Auteur : Mario3
Date de création : 21-12-2014
Chercher un éditeur, partie 2
En dix jours, j'ai envoyé 40 romans à 19 maisons d'édiions. Je ne me suis servi de la poste que 5 fois ; le reste par courriel. Je ne compte pas les deux adresses qui passeront un peu plus tard par la poste, moyen qui coûte plus cher.
J'ai reçu des accusés de réception, avec les formules d'usage. Cependant, une éditrice a donné des signes timides d'intérêt, me posant trois questions. J'ai l'impression qu'elle a aimé les résumés et décidé de lire les manuscrits. C'est une réaction plus rapide que la norme.
De façon générale, les éditeurs mettent de trois à six mois avant de rendre une réponse, favorable ou non. Mes deux records extrêmes, il y a un certain temps : 3 années avant de me répondre et, à l'opposé : deux heures. Comme j'ai bonne mémoire, ces deux-là n'ont rien reçu de ma part.
Ma démarche précédente date de décembre 2014. En parcourant les sites de l'Anel et ceux des deux distributeurs, j'ai noté que certaines choses avaient changé : l'envoi par courriel est beaucoup plus présent. Certains accepent et le papier et l'informatique. Les enracinés au format papier sont les maisons de longue date.
J'ai aussi noté plusieurs équipes nées ces dernières années et qui sont des maisons minuscules, visiblement appelées à une fermeture. Aussi : un nombre incalculable d'éditeurs de romans jeunesse, de livres pour les petits et de bandes dessinées. Il semble qu'il y ait davantage de bouquins jeunesse que d'enfants.
En parcourant brièvement les sites, c'est facile de voir le créneau de chaque lieu. Il semble y avoir de moins en moins de place pour les romans "à risque". c'est à dire n'empruntant pas l'autoroute de la norme.
Ce que j'attends : une réponse favorable. Une seule. Voilà ce qui s'était passé en 2014.
Commentaires
Ce n'est pas le cas.
J'espère que tu ne vis pas que de ta littérature ! Ce serait top aléatoire. Florentin
Je commence à être habitué !
Les tribulations d'un écrivain québécois.....