Au Québec, au cours des années 1970, il y avait beaucoup de folklore. Beaucoup trop... Comme tant d'autres, j'ai eu un ras-le-bol du style, mais en 1975, je n'en étais pas encore là. Le disque que je préférais était le premier d'un trio baptisé Le Rêve du Diable. C'est d'ailleurs le seul disque de cette époque et du style qu'il me reste. Ces gars-là étaient festifs, ne se prenaient pas au sérieux. À ce moment-là, on pouvait voir des spectacles d'artistes avec un ou deux disques sur le marché pour aussi peu que trois ou quatre dollars. Le Rêve du Diable à Shawinigan ? Profitons-en! Alors, avec mon compagnon de spectacles, Gilles, nous avons mis le cap vers ce petit bar où se produisaient les héros du jour. Festif, on ne peut plus ! Le public consommait de la bière à n'en plus finir, dansait entre les tables, tapait dans les mains, chantait, et les musiciens faisaient la même chose. Le souvenir d'une grande fiesta de houblon !
Le fichier audio est un pot-pourri de deux chansons de camps de bûcherons, appelés les Chantiers : Les voyageurs de la Gatineau + La chanson du voyageur. Si vous désirez giguer davantage, suivez ce lien :
http://mariomusique.vefblog.net/11.html#Folklore_quebecois__Le_reve_du_diable
Commentaires
Bien sûr !
Vrai ? Ce qui est typique du folklore est qu'on peut changer les paroles et le sens.
Je connaissais la musique de la première chanson, mais avec un texte de chanson paillardes....
On ne peut être plus festif. C'est une inversion. Merci.
Ah ! délices de la langue française ! Si le contexte désambiguise souvent le propos (ce qui est le cas ici) je rêvasse en souriant devant ta phrase :
"Festif, on ne peut plus" avec ses deux sens possibles quand elle est écrite : on ne peut "plu" ou on ne peut "pluss" ah ce "plus" !