TEMPÉRATURE : Un juillet de canicules continuelles, avec une majorité de 30 degrés et plus, et qui s'est prolongée début août. Il y a eu trois moments de pluie, dont deux au cours de la nuit, mais ne durant que dix ou quinze minutes. Insuffisant pour chasser la chaleur de mon logement. Ce n'est qu'autour du 15 août qu'il y a eu une journée de pluie. Depuis, c'est encore chaud, mais plus de 30 degrés. Pouah! Pouah! Pouah!
CHAT : Les animaux domestiques n'aiment pas les canicules. Monsieur Salomé était amorphe, se couchait sans cesse dans le couloir. Je lui passais une serviette humide sur le poil et il adorait, se retournait sur le dos pour m'inviter à le faire sous le ventre, le menton. Pauvre p'tit minou...
BRUIT : J'ai tenu des statistiques pour juillet et août. 18 feux d'artifice et pétards + 13 orchestres. Boum boum boum. Je n'ai pas compté les chiens qui aboient inutilement : continuel, en plus de la ronde des tondeuses à pelouse. Pouah!
BASEBALL ; Que deux fois. J'ai été frustré parce qu'à trois reprises, des rencontres prévues n'ont pas eu lieu. Et ce n'était même pas indiqué sur leurs sites. À ce niveau, ils semblent se ficher qu'il y ait des spectateurs ou non. Pas de musique entre les manches, pas d'annonceur maison : rien. Par contre, pour les erreurs d'exécution, hein... Champions!
EXTRA-TERRESTRES : Une des trois fois : il n'y avait personne sur le large complexe. Ni sur les terrains de baseball, ceux de soccer, pas même pour le hockey bottine. Aucun enfant pour jouer de gauche à droite. Totalement vide, cela en soirée. J'ai alors pensé que des extra-terrestres étaient descendus, à la recherche de spécimens pour des analyses.
ROMAN : Terminé un roman, débuté un autre. Aussi : début de juillet, mon éditeur 2015-16 me téléphone pour me signaler que les deux derniers livres seraient soldés, puis il m'annonce avoir changé d'idée sur ma personne et réclame d'autres textes, plus courts. J'ai gardé silence, avant de lui dire : "Vous jetez deux romans à la corbeille et en réclamez un troisième. Ne pensez-vous pas que ce nouveau, en cas de succès, serait utile pour faire vendre les deux autres ?" Le lendemain, il m'a répondu que j'avais raison. J'ai donc évité la mort du Pain de Guillaume et de Gros-Nez le quêteux, mais j'attends toujours ses nouvelles pour un autre. La plupart des gens à qui j'ai envoyé des manuscrits en avril dernier ne m'ont pas répondu. C'est bon signe. Quand il y a refus (sans lire) c'est habituellement plus expéditif pour recevoir un avis.
MON PASSÉ SE MANIFESTE : Une femme passe par mon éditeur de 2009 pour m'envoyer un courriel, disant qu'elle était à la recherche des romans de la série Tremblay et qu'elle ne trouvait pas Perles et chapelet. J'en avais deux copies à la maison et elle est venue de loin, avec sa maman, pour l'acheter. Je lui ai appris que la série comptait jusqu'ici huit romans, car elle croyait qu'il n'y en avait que quatre. Elles ont pris une photo ! La semaine dernière, un homme m'aborde dans l'autobus : "Mario Bergeron? Contes d'asphalte ?" Dans les deux cas, c'est très flatteur de se faire reconnaître pour des romans maintenant lointains et hors commerce depuis 2006.
LA PHRASE VEDETTE DE L'ÉTÉ : Au dépanneur, une jeune femme réclame à celle du comptoir d'aller à la toilette. On lui répond non. Alors, la victime s'est écrié : "C'est scandalisant!" Hmmm... Je n'avais jamais entendu un tel mot dans de telles circonstances...
L'ARRÊT ESTIVAL : Si tu ne produis pas un nouvel article, tu n'existes plus, même s'il y en a des centaines sur les sites. Des journées avec zéro visiteur. J'ai repris celui de la musique plus tôt que prévu et entretenu le blogue littéraire, qui n'intéresse que deux personnes, dont une femme d'une autre plateforme. Toujours le même truc et je commence à être las de tout ça. Aussi très fatigué de ces deux personnes qui ont plusieurs sites et envoient cinq messages consécutifs, poussant ainsi vers le néant des gens moins actifs et qui auraient besoin de cette visibilité pour attirer des visiteurs. Vous savez de qui je parle, n'est-ce pas ?
Commentaires
Il existe un mot pour ce type de hockey, mais je ne m'en souviens plus. J'ai écrit hockey bottine en souvenir de nos compétitions dans les rues, quand j'étais jeune. Se joue sans patins, en somme !
Livres difficiles à trouver en France ? Au Québec aussi ! Il y en aneore 3 sur le marché et pour le reste, il faut visiter les sites d'usagés. Perles et chapelet s'était vendu 6000 copies en France. Il en reste surement dans les usagés. Tu peux aussi passer par les bibliothèques publiques. S'ils ont un de mes livres, tu leur demandes de te le vendre. Si le livre n'est pas empunté souvent, ils les jettent à la poubelle.
Oui, les feux d'artifice et les orchestres, c'est en ville, sur le bord du fleuve, assez loin de chez moi. Comme j'habite aussi près du fleuve, il n'y a pas d'obstacles pour bloquer le son. C'est assez bruyant pour effrayer mon chat.
Le hockey bottine… du hockey sur macadam ?
Oui pouah ! les degrés en hausse aussi ici en France … pour les hommes comme pour les « Salomé »
18 feux d’artifice ? quand même pas dans ta ville ?
Le sport ? idem pour tout ici, dans mon village … pas d’info, sauf sur des panneaux au bord des routes, alors si tu ne sors pas … bah tu ne sors pas !...
L’éditeur ? Pouah !
Tes romans ? difficile d’en trouver certains en France …
La phrase de l’été ? Pouah !
L’arrêt estival ? si tu ne produis pas, tu n’existes plus dis-tu ? … mais c’est ton silence ici, qui m’a poussé à me rendre sur ton blog littéraire…
Oui, je sais que vous avez eu de grandes canicules en France. Certains usagers le mentionnaient. Ce n'est jamais rigolo, quand on prend de l'âge.
Bonsoir Mario, comme tu l'as si bien décrit c'est bien un été stupide....En Provence la température à dépassée les 39° allégrement et je n'ai donc pas fait grand chose cette année car pour la première fois ces température insupportent....