Une chose est certaine : tout le monde, mais profondément tout le monde déteste les répondeurs téléphoniques dans les lieux publics. Doublement certain : personne ne s'en plaint. Je viens de téléphoner dans une pharmacie pour parler à la gérante. Cinq minutes pour ce qui se faisait en cinq secondes jadis : "Si vous désirez parler au département des produits nettoyants, faites le 1. Si vous désirez parler à un tube de pâte dentifrice, faites le 2", etc. Eh bien, non, je n'ai pas réussi à parler à cette personne, bien qu'une femme m'ait répondu pour me dire "Un instant (c'est à dire quatre minutes), je vais vérifier." Dans certains lieux, l'opération est interminable et très complexe.
Alors, j'ordonne que tous ces appareils soient enfouis profondément dans le sol et que ces entreprises engagent une téléphoniste, qui va vous mener à bon port en cinq secondes. Certaines vont même parler avec le sourire. C'est tellement plus humain qu'une machine que tout le monde déteste ! Et puis, pour cet emploi, pas besoin d'une liste de qualifications. Une personne ayant eu du mal à l'école peut le faire.
Commentaires
C'est bien : Tout le monde est d'accord. Merci pour cette participation.
Tout devient aujourd'hui complexe. Au temps jadis, quand tu voulais un timbre postal, tu donnais ta pièce et on te le donnait tout de suite. Maintenant, il faut que l'employée inscrive la vente dans son ordinateur avant de te le délivrer. Deux fois plus de temps ! Et partout, c'est pareil. Sous prétexte d'automatisation, on complique tout !
C'est profondément détestable. Je n'ai jamais rencontré quiconque pour me dire : Formidable, ce répondeur !
Bonsoir Mario, Aujourd'hui il est impossible d'avoir une administration, une grande société ou un commerce sans passer par ces désagréables répondeurs, qui sont là pour empêcher les clients, consommateurs ou administrés à poser les questions qui fâchent...Bravo la modernité qui sous couvert de grande communication et devenu un désert !
Je voulais parler à la gérante de la pharmacie, mais la machine m'a nommé tous les départements avant d'arriver à la section "Personnel", lequel avait une dizaine de sous-sections, selon les tâches de chacune des personnes. Pénible, pénible, pénible...
Je partage ta colère (même si je ne comprends pas le contexte de pharmacie que tu évoques).