La bande dessinée américaine n'arrive pas à la cheville des productions européennes. Cependant, il y a Charlie Brown et les Peanuts, en apparence très simple que j'apprécie énormément. Des débuts jusqu'à la fin, Charles Schulz dessinait pour les journaux, avec des bandes de quatre cases. C'est tout l'espace dont il disposait pour raconter une histoire avec son introduction, son noeud, sa conclusion. Au fil des années, l'homme y est arrivé avec une rare maîtrise.
Un autre point fort de cette BD : Les personnages ont tous des caractères très définis. Lucy qui gueule sans cesse, Linus l'intello qui ne peut se priver de sa couverture, Schroeder qui joue Beethoven sur un piano jouet, Sally la petite soeur émotive, Pepperment Patty la cruche à l'école, sans oublier Snoopy, le chien de BD le plus cinglé de tous les temps. Charlie Brown représente l'aspect normal de ce groupe de bizarres, malchanceux et complexé, gérant de la pire équipe de baseball de tous les temps.
Enfin, j'apprécie que l'on ne voit jamais les adultes qui sont pourtant nommés, tout comme j'aime le mystère de la petite fille rousse dont Charlie est amoureux et qu'on ne voit pas non plus. La seule erreur de Schulz a été la création du personnage Spike, frère de Snoopy, trop anecdotique.
Commentaires
Tu veux manger Charlie ?
Bonsoir Mario, ce que j'aime chez Charlie Brown, ce sont les "peanuts", surtout lorsqu’elles sont bien grillées....Bonne fin de soirée....