La quatrième claque sur la gueule est complétée : je n'ai plus d'éditeur. Gros-Nez le quêteux et Le pain de Guillaume n'ont pas atteint deux années d'existence. Manque de patience, le monsieur... Pas fait de promo, de plus. Pourtant, je n'ai pas le goût de mordre, car cet homme, des quatre que j'ai croisé, est celui qui a montré le plus grand respect pour ma plume. La mise en chantier jusqu'au jour de la publication a filé rondement, sans accroc. Je n'avais jamais rencontré une telle attitude bienveillante ailleurs.
Je ne sais pas si j'ai le goût de travailler pour préparer la cinquième claque sur la gueule. Envoyer un manuscrit, c'est coûteux et souvent vain, sachant que les 'comités de lecture' ne lisent pas la majorité des manuscrits reçûs. Ces gens demandent des documents papier. Pour le minimum qui accepte un texte par courriel, c'est davantage expéditif : une semaine et vous avez votre réponse négative, préparée d'avance, avec les formules d'usage.
Pourtant, j'ai toujours réussi à trouver preneur, mais après combien d'efforts et de frustrations ? Je suis désabusé, je l'avoue, et tout cet univers m'apparaît plus sombre que la noirceur. J'ai des choses plus agréables à faire, dans ma vie, comme, par exemple, écrire des romans.
Le livre ci-haut, ainsi que Gros-Nez, sera sans aucun doute pillioné au cours de l'année. Le cimetière de la littérature doit se sentir content de me connaître.
Pour quiconque désirant lire ces deux romans, il n'y a qu'à me faire signe et je vous enverrai le texte par courriel. Gratuitement.
Commentaires
Bonjour Mario,
Puisque tu le proposes si gentiment, je serais contente de lire ces deux romans. @+
Bien sûr. Dans la liste des mots-clefs, Livre et Lecture sont en caractère gras.
et toi lis tu beaucoup???
Triste de A à Z.
moi !!!lol
moi !!!lol
tant sollicités beaucoup lisent de moins en moins ......ce n'est pas mon cas et mon petit fils ne comprend pas que je lise autant mais mois je ne comprends pas le temps passé à jouer sur l'ordi !!conflit de générations !
C'est tout de même triste de voir son texte finir au pilon, quand on sais que ces livres pourraient être lu dans tout le monde francophone, encore faut-il faire la promotion...Mais aujourd'hui les éditeurs veulent surtout faire du fric et pas la promotion d'auteurs.....