C'est en septembre 2008 que le roman qui deviendra Ce sera formidable est accepté par VLB Éditeur. La mise en marché était prévue pour septembre 2009. Pendant tout ce temps, j'ai économisé afin de me rendre au salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue, qui aura lieu à Val d'Or, du 27 au 30 mai 2010. Pas qu'une petite affaire : non seulement c'est loin, mais c'est coûteux. J'y tenais. Pourquoi ?
Parce qu'en mai 1998, j'ai eu un coup de foudre pour ce salon, pour le public de cette région. D'année en année, j'étais présent, et même en 2004, alors que je n'avais plus d'éditeur. Il y aura donc eu six années de silence abitibien pour moi et je ne pouvais m'empêcher de penser, à chaque mois de mai, que j'aurais pu être là-bas.
Mardi le 25 mai 2010 : il fait trrrrès chaud ! Température idéale pour de l'insomnie. Et voilà ! Le tour est joué ! J'ai dû dormir trois heures, pas plus. Je ne sais trop pourquoi à sept heures le mercredi matin, j'étais dans le parc de mon quartier à boire du café et à écrire un bout de roman. En arrêtant, j'ai pensé que beaucoup plus tard dans la journée, je serais à l'autre bout du Québec, dans une chambre d'hôtel.
L'autobus pour l'Abitibi avait son point de départ au terminus de Montréal. Alors, j'ai refait le trajet emprunté des centaines de fois dans ma vie : Trois-Rivières/Montréal. La photo ci-haut : le terminus de Trois-Rivières, vers 10 heures. Le véhicule arriverait quinze minutes plus tard. J'aime bien l'homme avec le chien.
Anecdote : je mentionnais ce passage de roman écrit au parc. Je ferai la même chose à Montréal, à Mont-Laurier et à Val d'Or.
En douze articles et photographies, suivez mon aventure !
Commentaires
Tout simplement un témoignage vécu.
Bonsoir Mario, les tribulations d'un gentlemen écrivain en partance pour l'Abitibi.....