suite, il y a eu déclin. Je dirais que de toutes ces BD classiques, le déclin est plus prononcé chez Lucky Luke. Cette insistance à faire de la propagande anti-tabac est profondément agaçante ! J'ai lu quelques albums post-1990 et j'avoue que je me suis ennuyé ferme et que je ne cherche plus à lire de nouveaux épisodes. Chose très rare dans le cas de créateurs de BD, Morris a permis que les aventures du cow-boy se poursuivent après son décès. Peut-être une mauvaise idée...