Je suis à la droite, au bout de la première rangée. Le frère directeur est au centre et, comme dans le cas de la photo précédente, je ne sais pas qui est l'autre religieux. L'institutrice était mademoiselle Bellemarre. Joie ! Marcel était dans ma classe, ce qui n'est pas arrivé souvent. (Troisième à partir de la gauche, près de la "Mademoiselle.")
Début d'une journée : 8 heures 30. La fin à 3 heures trente. Il y avait deux récréations, de quinze minutes. La première à 10 heures et la seconde à 2 heures 15 (je crois...). Il y avait une grande cour, mais pas tout à fait des jeux prévus pour les enfants, sinon une cage de grillage pour le baseball, puis des poteaux plantés au sol pour les garçons préférant jouer au "Ballon coup de pied", surtout en hiver. Frêle, je n'aimais pas ces compétitions. Je m'adonnais à des jeux comme les "Quatre coins" et les différentes variations de la tague. Tout simplement, la plupart du temps, je demeurais sage, échangeant des cartes de hockey avec les copains. Certaines maîtresses permettaient aux élèves méritants de sonner la grosse cloche. Quel grand bonheur, même s'il signifiait la fin de la récréation. Il fallait se mettre en rang pour rentrer dans l'école. Les plus âgés, ceux qui étaient en quatrième année, montaient un long escalier de métal pour atteindre le deuxième étage. Nous, les trop jeunes, avions hâte de l'utiliser, car cela nous démarquerait des "bébés".
Sur l'heure du dîner, nous pouvions jouer dans la cour ou, par des températures plus hasardeuses, dans la salle de récréation. Cette pause durait une heure. Les garçons demeurant plus près pouvaient se rendre manger à la maison, comme Marcel. Pour ma part, la distance était trop longue à franchir et j'apportais mon goûter, soigneusement préparé par ma mère.
Deux traditions : le salut au drapeau, chaque vendredi. Patriotisme avant tout ! Puis la messe du premier vendredi du mois, où nous avions la chance de voir les filles de notre âge, leur école étant située face au saint lieu. Cependant, c'était les bleus d'un côté et les roses de l'autre.
Commentaires
J'étais sur le point de tomber dans le vide,.
Bonsoir Mario, pour cette photo tu as failli être hors cadre....