Mes écrits historiques, sous forme de publication, se limitent à un article dans une revue, une critique de livre dans une autre revue, puis deux participations à des collectifs, l'un sur l'histoire de la région des Bois-Francs et à deux chapitres dans le livre que vous voyez.
Cet ouvrage a été publié en 2009, lors des célébrations du 375e anniversaire de fondation de Trois-Rivières. Le titre est un clin d'oeil aux feuillets publiés par Albert Tessier au cours des années 1930 et qui portaient le titre de Pages trifluviennes.
Je ne sais pas trop si le public a fêté avec ceci. Il y a un texte mal écrit (Vraiment!) un autre interminable et les autres ont le défaut des historiens québécois : ils écrivent comme des fonctionnaires, sans style ni originalité. Hors les deux cas que je viens de nommer, le reste est assez bien, particulièrement ceux qui parlent du monde de l'éducation, dont un très original sur l'évolution de la gymnastique et des sports dans deux collèges religieux, l'un pour les garçons et l'autre pour les l'autre bande.
Les signataires, au nombre de treize, étaient des profs de mon univesité, des personnes étudiant au doctorat (ou ayant terminé récemment), plus un intrus n'ayant rien à voir avec notre noble institution. Le tout était supervisé par deux professeurs.
Je suis content d'avoir participé à ce livre, mais, paradoxallement, je ne garde pas un bon souvenir de cette expérience. Avant tout, je souligne que je suis le seul à offrir deux textes. Un des profs m'avait demandé si je voulais présenter un résumé de ma thèse de doctorat ou un autre sur le mémoire de maîtrise. J'avais répondu : "Ben... les deux!" Le mauvais souvenir est que ces deux signataires ne semblaient pas savoir ce qu'ils voulaient. En premier lieu, ils m'accordaient 25 pages, et, quatre mois plus tard, l'un bassait à 20. Ayant obéi à l'ordre, l'autre avait répliqué : "Mais pourquoi t'as enlevé ceci, cela ?" Bref, ils ont joué au yoyo avec mes nerfs, d'autant plus qu'au même moment, je travaillais sur le roman Ce sera formidable, publié la même année et que je trouvais plus important que ce boulot. Pour une rare fois, j'ai levé le ton, en ordonnant à une des personnes de me ficher la paix avec leurs changements. "Branchez-vous, hostie!" (Ou peut-être pire...) Tout ceci avait duré une année et demie, ce qui, à mes yeux, était interminable. De plus, une des personnes a changé des passages sans me le demander.
Douce vengeance : le livre a reçu deux critiques, l'une locale et l'autre nationale, dans une revue de renom. et les journalistes avaient cité mon texte sur les cinémas comme le plus intéressant de l'ensemble. Excellent pour l'ego car, bien sûr, je n'ai pas été payé pour ce travail.
Visitez mon site littéraire, avec des extraits de mes romans (publiés ou non) des secrets, des témoignages de ce que j'ai vécu. C'est intéressant et ne mord point. L'adresse est la suivante :
http://marioromans.vefblog.net/
Commentaires
Ce fut davantage casse-tête et long que pour un roman.
La plupart de ces textes sont intéressants, mais avec une écriture aride.
heureusement il y a quelques satisfactions ...