Avec mes histoires de roman, j'ai omis de parler de quelque chose que j'ai vu pour la première fois de ma vie, mercredi dernier. En effet, au terrain de baseball, un partisan de l'équipe adverse s'est présenté avec un coq. Un bébé, avec ses gamelles pour son eau et ses graines. Il a vite attiré l'attention... Son propriétaire a roulé 150 km avec le cher petit pour assister à la rencontre, bien que notre coq semblait davantage intéressé à bouffer. L'homme m'a raconté que son coq était gentil. D'ailleurs, quand il se déplaçait, il tenait le coq dans ses mains. En presque quarante années de baseball, je n'avais jamais vu une telle chose.
Deux trucs de ces récentes années sont aussi dignes de mention. En 2004, il y avait, au stade de Trois-Rivières, un couple pour encourager leur fils. L'homme et la femme se présentaient avec un gros chien. Pas trop étonnant, car ils n'étaient pas les seuls à le faire. Par contre, le cabot avait un réflexe amusant : il hurlait quand le public applaudissait, mais seulement dans un tel cas. Le reste du temps, il était tranquille. Aujourd'hui, dans le même stade, les chiens sont interdits. Tout est devenu interdit, dans ce lieu jadis si folklorique et maintenant tant grisâtre que je l'ai abandonné.
Toujours au stade, il y avait un lanceur du nom de Steve Dubé, qui habitait à la campagne. Belle occasion d'un petit voyage pour ses deux enfants, un bleu et une rose, autour de 8 ou 10 ans. Comme il y avait peu de spectateurs, de façon régulière s'élevaient deux petites voix : "Vas-y, papa!", "T'es le meilleur, papa!".
Commentaires
Oui ! Mais je crois que le coq vu là-bas était trop jeune pour l'emploi de réveille-matin.
Je vais souvent voir à la campagne les parents du mari de ma fille. ils habitent un bourg du centre de la France bien tranquille. Sauf que tous les matins à cinq heures, le coq de leur voisin nous réveillait sans pitié. Je l'aurais bien vu à la casserole. Mais, bon ...
Tu me fais sourire, jeune Elena !
Très beau coq partisan !!!