Dimanche le 26 juillet 2015, au parc du Moulin, à 15 heures 15, je termine le roman Le cochon de Bérangère, entrepris le 1 août 2014 au même endroit.
Parfois, l'ego chante : "Ouais! C'est magnifique! Je suis bon!", alors que d'autre fois, c'est plutôt : "M'ouais..." Ce roman se situe dans cette catégorie. Pour les deux bonnes idées : des courts chapitres de dix pages et des rares dialogues qui n'ont que quatre répliques. Ce que j'ai sur le coeur : des passages peut-être un peu vides et ternes. Mais ceci, je l'ai déjà pensé de certains de mes romans qui ont été publiés. Avec les relectures et le temps qui passe, ces défauts peuvent être gommés.
Cependant, j'ai un incroyable retard pour recopier le texte manuscrit dans son fichier informatique. Je ne me souviens pas en avoir eu un aussi imposant ! J'en ai pour des mois, avant de terminer.
Résumé : Bérangère est née à Paris en 1936, d'une mère québécoise et célibataire, alcoolique, inconséquente et artiste peintre déchue, qui doit lutter pour apporter le minimum à son enfant. En 1939, craignant une guerre, le frère de cette Jeanne va la chercher pour la ramener à Trois-Rivières, presque de force. Sur le navire, alors que s'éloignent les côtes de France, Jeanne fait promettre à Bérangère de revenir à Paris à sa place, comme si la femme savait qu'elle ne vivrait pas longtemps. Elle décède en 1945 et Bérangère est prise en mains par sa tante Renée.
Bérangère n'oublira jamais la promesse faite à sa mère. De ce fait, l'enfant, puis l'adulte qu'elle deviendra, parle toujours avec l'accent parisien, voue un culte à la France. À peine âgée de dix-neuf ans, elle contracte un mariage qui sera malheureux (Trois enfants et autant de fausse-couches en dix années, sous la férule d'un époux autoritaire.) Divorcée, Bérangère devient une femme d'affaires prospère et ses trois filles seront des réussites sociales. De plus, avec l'aide de son oncle Roméo, Bérangère travaille à faire reconnaître Jeanne comme une grande peintre des années 1920. Cependant, malgré l'amitié de son entourage et son succès au Québec, elle pense encore qu'il est temps pour elle de retourner vivre à Paris.
Bref, ce sont les étapes de l'évolution sociale de la femme, traversant des époques de changements. Le cochon du titre est une tirelire donnée en cadeau par le mari de Renée, pour les dix ans de l'enfant, lui disant qu'en économisant beaucoup, elle pourra retourner en France avec cet argent. Ce qu'elle fera d'ailleurs à quelques occasions.
Commentaires
Merci, mais il n'y a rien de poétique dans ce que je fais. Je suis un romancier.
Un plaisir de parcourir votre monde poétique.
amitiés kébécoises,
André, épervier
Bienvenue.
Merci pour l'histoire du roman !!!