Je vous ai déjà parlé en bien du roman écrit cette année, portant le titre de Grand-Regard et la lumière. Je viens de terminer la première relecture et j'ai eu une surprise : je n'avais jamais vu autant de maladresses dans un de mes textes! Bien sûr, quand le manuscrit est à l'état de création, je ne fais pas attention à cet aspect, ni lorsque je retranscris dans un fichier informatique. À la relecture, oui, il faut corriger. C'était plein, plein, plein de mots qui se répètent dans un paragraphe, sans oublier des éléments présents en page 30 et qui reviennent en page 88. Ouf! C'est certain qu'il faut une seconde relecture tout de suite.
Je fais ceci tous les soirs de ma vie. Que ce soit pour un roman récent ou un autre créé il y a dix années, et même pour ceux qui ont été publiés. C'est toujours pour moi un défi dans le but de la fierté de pouvoir me dire que j'ai écrit quelque chose de qualité. Ces relectures et corrections sont certes un travail. Il faut se concentrer, prendre son temps. Travail ne veut pas obligatoirement signifier emmerdement. Je le fais avec grand plaisir, même si je sais que personne ne lira ces textes un de ces jours. Exemple : Le pain de Guillaume a été créé en 2000, mais publié en 2016. Alors, il y a eu tant et tant de relectures, même si, pendant longtemps, j'ai pensé que ce texte allait demeurer dans mon ordinateur. Il fut un temps où des gens de mon entourage désiraient lire mes romans, mais plus maintenant ; ils attendent qu'ils soient publiés. Risquent de ne jamais lire la trentaine de manuscrits qui reposent dans mon ordi, parce que la publication, hein... C'est le dernier de mes soucis. J'ai eu ma leçon.
Par contre, le roman en cours, Quand on s'aime bien tous les deux, m'amuse beaucoup. Bien que j'en connaisse la finale et ai établi la forme des chapitres thématiques, je ne sais jamais ce que je vais écrire d'un jour à l'autre. Autant improvisé, voilà longtemps que je ne l'avais fait. Or, mes héros, Max et Betty, sont très sympathiques, ainsi que les deux personnages faire-valoir. C'est une histoire d'amour un peu cul-cul, mais, je crois, attachante.
PHOTO CI-HAUT : Mario caché derrière un arbre. Trouvez-le!
Commentaires
Exact, pour la spontanéité, qui est un langage parlé. Le langage .écrit ne doit pas l'imiter. C'est ce que les éditeurs m'ont apporté et je les remercie.
Bonjour l'ami ! Avant d'opérer tout recherche en forêt, il faudrait que tu nous fournisses tes mensuration (taille, poids, tour de taille, couleur des yeux et des cheveux etc.). On n'a pas des yeux d'aigle d'aigle. Hélas ! Pour ce qui concerne ton boulot, je me demande s'il faut tant corriger que cela? Sauf les erreurs syntaxiques ou orthographiques.Ce travail de reprise du texte doit, je crois, tuer une certaine spontanéité.Bon dimanche. Florentin
J'ai bien compris. C'est bien pour cette raison que je dis, "j'attendrai le temps qu'il faudra". J'aurais peut-être dû dire, "j'attendrai que tu sois prêt"... c'est mieux !
Tu sais, un texte, ce n'est jamais prêt pour une lecture avant deux années. Après les relectures initiales, j'y retourne des mois plus tard et voit ce que je n'avais pas noté en premier lieu.
Mon éditeur 2009 voulait rééditer en format poche mon roman publié en 1998 tel qu'il était alors, en ignorant mes corrections et modifications. J'ai refusé.
Pour ma part, j'aime te lire. J'attendrai le temps qu'il faudra "Grand-regard et la lumière". Je sais d'avance que ce livre va me plaire. Ton petit résumé avait déjà éveillé ma curiosité et donc mon désir d'en savoir plus.
Au sujet de la photo... si tu es caché derrière un arbre, on ne risque pas de te voir (à moins que ta corpulence soit supérieure à la circonférence de l'arbre, mais j'en doute, tu me sembles plutôt svelte) !