Je ne veux pas faire mon rabat-joie, ni penser comme un vieux con, mais je me pose certaines questions. Les gens ont le droit de se rassembler pour festoyer. Le hic est que je pense qu'il y a trop de fêtes en peu de temps, que ce n'est plus festif, mais routinier.
Ces rassemblements ont lieu soit à l'île Saint-Quentin, soit au parc portuaire. Précisément en ligne droite avec chez moi. C'est lointain, mais le fleuve ne devient pas un élément pour bloquer les bruits. Ce n'est pas que ça me casse les oreilles, mais ça m'énerve ! Une chose est certaine : les feux d'artifice et autres pétards font peur à ma chatte, qui se sauve à toutes jambes pour se cacher.
Le scénario est le même, avec deux variantes. Les pétards ont lieu vers 22.30, puis un orchestre se met à jouer à 23 jusqu'à minuit et demi. L'inverse est de mise : la musique à 22.30, puis les boums autour de minuit. Toutes les semaines, assurément le samedi et le dimanche, mais parfois le vendredi ou même le mardi.
Un feu d'artifice et de la danse pour un événement important, je le conçois. La fête nationale du Québec ou celle du Canada, par exemple. Mais tout le reste du temps, de juin à la fin août ? Il me semble qu'un feu d'artifice, ça se mérite, cela doit être unique. C'est devenu une banalité du quotidien. Il y en a trop et c'est d'un ennui... Pfff...
Commentaires
Merci.
Comme j'ai écrit dans l'article, tout ça ne me casse pas les oreilles, mais c'est un grondement qui est toujours présent à la fin de chaque soirée. J'imagine que cela doit être épouvantable pour les gens habitant des quartiers plus près. Cela peut nuire aux bébés, aux vieillards, etc.
T'as vu mon articles sur le vieux français ?
J'ai le même sentiment que toi. Il n'y a plus aucun rituel, tout se fait tout le temps, c'est-à-dire n'importe quand. Et quand il s'agit de bruit, c'est insupportable.
C'est la même chose avec les rituels et les habitudes alimentaires. A telle fête on mangeait tel gâteau par exemple. Et on suivait les légumes et les fruits de saison : l'hiver on se languissait des premiers melons, l'été on attendait les salades d'hiver. Maintenant les gens ne savent même plus à quelles époques il serait "normal" de manger ceci ou cela, de célébrer ceci ou cela. Le monde vit dans un flux cahotique continu, sans tenir compte du temps et des bornes qu'il devrait marquer.