Le 1 septembre, je termine la création d'un roman intitulé : Louis Roy : Mon espoir, ma vie, ma carrière. J'avais débuté à la fin d'avril. Quatre mois pour un texte de 300 pages, je puis vous assurer que c'est plus rapide que ma norme. De ce fait, je me suis beaucoup amusé, même si j'ai dévié de mon intention première, celle de proposer une parodie des livres autobiographiques.
Louis Roy est un personnage fictif qui, dès son plus jeune âge, désire rendre les gens heureux par la voie de chansons, de comédie, inspiré par son grand-père, un homme sans cesse de bonne humeur qui fait rire ses semblables. Même enfant, Louis ne pense qu'à une future carrière artistique. À force d'entêtement et de travail, il y arrivera à l'âge de dix-huit ans, début d'une carrière qui durera cinquante années.
Pianiste et chanteur de charme, Louis sera aussi comédien (à la télé, sur scène, au cinéma) animateur (télévision et radio), fondateur d'une troupe de théâtre (Le DDT : Des diables théâtraux), écrivain, producteur de disques, etc. Après un départ fulgurant, il connaît des échecs, des retours, mais demeure sans cesse un homme sympathique et honnête.
L'aspect parodique désiré au départ s'est estompé à mesure que le texte progressait. Je crois que je pourrai exploiter cet aspect avec les relectures et corrections. Cependant, je me suis beaucoup amusé à déformer des noms. Vous reconnaîtrez facilement les personnes qui se cachent derrière : Charles Traîner, Georges Brasser, Édith Splash, Léo Ferraille, Jacques Bref, Françoise Hardiesse, Joe Bassin, Robert Charlevoix, Félix Clair, etc. Mon nom favori est celui d'une comédienne, femme mariée à un monsieur Poisson et qui avait décidé de garder Joly, son nom de célibataire, faisant en sorte qu'elle était madame Joly-Poisson, et qui sera le personnage féminin principal, même si elle n'apparaît dans le roman que de façon sporadique.
Quitter la création d'un roman est toujours un moment triste, mais pas très longtemps, car j'ai l'habitude de commencer immédiatement la rédaction d'un autre. De ce fait, l'idée de Les Baveux était antérieure à celle de Louis Roy. Baveux, chers amis de France, est un synonyme québécois pour Agressif, Sans-Gêne, Impoli, etc.
C'est l'histoire d'un groupe de francs amis, adolescents et jeunes adultes, qui traversent les années 1970 en buvant beaucoup, en fumant de la mari, en vivant à 200 à l'heure du mauvais côté de la route et en se montrant odieux envers les adultes jugés "Straights".
Les années 1980 marquent la fin des fêtes infinies et les inséparables de jadis s'éparpillent partout au Québec, pour entrer dans le rang. En 2010, la tête pensante de l'ancienne bande retrouve par hasard son meilleur copain et les deux se lancent le défi de réunir les Baveux, véritable aventure complexe contre la logique, d'autant plus que ces gars (et cette fille) de plus de soixante ans se font baver par la rectitude politique. Ce sera rigolo, je crois bien. Ah : si le texte descriptif est en français standard, les dialogues sont en joual profond, avec son flot de blasphèmes et de vulgarités.
Commentaires
C'est mon aspect chat, qui font toujours la même chose au mëme moment.
Tu as raison, sans télé on ferait beaucoup plus de choses. Personnellement, je ne regarde la télé que pour le film du soir... si je l'ai déjà vu, j’atterris devant l'ordinateur. Finalement, je trouve toujours quelque chose à faire...
Je pense que tu es quelqu'un de très bien organisé.
Quand on n'a pas de télé, on a du temps pour beaucoup de choses !
Quant aux romans, j'en écris depuis l'âge de 16 ans et j'ai donc mes trucs et tout ça est devenu ma première nature et c'est pourquoi je peux les écrire avec relativement beaucoup de facilité,
Mario, tu es un stakhanoviste de la littérature Québécoise.....
Imagination galopante et énergie débordante, comme le souligne Maritxan. Quand trouves-tu le moyen de travailler pour gagner ce qu'il faut pour faire les courses ?
J'ai oublié de te dire... j'aime bien l'air attentif de l'enfant sur la photo !
Quelle énergie ! Quelle créativité !
Je ne sais pas comment tu fais pour alimenter une dizaine de blogs, écrire des livres, te promener avec ton chat, faire tes courses, répondre aux commentaires... et j'en passe ! Je n'ai pas fini de lire un article que déjà tu en écris un autre. Tout ça pour te dire que je suis toujours en train de rattraper mon retard. Ralentis ou je vais attraper un infarctus !
Bonne journée Mario ! @+