Dans un de mes romans, une nouvelle maman se sent nerveuse à l'idée de sortir pour la première fois avec son bébé. Nous sommes en hiver et le nouveau-né est recouvert de tissus. En réalité, son désir de sortir est motivé par celui d'être remarquée, de voir d'autres femmes se pencher vers le landau pour regarder, se faire poser des questions, etc.
Je viens de vivre la même chose, à une dizaine de jours d'intervales. Au Dollarama, une jeune maman transportait un bébé vraiment petit dans un véhicule minuscule et je dois avouer que c'est ce dernier qui a attiré mon attention, car il ressemblait à un jouet. Mais la femme eut vite fait de me dire l'âge du poupon (sept mois), de me raconter que c'est son premier et qu'elle a à la maison un landau plus imposant. Ah, ne pas oublier de me dire le nom du chéri et de le couronner roi des areu areu.
En ce mercredi : même situation, cette fois au dépanneur. Une autre maman jeunesse était présente avec ses deux petits : un bleu et une rose. Cette dernière m'a fait sourire, parce qu'elle était toute menue. Alors, je lui ai demandé son âge (à peine deux ans) et la femme m'a raconté la biograpĥie de la princesse, même si je ne lui ai rien demandé de tel.
Tout ceci était charmant et me prouve que mon passage de roman était juste, même si, à ce moment-là, le tout sortait de mon imagination et non d'une anecdote vécue.
Commentaires
Tu sais, j'ai 61 ans et ma mère 92 et elle me présente encore comme "Mon bébé" et elle se prive pas pour dire qu'elle m'aime.
Très tôt devenu orphelin de mère, je n'ai pas l'expérience vécue de ce qu'est vraiment l'amour maternel. Mais, j'imagine que ce doit être un sentiment vraiment très fort ...
Même si je ne suis pas sociable, je crois que je suis observateur. Entre autres, j'aime espionnier les conversations dans les autobus. Tout ceci, volontairement ou non, finit par trouver place dans mes romans.
Bonsoir Mario, comme tu es curieux et que tu as le sens de l'observation...tu peux donc ressentir des situations et les écrire sans avoir de modèles....