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Titre du blog : Mario Bergeron multicolore
Auteur : Mario3
Date de création : 21-12-2014
 
posté le 25-11-2019 à 06:50:24

Mary Pickford et moi

 

 

KATIE MELUA : Mary Pickford (2007)

 

Avant ces dernières semaines, le seul film avec Mary Pickford que j'avais vu était une production sonore de 1930. Jamais vue la comédienne dans sa forme classique de jeunesse, avec ses cheveux frisés. Mary Pickford fut la comédienne la plus populaire et la plus aimée de son époque. En découvrant ces productions, on comprend pourquoi : elle était très talentueuse et attchante. J'ai croisé quinze de ses films sur Tube, en omettant les courts métrages de la Biograph. Seulement trois de ces oeuvres n'ont pas connu ma faveur. Les autres étaient sans cesse très bien, et j'ai eu du mal à ne retenir que cinq fantastiques.

 

Ceci m'a permis de constater deux choses. 1)- Elle jouait presque toujours une fille plus  jeune que son âge réel. 2)- Les scénarios se déroulaient plus que souvent dans des milieux populos où les riches avaient le mauvaise rôle. Films comiques, avec des éléments mélodramatiques, j'ai surtout pensé que la plupart de ces productions pouvaient plaire autant aux enfants qu'à leurs grands-parents.

 

 

Je m'en voudrais de ne pas simplement nommer TESS OF THE STORM COUNTRY, MY BEST GIRL, DADDY LONG LEGS pour m'attarder à ce que je considère des films fantastiques, que je vous invite à découvrir.

 

 

 

POLYANNA (1919) : Une jeune fille sans cesse de bonne humeur, malgré des relations froides et sans amour avec sa tante, sème la joie autour d'elle, avant qu'un accident ne vienne freiner ses humeurs.

 

 

POOR LITTLE RICH GIRL (1917) : Mary, à 25 ans, joue le rôle d'une fille de... 11 ans. Enfant d'un couple riche, ne recevant ni amour ni attention, rêvant de pouvoir jouer avec d'autres enfants. Un terrible accident (encore?) fera changer les sentiments de son père et de sa mère à son égard. Un film touchant, quasi enfantin, avec d'étonnants effets spéciaux, vers la fin.

 

 

SUDS (1920) : Un contre-emploi pour la comédienne, jouant une femme laide et pas très futée, travaillant pour une minable buanderie d'un quartier des bas-fonds. Festival de mimiques tordues et une grande crédibilité dans son rôle.

 

 

HOODLUM (1919) : Une jeune femme vit dans l'aisance de la maison de son riche grand-père, mais choisit la contrainte de rejoindre son père, qui habite un quartier minable de New York, mais qui changera ses valeurs envers ses prochains. Les personnages de ce New York de tierce zone sont absolument juteux.

 

 

LITTLE ANNIE ROONEY (1925) : De nouveau un quartier pauvre d'une grande ville, où les jeunes bandits règnent en bandes. Mary joue la fille d'un bon policier et aime la bagarre avec des garçons. Son père est tué en fonction et le frère de Mary croit que le chef de la bande du quartier est le coupable, décidé à le mettre à mort. Mais les enfants découvrent le véritable coupable. Les enfants employés comme comédiens sont fantastiques! Une note rare : on y croise des Italiens, des Grecs, des Juifs, des Noirs, des Orientaux. Vraiment, Mary Pickford était incroyable avec ses poings et ses coups de pieds! Amusant, mais aussi touchant.

 

 

 

Mary Pickford est d'origine canadienne. Outre son travail exemplaire de comédienne, elle fut une femme d'affaires, co-fondatrice de la maison de production United Artists, ayant participé à l'élaboration des Oscars et après son dernier film, en 1933, travaillera pour la UA comme productrice et comme administrateure. Elle est décédée en 1979, âgée de 84 ans. Elle est aussi  à la base d'une fondation de bienfaisance et qui existe encore.

 

 

 

 

 

 

La chanson de Katie Melua relate la fondation de la United Artists, avec Mary Pickford, son mari Douglas Fairbanks (comédien) Charlie Chaplin (ami du couple) et DW Griffith, premier réalisateur de Mary, en 1909.

 

 

Commentaires

MarioB le 26-11-2019 à 19:59:08
Un long métrage des années 10-20, c'était 1 heure 30, parfois un peu moins, rarement deux heures.


Quant aux intertitres, sur Tube, ils sont bel et bien en anglais, mais je les lis rarement, car c'était fait en sorte de comprendre ce qu'ils 'disaient' sans avoir recours à la parole, qu'elle soit écrite ou parlée. C'était un langage universel, celui des expressions physiques.,
jakin le 26-11-2019 à 19:11:24
Un satisfecit pour la chanson...les films des années 20 faudrait que j'ai le temps de les regarder et pas en langue originale....