En réponse à cet article :
http://mario3.vefblog.net/43.html#Pauvre_petit_chat
Voici le nouveau chat de ma nièce Kathleen. C'est une femelle, du nom de Mady. Elle ressemble beaucoup à monsieur Salomé.
Je n'ai jamais été préoccupé par la température. Il fera le temps qu'il fera, voilà tout. Cependant, je sais que des gens regardent tous les jours le bulletin météo à la gnagnavision. C'est ainsi que je sais ce qu'ils disent, qui est loin d'une réalité logique.
Je viens de passer par le site Internet de mon équipe de baseball, où il y a un petit encadré météo, dont ils se servent au cours de l'été pour annuler les rencontres, en cas d'annonce de pluie. C'était écrit, en rouge et en gras, "ALERTE EN VIGUEUR." Oh, pensais-je. La curiosité étant ce qu'elle est... J'ai cliqué pour savoir quelle était cette alerte. On indiquait - 8 degrés et chutes de neige. Quoi ? C'est ça, leur alerte ? Une température normale de décembre ?
À mes yeux, on devrait indiquer une alerte pour - 30 degrés, avec du vent. Style faisant en sorte que les aéroports sont bloqués, que les routes sont embourbées. Pas un p'tit - 8 degrés ! Hé, j'écris ceci et la fenêtre de mon balcon est ouverte!
J'imagine que tout ceci fait partie de la peur télévisuelle. C'est leur langage : faire peur.
Je me souviens, l'an dernier, d'une femme dans un abri-bus, alors que je faisais les cent pas à l'extérieur. Elle m'avait lancé : "Grosse tempête, n'est-ce pas ?" Je lui avais répondu : "Il n'y a pas de tempête, madame. Il tombe de la neige, tout simplement. Ce n'est pas la même chose."
1. Florentin le 18-12-2016 à 12:06:51 (site)
Pas compliqué, s'il fait - 8° et, si en plus, il tombe de la neige, moi, je tombe raide mort ! Tout est relatif donc ! J'habite une région de France (au nord-ouest) où il ne gèle pratiquement jamais ! Dès que la température, s'approche du 0, on balise ! Bon, ne sors tout de même pas sans ton cache-nez ! A plus. Florentin
2. MarioB le 18-12-2016 à 13:20:40 (site)
Un cache-nez ? Jamsis eu en ma possession.
Le mois d'hiverr le plus froid est janvier, alors que les - 20, - 25 sont monnaie courante. Alors, un p'tit - 8, hein...
3. Nikole-Krop le 23-12-2016 à 19:16:27 (site)
Je préfère le très froid au très chaud, mais froid et chaud sont des notions relatives. Et disons qu'il m'arrive encore d'entrouvrir la fenêtre quand je dors, à cette époque, et sans volets.
4. Nikole-Krop le 23-12-2016 à 19:18:00 (site)
Quant à la météo, comme je n(écoute pas non plus, elle me joue des tours quand je vais au boulot, n'étant pas habillée en conséquence. Bah, de toute façon, le froid, ça réveille et ça raffermit, hi! hi !
5. MarioB le 24-12-2016 à 00:21:53 (site)
Nikole, moi aussi, je laisse un petit espace libre à la fenëtre du balcon, même en hiver. J'aime me promenader dans le froid. En fait, ce que je n'aime pas, ce n'est ni le froid ni la chaleur, mais le vent.
Merci !
7. Nikole-Krop le 24-12-2016 à 06:43:51
C'est bien joli, promenader, sans dèc !
Et le vent, je l'aime aussi !
8. johnmarcel le 09-02-2018 à 23:22:28 (site)
Petite vidéo trouvée sur YouTube... ce que quelques québécois pensent des parisiens dans la neige...
https://www.youtube.com/watch?v=47UO2MkocYI
Le mot Toune a trois sens, dans le langage populaire du Québec.
1)- Une chanson. Une déformation du mot anglais Tune. "C'est une toune populaire que je fredonne souvent."
2)- Désigne une femme grassette. "Ma soeur est une vraie toune." On utilise aussi Totoune. C'est encore plus gros...
3)- Désigne une fillette, grosse ou pas. "Elle est jolie, la toune de la photo ci-haut."
1. jakin le 14-12-2016 à 11:08:35 (site)
une Toune, voila une drôle de façon de dire qu'une femme est ronde ?
De 2004 à 2008 (Avec des poussières en 2003 et 2009), j'étais à la maison au stade de baseball de Trois-Rivières. Je m'y rendais - le plus souvent à vélo - près d'une quarantaine de fois entre mai et septembre. surtout pour encourager l'équipe senior. Je complétais avec les juniors, le vendredi, ne ratais aucune partie des séries éléminatoires des deux équipes. J'entrais avec ma bicylette, car la direction du stade me le permettait. J'avancais vers le casse-croûte et les femmes me servaient mon café, sans que je ne le demande. Je marchais vers le troisième but, m'installais sur mon trône, toujours le même siège.
En 2007, après l'élimination de l'équipe senior, j'étais content de voir les juniors (18 à 22 ans) en bonne position pour remporter le championnat. Un certain vendredi, les Aigles avaient gagné une rencontre spectaculaire, si bien qu'il y aurait une partie décisive, le lendemain, à Longueuil. L'annonceur maison avait alors dit : "Voyage au autobus demain pour les partisans. Inscrivez-vous au bureau." Pourquoi pas ? Voilà longtemps que je n'étais sorti de la ville et le prix demandé était abordable.
Les volontaires se sont retrouvés face au stade autour de 17 heures. Il faisait chaud. Le hic, au Québec, à la fin de septembre, est qu'il peut faire 20 degrés en après-midi et dix de moins en soirée. Prière de se vêtir chaudement pour faire honneur à Longueuil.
Dans un autobus plein de gens, un des organisateurs du voyage avait fait un tirage moitié-moitié. J'avais pensé : "Ah non... pas dans l'autobus..." Il s'agit de vendre des billets deux dollars. Un dollar demeure à la direction de l'équipe, pour donner un coup de main aux jeunes, puis l'autre dollar rejoint ceux des volontaires et un gagnant était tiré au sort. Ce fut moi! Pas une fortune, mais une somme bienvenue.
Vers sept heures, nous étions à Longueuil, ville satellite au sud de Montréal. Pas de stade : qu'un terrain. Ceci signifie surtout de l'inconfort pour les spectateurs. Il n'y avait que deux cabines de toilettes, une petite cabane en guise de restaurant. Longues files devant ces deux lieux! Par contre, leur terrain était très beau.
Nous nous sommes installés dans les estrades face au premier but. Ça criait, chantait, une clochette se faisait entendre, tout comme une trompette. Ambiance chaude, il le fallait bien, car la température était froide. Je ne suis pas resté en place. Je me promenais de gauche à droite. J'y ai rencontré le jeune couple responsable des PIB (Partisans inconditionnels de baseball) qui faisait la description informatique de la rencontre et avec qui j'avais collaboré au cours de 2007.
Bref, tout ceci était distrayant, amusant, et je n'ai guère suivi les étapes de la rencontre, tant il y avait des choses à voir et à entendre. Les Aigles ont gagné. Le seul championnat de leur histoire, bien qu'ils aient atteint la finale à quelques reprises, en sortant toujours perdants.
C'était la fête dans notre groupe. Tout le monde de retour dans l'autobus, un Aigle était monté pour lancer : "Aie, vous autres, le monde Trois-Rivières, vous êtes au boutte! Merci!" Ouais, ouais, ouais! La célébration avait continué dans le véhicule, sauf dans mon cas, car j'avais une fichue envie de pipi et le chauffeur n'avait pas voulu arrêter pour je m'exécute dans un champ.
De retour au stade, peu après minuit, je m'étais lancé vers la toilette. À cette heure, il n'y avait plus de transport en commun et j'avais marché la moitié de la distance et fait appel à un taxi pour me rendre chez moi. Un beau souvenir!
La photo a été prise par la jeune femme des PIB, pour mettre sur leur site Internet. Ce n'est pas très clair, mais on devine l'ambiance. Notez surtout comme ces partisans étaient chaudement vêtus. On ne m'y voit pas.
1. anaflore le 12-12-2016 à 02:38:12 (site)
pour nous le baseball c'est une autre planète .....bonne semaine
2. jakin le 12-12-2016 à 12:44:29 (site)
Voila un souvenir raconté avec beaucoup de ferveur pour un aficionados du baseball...expérience de supporter....
Jeudi, je me suis levé à 1)- 8 heures 2)- Midi 3)- 13 heures, et après mon repas, je me suis rendu compte que le sac de bouffe du chat arrivait à sa fin. Il fallait donc me rendre au 1)-Petit centre commercial du boulevard 2)-Station-Service 3)- Pizzéria, pour acheter un nouveau sac. Il tombait un peu de neige, 1)- Vrai 2)- Faux. En approchant du lieu, quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer, 1)- Ult Grabarkewitz 2)- Svez Grabarkewitz 3)- Ptre Grabarkewitz. Il devait entreprendre un voyage vers 1)- Shawinigan 2)- La Tuque 3)- Grand-Mère, et avait besoin d'un peu de nourriture à grignoter tout en conduisant. Je l'ai accompagné et il a acheté : 1)- Un poulet 2)- Deux sandwiches 3)- Un baril d'olives noires. Quelle joie d'échanger avec lui! Je lui ai souhaité bon voyage, puis j'ai acheté un sac de nourriture pour le chat. En sortant, il pleuvait : 1)- Vrai 2)- Faux. J'étais décidé à presser le pas, car j'ai eu du mal à traverser le boulevard car, soudainement, est apparu un 1)-Monstrusus Enormus 2)- Extra-terrestre mauve et gélatineux 3)- Petit chien blanc frisé. Pris de peur, j'ai vite fait de retourner à la maison, où le chat 1)-Dormait 2)- Ronronnait 3)- Se fichait de tout. Peu après, le téléphone a sonné et 1)- Je lui ai lancé des injures 2)- Je n'ai pas répondu 3)- Je l'ai débranché. Puis j'ai décidé d'écrire cet article.
LA PHOTO : Mario B, dans une vie antérieure.
LE FICHIER AUDIO : 1)- Charles Aznavour 2)- Françoise Hardy 3)- Dupont et Dupond
1. Florentin le 09-12-2016 à 11:53:48 (site)
J'ai des réponses, mais pas toutes évidemment. Certaines ne peuvent être qu'aléatoires. J"'ai cependant un certitude absolue. Tu étais drôlement belle dans ta vie antérieure ! Bon week-end. Florentin.
2. jakin le 09-12-2016 à 12:25:25 (site)
Salut Mario, La photo est splendide, le son et iconoclaste et le texte m'a fait rire aux éclats...tu as donc passé une bonne journée dans la dérision, c'est celles que je préfère....
3. MarioMusique le 09-12-2016 à 13:43:24 (site)
Faut s'amuser, parfois.
4. Nikole-Krop le 11-12-2016 à 02:57:48 (site)
3-1-1-1-1-2-2-3-3-2, fastoche.
(Et arrête de fumer la moquette, à ton âge faut bichonner ses neurones !)
5. MarioB le 11-12-2016 à 12:16:45 (site)
Nikole, je 1)- te remercie 2)- te salue 3)- bisoubisoubisoubisou
En 2016, j'aurai navigué dans la création de trois romans : celui qui avait été débuté en 2015, un roman complet, puis celui que j'ai commencé le 1 septembre dernier et que je terminerai sans doute en mars ou avril 2017. Je suis content de ces trois textes. Ne rigolez pas : il m'est arrivé de me pencher sur des fictions qui ne m'enthousiasmaient que tièdement. Depuis deux années environ, j'ai ajouté un élément nouveau : les dialogues qui se limitent à quatre interventions. Une bonne idée : ces courts dialogues deviennent ainsi beaucoup plus significatifs que ceux ayant davantage de répliques. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas pensé avant.
Le roman en cours s'intitule Les Baveux. J'approche de la moitié. L'histoire de six grands amis de la seconde moitié des années 1970 qui ne vivent que pour le rock, la bière et la drogue légère. Ils sont solidaires, partagent tout, mais ce sont des bigres de provocateurs. Le personnage central et narrateur est Intel, diminutif de Intellectuel, surnom donné par les autres car mon héros avait réussi à obtenir un B - dans un cours de français. Les autres sont : Joyeux, le plus extrême de la bande, le Bloke, complexé, Pepère, aimable et nerveux, Sauvage, un taciturne, puis le seul personnage féminin : Baril. En premier lieu, je croyais qu'une seule fille serait une lacune, si bien qu'il y en a deux qui apparaissent pour disparaître le temps d'un demi chapitre. Baril prend toute la place !
La narration du roman est en français standard, mais les dialogues sont en joual profond, avec les prononciations phonétiques, ses vulgarités et un fleuve de blasphèmes. Le roman rend aussi hommage au Rio, la boìte rock de Trois-Rivières la plus tordue de l'époque et ancien fief de votre humble serviteur.
Malgré la solidarité de ces amis, la vie adulte naissante les rattrape et la bande s'éparpille, si bien qu'Intel, en 1982, se retrouve seul devant les ruines du Rio rasé par un incendie.
Des années plus tard, au début de la soixantaine, Intel revoit par hasard Pepère, inchangé. Les deux se mettent en tête de retracer les autres, pour célébrer l'amitié de jadis. Défi difficile, mais ils y arrivent et les gars (et la fille) sont demeurés fidèles à leurs idéaux de jeunesse, mais il manque Joyeux, le plus dingue de la bande. Quand enfin ils le retrouvent, ils auront une très désagréable surprise... Notez que ce roman se termine en 2022, année où les jeunes d'autrefois auront atteint l'âge légal de la retraite. J'ai réussi à dessiner une histoire d'amour inavouée entre Baril et Intel. Nos ex-jeunes, si provocateurs jadis, passeront ces récentes années à se faire provoquer par la rectitude politique. Baveux est un mot québécois pour désigner les provocateurs.
La photo : Mario ado, avec la bouteille de bière et la musique. Le fichier audio : la musique du Rio : Deep Purple et Highway Star.
Un extrait : l'arrivée de Baril, alors que les garçons tentent de former un groupe de rock, même si un seul sait jouer d'un instrument.
Comme je ne sais même pas tenir une basse, j’ai pensé devenir chanteur, parce que je peux prononcer les mots anglais sans trop d’accent et que je connais par cœur les paroles de nos chansons favorites. Les gars ont éclaté de rire. Au fait, avec quel argent je vais acheter un instrument et qui va me montrer le fonctionnement?
« Comme chanteur, j'verra' une fille.
- Les plottes, c’est un hostie de paqua' de troubes.
- J’pense à Baril, la p’tite grosse qu’éta’ dans l’show de théâtre, en mars dernier. Tu t’souviens, Joyeux? Est dans deux de mes cours pis à me semble trippante.
- Ça c’est vra', Intel! À blow aussi capotée que Janis! Penses-tu qu’à suce? »
Les gens de ma génération collaborent tout le temps, même si le plupart ne mènent pas à bout les projets auxquels ils adhèrent avec enthousiasme. Par contre, les gens de théâtre ne laissent jamais prise. Cette pièce avait des parties ballet-jazz, des chansons et même des gars des sports, qui construisaient le décor pendant que les comédiens jouaient. Tout le monde avait adoré cette Marie Boulanger, non pas à cause de sa beauté ou de son physique, mais parce qu’elle avait interprété deux pièces qui avaient mis tout le monde au tapis, même le directeur de l’école.
En classe, elle mâche de la gomme, porte des jeans (même si c’est interdit), parle tout le temps et est sur le point de donner une dépression nerveuse au prof de biologie. Quand je lui parle du projet, elle arrête de mâcher puis fait : « OK. C’est quand, vos pratiques, pis où? Allez vous faire des tounes heavy? » Pas d’autres questions, d’enquête. Confiance aveugle. Quand je lui dis que je ne sais pas jouer de la basse, elle avale sa gomme, puis en sort une autre de sa poche et fait : "C'pas dur : poum poum poum. » Tout ça ne durera pas longtemps, mais on pourra avoir du plaisir, boire de la bière, fumer des bons joints et ce n’est sûrement pas mal d’avoir une fille dans notre bande. Je sais qu’elle est aussi baveuse que nous. Le prof de bio pourrait en témoigner devant un juge.
« Tu suces-tu?
- Pas des queues de trous d’cul de ton genre. J’t’icitte pour chanter, stie. T’es qui, toè?
- Le drummeur. J’m’appelle Joyeux Noël.
- Pis moé, chus Bonne et Heureuse Année. »
Du regard, elle cherche les instruments, ne voyant qu’un orgue qu’un fond de grenier refuserait. « T’inquiètes pas, on va finir par en acheter. Sauvage est pas arrivé. Y’a une belle guétâre électrique. » Le séminariste se présente et commence à jouer J’entends frapper. Baril chante tout de suite et chacun sourit. Par contre, pour notre essai en anglais, elle ne connaît que le refrain. « C’pas grave. Attends dans un an, ça va être ben mieux. » Baril ne demande pas de justification, réclame plutôt une bière, puis écoute ce qu’ils racontent : des mélopées admiratives sur les grands guitaristes du rock. Le Bloke lui demande la liste des pièces qu’elle aimerait interpréter. À minuit, nous nous rendons au Rio pour vider des bouteilles et remplir les cendriers.
1. anaflore le 06-12-2016 à 01:20:07 (site)
c'est autobiographique?bon courage pour continuer bonne st nicolas
2. MarioB le 06-12-2016 à 01:56:40 (site)
Non, ce n'est pas autobiographique. Cependant, il y a toujours des choses personnelles qui s'infiltrent dans les romans, comme le Rio, dans le cas présent. Le surnom de Baril, pour une fillle, était celui d'une demoiselle connue à ce moment-là.
3. jakin le 06-12-2016 à 12:34:04 (site)
Bon, la musique est excellente...Pour le livre il va falloir attendre la fin et la publication...Mais le petit extrait est prometteur....
4. anaflore le 06-12-2016 à 13:29:28 (site)
mon gendre me fille et les 5 enfants sont "la famille rio""et c'est leur nom lol
5. MarioB le 06-12-2016 à 16:09:13 (site)
Tu sais, Armand, je n'écris pas des romans pour qu'ils soient publiés. Celui-là est trop à rebrousse-poil pour intéresser ces gens. Il peut aussi se passer deux années avant que le texte, relu et corrigé, soit à ma convenance.
Merci !
6. Florentin le 07-12-2016 à 16:28:00 (site)
Trois romans dans l'année ! Tu ne fais que ça ! Est-ce que c'est facile au Canada de vivre de sa plume ?
7. MarioB le 07-12-2016 à 17:48:03 (site)
Vivre de sa plume au Québec ? Impossible : la démographie est trop petite. Ceux et celles prétendant le contraire sont des menteurs.
Je ne fais pas que ça, Florentin. Pas plus d'une demi-heure par jour. Par contre, c'est tous les jours. En soirée, je fais des relectures de romans terminés, afin de les modifier, de les améliorer.
Pis, Gédéon ? Penses-t'y awère dé bonnes récoltes c't'année? Quessé t'a sumé ? Des pikaques ? Moé, j'ai sumé d'l'avouène. Ça s'vend ben, au villâge. C't'u vra' qu'ta vache a mis bas? 'Faut dire qu't'as un bon beu. Moé, j'ai ben d'la misére avec mon joual. Y tire d'la patte. En twé cas, si t'as basoin d'aide pour r'monter ta clétûre, t'aura' qu'à me l'fére sawaire pis m'as êt' là, avec Pétrus, mon grand gars.
Don daine la ridaine ton ti ton ton la ridaine a pis qu'à lour lour lour.
¨
Pis, Émerentienne? Ça va t'y ben à meuson? Ton plus p'tit, y doué awaire commencé à l'école du rang. Ton hardin, y'é t'y comme y faut ? T'as les meilleures tamates du canton! Penses-tu faire d'la giblotte ou ben une tarte à farlouche? Dans cuisine, t'é une créature dépareillée, Émerentienne! Bon ben, à r'vouéyure là! Prends ben soin d'toé!
Tra la la pis tou pis tou la la la et pis à là là boom boom. Ah tra la la pis tike la bom bom boum.
Nouelle s'en vient vite! C't'année, m'as r'cewaire la parenté! Ma femme, à fricotte ben gros, avec mé' grand' filles. Des tourtières en masse! Mon gars va descende' du chankier ousqu'y bùche pour l'jobbeur angla'. Ben dùr d'manger des binnes pis du ragout d'poche, d'dormir d'un bed à beu. Pepére Hormisdas va êt' là. J'te dis qu'y en conna'. des chansons à répondre! Pis mon oncle Dâvid va v'ir avec son zigneux! L'meilleur calleur du canton! Tu viendra' faire un tour pour danser un set carré pis les rigodons itou !
Ta ra ta ra ta zoom zoom soin soin pis ta da là là lo lo lo lé.
1. anaflore le 04-12-2016 à 01:18:22 (site)
tu aurais du chanter c'est du patois mais on comprend
trés classe cette famille :on pose en habits de dimanche!!
3. johnmarcel le 04-12-2016 à 06:44:47 (site)
https://www.youtube.com/watch?v=y1zRLM0-MXg
"L'hymne National" du Nord-Pas-de-Calais...
4. Florentin le 04-12-2016 à 12:23:26 (site)
Tous les folkoresdu monde (dans le bon sesns du terme) se ressemblent. Je crois reconnaître là les paysans de mon enfance. Quelque chose qui a disparu, mangé par un modernisme à tout crin. A plus. Florentin
5. MarioB le 04-12-2016 à 17:38:22 (site)
Exact ! Je dirais que c'est du langage paysan de la fin du 19e siècle.
6. jakin le 05-12-2016 à 12:40:52 (site)
Une belle pièce de folklore qui a l'avantage d'être universelle...aussi bien en terre canadienne qu'en terre berrichonne, j'ai même reconnue un tempo du folklore sicilien....
7. MarioMusique le 05-12-2016 à 15:06:28 (site)
C'est de Philippe Gagnon, qui avait collaboré avec Robert Charlebois, en 1968.
Monsieur Salomé a eu 1 an en novembre (J'ignore la date précise.) Après avoir passé seize années avec la chatte précédente et quatorze avec l'autre, j'avais oublié que le développement d'un petit chat se faisait à une grande vitesse. J'avais aussi oublié ce qu'était un mâle. Moins discret qu'une femelle... Je dirais davantage affectueux. Sauf que celui-là a souvent fait preuve d'un sale caractère, mais je crois que ces faits font partie de son développement.
La période châton est marquée par deux activités : dormir et jouer. Mais s'amuser de façon spectaculaire. Aussi : une immense curiosité pour quoi que ce soit, ce qui l'a incité, par exemple, à se précipiter dans la baignoire trois fois et à se lancer dans le vide, de mon balcon à la pelouse (deux étages!)
Ensuite, il y a eu, l'été dernier, la phase "Je te prouve que j'existe", cela en mordillant et en griffant. Je n'ai pas tellement aimé cette période...
Maintenant, il s'est calmé, tout en gardant des éléments des deux phases. Par exemple, lorsqu'il est entré chez moi, quand je me couchais, il aimait se lancer contre moi pour ronronner. Il le fait encore, sauf que son poids a quadruplé et que ce n'est pas toujours rigolo de tenter de dormir avec un chat lourd contre les cuisses ou tout près de mon visage.
Il joue encore. Cependant, il est devenu plus sélectif. Les petits jouets de son enfance, il les a délaissés pour des machins plus imposants. Cette semaine, je lui ai acheté une petite souris de poils qui fait Hi Hi Hi Hi quand on la bouge. Monsieur Salomé a été très impressionné par ce bruit. Amusant de voir sa réaction. Moins dròle quand il a décidé de lui administrer des coups de patte au coeur de la nuit... Mon sommeil, hein!
L'automne et l'hiver, il ne sait pas ce que c'est. Désireux de prendre l'air sur le balcon, il gratte la vitre vivement avec ses griffes et c'est agaçant, d'autant plus que ce geste va briser la vitre. Quand je lui ouvre la porte, c'est pour sortir douze secondes et constater que c'est froid. Alors, il rentre, mais recommence cinq minutes plus tard. Il donne aussi des coups de patte dans mon dos quand je suis assis. Je suis ainsi devenu un sursaut.
La vie de parent d'un chat n'est pas de tout repos, mais je ne saurais m'en passer.
NB : Il y a un mensonge, dans cet article. Trouvez-le !
2. jakin le 01-12-2016 à 23:15:55 (site)
Bonjour Mario, tu es devenu blog du moment...te voilà à l'honneur pendant 15 jours, mais tu aurais plutôt vu ton blog musical mis à l'honneur....Le webmaster de vefblog ne doit pas être un mélomane ? Compliments, le choix est mérité....
3. MarioB le 01-12-2016 à 23:48:35 (site)
Je ne crois pas que ce genre de chose attire des visiteurs.
4. koba le 02-12-2016 à 05:26:29 (site)
bonjour suis nouvelle ici ,votre blog est superbe
pour le chat moi j'ai un chat qui vie dans la maison un chaton trouvé il y a 6 ans
bien j'ai jamais toucher il me regarde me parle mais pas touche
voila pour aujourd'hui
amitié du vaucluse
5. MarioB le 02-12-2016 à 08:39:17 (site)
Merci et bienvenue ici et sur cette plateforme, un endroit idéal !
6. Maritxan le 03-12-2016 à 07:37:22 (site)
Pour répondre à ta question :
Je pense que les griffes d'un chat n'ont aucun impact sur une vitre.
On voit mieux ton chat sur cette photo. Très beau poil gris cendré.
7. banga le 03-12-2016 à 08:39:58 (site)
Bonjour Mario félicitation pour être le blog du moment et très bon anniversaire à Monsieur Salomé , il est très beau ce chat allez très bon week end les amis de l''autre coté @+
8. MarioB le 03-12-2016 à 13:32:38 (site)
Ah ? Pas de dégats sur la vitre ? Content de l'apprendre ! La photo a été prise en juillet. Il est plus imposant, aujourd'hui...
9. Florentin le 04-12-2016 à 12:28:43 (site)
Je ne pense pas qu'un chat ait envie de se jeter du deuxième étage. Ce ne serait pas a ce mensonge ? Pas de doute, tu sais bien mentir ! Parce que je suis pas sûr que ce soit ça
11. Maritxan le 04-12-2016 à 15:21:29 (site)
@MarioB:
À voir ta réponse, ta vitre aurait subit quelques dégâts. J'étais pourtant persuadée que des griffes de chat ne pouvaient pas briser une vitre. Je crois que je viens de trouver la réponse... Salomé (l'autre) avait quinze ans et non seize.
Si ce n'est pas ça ton mensonge, je donne ma lange au chat !
12. Maritxan le 04-12-2016 à 15:26:19 (site)
@MarioB:
À voir ta réponse, ta vitre aurait subit quelques dégâts. J'étais pourtant persuadée que des griffes de chat ne pouvaient pas briser une vitre. Je crois que je viens de trouver la bonne réponse... Salomé (l'autre) avait quinze ans et non seize. Si ce n'est pas ça ton mensonge, je donne ma lange au chat !
@+
13. MarioB le 04-12-2016 à 17:34:43 (site)
Florentin : raté ! Ce chat s'est bel et bien lancé en bas de mon balcon !
J'ai écrit 16 ans pour faire un chiffre près de la réalité. Elle était à 6 semaines d'avoir 16 ans.
Bof... Voici le mensonge : Croyez-vous qu'un petit jouet qui lance des petits cris puisse me tirer de mon sommeil ?
14. Maritxan le 04-12-2016 à 18:11:03 (site)
@MarioB:
On ne sais pas "nous" si tu as le sommeil léger ou pas ! C'est de la triche !
Je vois que mon précèdent commentaire est en double, tu peux en supprimer un, si tu veux.
15. MarioB le 04-12-2016 à 18:40:08 (site)
Faudrait qu'il soit profondément léger, ce sommeil pour être réveillé par une petite souris plus menue que ma main...
16. Maritxan le 05-12-2016 à 12:31:21 (site)
" On ne sait " avec un "t" a la fin, bien sûr ! Où avais-je la tête ? Quoi qu'il en soit, la liste des commentaires s'est bien rallongée entre-temps. Presque un exploit !
Depuis longtemps, j'ai un site musical sur cette plateforme. Je dois avouer que c'est ce que je préfère mettre en scène. Le hic est que c'est devenu très démoralisant... Il fut un temps où j'avais trois participants, mais maintenant, il n'en reste plus qu'un. Pour l'effort que je mets à tenter de présenter des articles divers et, je le crois, intéressants, cela commence à devenir lourd de se rendre compte que ça n'intéresse qu'une seule personne.
C'est bien de la musique qu'il y a là-bas. Pas de TuTube. La musique, c'est fait pour écouter, et non pour regarder. Tous les styles sont abordés, sauf le classique et le zizique de variété (avec violons). Dans la colonne de droite, il y a des liens menant vers des styles. Les mots-clefs sont des décennies, ce qui vous permet d'écouter des chansons issues de périodes précises. Je parcours toutes les époques, de 1900 à aujourd'hui. La plupart des articles présentent une chanson, mais il y en a avec plusieurs, surtout quand je fais un article thématique. Par exemple, il y a quelques semaines, j'avais présenté l'histoire de la musique de la Nouvelle-Orléans et il y avait dix chansons par article. Jusqu'à ce jour, il y a plus de mille pièces musicales.
Au plaisir de vous rencontrer sur ce site et d'échanger aimablement avec vous. Voici le lien :
1. jakin le 28-11-2016 à 12:34:25 (site)
Mario, je compatis à ton désespoir pour le peu d'intérêt que l'on porte à ton blog musical...il semble que la culture de la musique soit inaccessible à la majorité, mais pourtant c'est à travers la musique aussi que l'on comprend l'évolution d'une société....pas de découragement ! Tu transmets sans arrêt des connaissances qui resteront sur la toile....
2. Florentin le 29-11-2016 à 05:26:36 (site)
J'avoue, je ne mords pas. C'est un domaine dans lequel j'ai tellement de trous que je suis largué dès qu'on parle styles, technique, histoire, chanteurs, etc. Je suis comme la plupatt des gens. Je flashe sur une chanson, un air, et j'inscris sur un répertoire pour réécouter de temps à autre. La musique classique me parle davantage. Sans doute en reison de mon éducation hyper-classique elle aussi. Bonne journée. Florentin
3. Nikole-Krop le 29-11-2016 à 15:41:05 (site)
J'avoue que j'ai décroché, progressivement. Tu sais, c'est un peu comme des encyclopédies que tu as dans ta bibliothèque : tu sais qu'elles sont là et que tu pourras toujours y aller. Et le temps passe et tu fais autre chose, mais chez toi les tomes s'alignnt. Trop de choses, pas assez de temps, et bien des choses auxquelles je n'ai pas trop accroché depuis un moment, je l'avoue. Alors ne m'en veux pas trop, tu sais, les journées n'ont que 48 heures, et c vite passé ... :-(
4. MarioB le 29-11-2016 à 17:18:37 (site)
C'est que la musique est si importante, dans ma vie...
Merci !
5. anaflore le 01-12-2016 à 07:27:27 (site)
moi je suis admirative de voir comment tu arrives à gérer ce blog musique mais j'ai une préférence pour tes photos anciennes
bravo pour le blog du mois
6. MarioB le 01-12-2016 à 15:25:07 (site)
Anaflore : j'ai une liste de sujets musicaux à aborder et un fichier de plus de 200 chansons qui pourraient être présentées.
7. anaflore le 02-12-2016 à 02:54:39 (site)
^tu pourrais en faire un dico de référence toi l'écrivain
8. MarioB le 02-12-2016 à 04:24:47 (site)
C'est facile, maintenant, de trouver tout ça sur Internet.
9. Maritxan le 02-12-2016 à 18:17:06 (site)
Je ne t'ai pas laissé tomber Mario. Je suis presque tous tes blogs avec beaucoup d'intérêt. Je ne laisse pas toujours un commentaire pour la bonne raison qu'une fois que j'ai fait le tour de tes blogs et que j'ai écouté la musique que tu nous proposes, je n'ai pas toujours le temps de te faire un petit mot qui ressemble à un vrai échange. Tu es le seul sur cette plateforme que je visite régulièrement. Comme je te l'ai déjà dit sur un de mes commentaires, tu es un blogueur très prolifique et de ce fait, je n'arrive pas à te suivre comme je le voudrais. Moi-même, j'ai très peu de commentaires sur mon blog, tu es souvent le seul à m'en laisser un. Bref, tout ça pour te dire de ne pas te décourager. J'admire ton travail et je regrette de ne pas avoir autant d'aisance que toi pour écrire. @+
10. MarioB le 03-12-2016 à 00:37:19 (site)
Merci bien. Cet article visait surtout à attirer d'autres gens.
12. banga le 03-12-2016 à 08:44:59 (site)
Re Mario B continue comme ça tes articles sont très , intéressants et très bien détaillés bon il vrai que les gens aiment bien la musique et ton blog mais bon qu'une petite visite sur leur blog et de placer un com sur le contenu est bien , je pense que l'on est là pour partager nos idées que se soit bon ou mauvais lol @+
C'est en mars 1995 que j'ai commencé la création de Mademoiselle et le petit homme, qui deviendra la seconde partie de Perles et chapelet, lors de sa publication, en 1999. Le sujet était la lutte pour la survie de Louise Tremblay, responsable du petit restaurant familial, cela pendant les années de la grande dépression de la décennie 1930. La crise, c'est une chose ; la crise à Trois-Rivières, c'est autre chose. À la recherche d'exactitude socio-historique, j'avais parcouru à peu près tous les numéros du journal local, entre 1930 et 1935.
Bien sûr, j'étais au courant de cette idée d'envoyer les chômeurs sur des terres de colonisation en Abitibi et au Tèmiscamingue. Par la voie du journal, cet aspect a pris un nom : Montbeillard, village de colonisation né en 1932 et en grande partie habité par les malchanceux de Trois-Rivières. Outre les articles de propagande, les colons installés là-bas donnaient un autre visage à la situation, comme, par exemple, ce groupe d'hommes et de femmes réclamant de l'aide aux gens de Trois-Rivières, parce qu'ils manquaient de tout. Il y avait aussi une longue lettre mordante d'une institutrice, affirmant que la colonisation de ce lieu était une cruelle utopie.
À ma grande surprise, j'ai trouvé à la bibliothèque de mon université une monographie des premiers jours du village. Habituellement, ce type de livre, destiné à la population locale, ne montre que les bons aspects du lieu. Pas Au temps du curé Michel, en majeure partie consacrée à des témoignages des survivants des premiers jours de Montbeillard. Il y avait aussi des photos tirées d'albums familiaux, la plupart hors foyer. C'était un livre fascinant à cause de son exception : c'était sombre et, je dirais, sale.
Je me suis servi de tout ça pour le personnage d'Honoré, ami de Louise Tremblay, et qui croit à l'idée du "salut par la terre" et qui désire se marier pour s'établir avec Louise à Montbeillard.
En 1998, à l'occasion de ma première participation au salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue, à La Sarre, lors de la journée des bibliothécaires, je rencontre une femme responsable de la biblio de Montbeillard. Tout de suite, je lui raconte qu'il sera question de son village dans mon second roman. Je lui ai parlé de cette monographie. Elle avait participé à la recherche et à la rédaction. Je lui ai mentionné mes sources du journal de Trois-Rivières, absentes de son livre. Il y a eu un déclic entre nous et je lui ai fait parvenir des photocopies de ces articles et, en retour, deux semaines plus tard, j'avais entre les mains une copie de la monographie (publiée confidentiellement en 1983). Elle avait ajouté des documents, entre autres le plan des terrains de colonisation, avec les noms des gens, leurs lieux de provenance. Montbeillard, au cours des années de la crise, c'était comme un quartier pauvre et lointain de Trois-Rivières.
D'année en année, cette femme, Diane St-Onge, revenait me voir à chaque salon. Elle m'avait dit que le village entier de Montbeillard avec lu Perles et chapelet.
Est-ce que je suis passé par Montbeillard ? Une seule fois, en 2001, à la fin du salon de Ville-Marie. Il était 6 heures 30 du matin et, traversant le village, je m'étais redressé pour regarder, pensant aux souffrances de ces gens de Trois-Rivières, jetés dans ce coin perdu et forestier. Je suis en train de relire Au temps du curé Michel et j'ai encore des frissons face aux témoignages et aux photos. Je suis toujours fasciné par cette histoire singulière de la colonisation de l'Abitibi-Témiscamingue au cours des années 1930. La photo nous montre une famille de colons face à leur cabane. Voici un extrait, très significatif :
Tu pars de la ville et de ta rue et tu arrives dans le bois et t'as jamais vu une telle chose. Tu te dis : c'est pas ça! On était découragés. Je pense que j'ai pleuré une semaine complète. On ne pouvait croire qu'on était pour habiter ça. On avait peur de sortir pour aller derrière la maison. Le premier jour, j'avais accroché mon manteau à un clou près de la porte. Le matin, j'approche pour prendre mon manteau et il était coincé dans la glace. On a tant pleuré!
1. Florentin le 25-11-2016 à 08:31:35 (site)
Il y a les riches et les autres, ceux qui mangent de la brioche au petit déjeuner et ceux qui n'on rien pour vivre. C'est comme ça et ce sera toujours comme ça. Les sinistrés de Montbeillerd ont souffert et, aujourd'hui,on trouve une multitude de Montbeillard partout dans le monde. Je rends grâce au ciel d'avoir évité ça. Mais, c'est de la chance. J'aurais pu vivre sous des cieux moins cléments ... Bon; cessons d'être tristes. Bon week-end. Florentin
2. jakin le 25-11-2016 à 12:47:53 (site)
Salut Mario, c'est le lot de toute installation migratoire.. étrangère ou autochtone...la misère est repoussée à la périphérie....
3. MarioB le 25-11-2016 à 16:38:17 (site)
Jakin : C'est ce qui s'est passé. Le discours officiels étaient idéologiques et traditionnels, mais la réalité voulait que les bien-pensants chassent les chômeurs des villes, loin des regards.
Un film a été tourné sur ce sujet, basé sur un roman québécois, mais le premier livre créé sur ce sujet provenait de la plume d'une romancière de... France, dont le nom m'échappe...
Commentaires
1. anaflore le 23-12-2016 à 23:53:14 (site)
mistigris lui aurait convenu également
2. MarioB le 24-12-2016 à 00:20:02 (site)
Jolie petite, n'est-ce pas ? Merci.