Vendredi le 3 juillet 2015, vers 13.15 heures, j'attends qu'il y ait moins de voitures pour traverser le boulevard Sainte-Madeleine, étant installé dans la zone pour piétons quand, très soudainement, une auto, stationnée tout près, fonce à vive allure en ma direction ! J'ai eu le temps de courir vers le trottoir, trébucher et me blesser, pendant que le conducteur a pousuivi sa route, sans arrêter. Un type aurait voulu me frapper qu'il n'aurait pas écrit un meilleur scénario.
Un genou erraflé, l'intérieur de ma main droite, puis le coude du bras gauche. Du sang partout ! Rien dans mon sac à dos pour assécher le tout. Je traverse vers le petit centre commercial, avance vers une caissière du supermarché pour lui demander si elle n'aurait pas un papier mouchoir à me donner, un essuie-tout. Vous savez ce qu'elle m'a répondu ? Elle m'a indiqué le numéro de la rangée pour en acheter. Je suis demeuré bouche-bée, mais un employé, tout près, a répondu à ma demande.
Comme je me rendais à la maison de retraite de ma mère, l'infirmière du lieu a désinfecté et placé ce qu'il fallait pour que la poussière ne s'infiltre pas sur ces blessures.
Il y a des journées, comme celles-là...
Commentaires
En effet !
C'est la réaction de la caissière qui me choque le plus, curieusement !
Le hic est qu'on ne connaît pas ces journées !
Il y a effectivement des jours où on ferait mieux de rester couché ...
Si j'avais eu dix ans de plus, je ne suis pas certain que j'aurais pu me jeter si rapidement vers le trottoir.
Monde de gougniafiers impolis !
C'est la civilisation RAFTA (Rien A Foutre Des Autres) !
Bonne journée Mario !