Alors que mon ex éditeur m'annonce, le lundi, que Gros-Nez le quêteux et Le pain de Guillaume seront soldés, cela moins de deux années après leur sortie, l'autre ex-éditeur, celui de 2013, dès le mardi, m'annonce que L'amour entre parenthèses (Alias, pouah! Les Bonnes soeurs) a été retenu pour une série en format poche, à cause de ses bonnes ventes lors de sa sortie. Curieux, car l'an dernier, ces gens voulaient solder le livre et j'avais refusé l'autorisation.
Je ne refuse pas, mais j'aurais préféré que cet éditeur donne suite à mes démarches, au lieu d'expédier des refus deux jours après l'envoi, sous prétexte - tenez-vous bien - qu'il y a trop d'hommes dans mes romans. De plus, je n'ai jamais été trop enthousiaste face à ce roman, dont j'avais envoyé le manuscrit après six refus, pour la simple raison que le texte était plus court que mes 'briques' habituelles. Le monde de l'édition est une planète très curieuse. Ce sera la première fois que je serai en poche.
Commentaires
Holà ! Les concours et moi, hein... La société est trop axée sur les statuettes.
Pour quand le prix Goncourt ?.. ce grand prix en France a beaucoup de succès et couronne souvent de jeunes auteurs ... comme toi !
Bon dimanche.
Une consécration ? Je ne sais trop... De toute façon, consécration ou popularité, ça ne m'a jamais intéressé.
Les éditeurs ne sont pas des philanthropes, ni forcément des amoureux de la littérature, ce sont des commerçants, qui seulement surtout se faire des sous. Alors les auteurs, la valeur de leurs livres ou leurs états d'âme, il n'en ont souvent rien à faire. Hélas. Mais, bon, paraître dans une collection de poche, c'est tout de même une sorte de consécration ... Bon courage. Florentin
Depuis trois jours, il se passe beaucoup de remue-ménage avec cette histoire. J'y reviendrai sans doute plus tard.
Sacré Bonnes Sœurs !
Mais il rapporte profondément moins aux auteurs...
offre et la demande ....je préfére le livre de poche bien moins encombrant quand on voyage ....