Je suis un usager de l'autobus depuis mon enfance. Ça fait un bail ! Je fais partie des meubles, en somme, et je peux parcourir certains trajets en ne regardant pas par la fenêtre, sachant le moment où je descendrai. Par contre, depuis le début des années 1990, les autobus de Trois-Rivières présentent un élément détestable : la radio. Parfois très fort, si fort que je suis incapable d'écouter la musique dans mon baladeur. Une mauvaise idée que je n'ai pas croisée dans les véhicules d'autres villes du Québec.
Les usagers des autobus sont comme une mosaïque humaine avec une personnalité. Il y a celui qui se croit obligé de parler à tout le monde, les cinglés du I-Pod, les jeunes qui ne laissent pas leur place aux vieux et parfois des bizarres, comme cette femme qui, il y a quelques années, passait ses journées à balader des sacs.
La photo ci-haut nous présente deux véhicules de ma ville, stationnés au terminus du centre commercial Les Rivières.
Commentaires
Imagine quand t'as un mal de tête, tu entres là-dedans et y'a un rap...
La radio dans un bus ? Quelle horreur ! Je détesterais. Mais la pollution sonore envahit bien des choses.