Il n'y a pas beaucoup d'enfants dans mon quartier, mais au cours de la dernière fin de semaine, je me suis amusé à regarder les deux fillettes demeurant en face. Elles glissaient, se lançaient des balles de neige, exécutaient des culbutes. Quel plaisir ! Cela m'a rappelé cette tempête de neige de l'hiver 2013-14, alors que tous les adultes étaient terrés devant leurs téléviseurs et qu'un groupe de garçons bravaient le vent, le froid et la neige pour rire comme des dingues. J'ai fait pareil : glisser, jouer au hockey dans la rue (On ne voit plus guère cette activité...), tomber tête première dans la blancheur, être au coeur d'une guerre froide avec les idiots de l'autre rue, etc. Je crois que les enfants sont à l'épreuve du froid.
À bien y penser, les adultes qui patinent sur les étangs gelés, qui vont à raquettes et en ski ont sans doute gardé leur coeur d'enfant.
Photo ci-haut : Les glissoires de l'île Saint-Quentin, dans le delta de Trois-Rivières. Au cours de l'hiver, la route est arrosée et entretenue, devenant une longue patinoire. On peut en voir un petit bout, à gauche.
Commentaires
C'est très sain, la neige. Beaucoup plus qu'une canicule estivale. Pour les enfants, c'est comme toute chose, dans tout pays. Ils sont habitués et ne pensent pas qu'il puisse exister autre chose. Note bien que les températures de saison sont tolérables : - 15 à - 20. C'est moins pire que les -25 ou -30 qu'on a parfois.
Et la température ? ces enfants doivent être immunisés, saine activité contre les maladies ! j'aimerais bien voir ton balcon dommage ...
Bizenneigée !...
Il me faudrait un appareil photo pour vous montrer ma rue et surtout mon balcon, que j'ai négligé de nettoyer depuis décembre !
Cependant, je ne m'en plains pas, car je préfère l'hiver, saison calme, à l'été.
Merci de votre gentille participation.
C'est vrai que tu habites un pays de neige. Ici, en Nord-Cotentin, au nord-ouest de la France, elle ne tombe presque jamais. Les boules de neige, le traîneau et le nonhomme de neige, on ne connaît pas. Mais j'aime autant : j'ai été pris une nuit sous une tempête de neige, c'était dans les années 70 et, depuis, au premier flocon, je rentre ma voiture et je m'attache au radiateur ! A plus. Florentin.
Quand il neige, je sors, et je souris béatement. D'autant que si c'était monnaie courante quand j'étais gosse, c'est, ici, si rare maintenant !