Beaucoup de personnes en Europe pensent que je suis d'origine italienne à cause de mon prénom Mario. Pas le cas ! Ceci me laisse deviner que Mario est un prénom peu utilisé en France ou en Belgique, alors qu'au Québec, du moins pour les enfants de ma génération, il s'agissait d'un prénom courant, sans pourtant avoir été choisi à l'excès. On peut compter un Mario humoriste, deux chanteurs, deux joueurs de hockey, etc. Cependant, avec le temps qui passe, j'ai l'impression d'avoir un prénom devenu ancien. Je l'aime bien ! À cause de sa terminaison en O, il porte à sourire. C'est pétillant et joyeux. Secret : mon prénom a été suggéré à mes parents par ma marraine (soeur de ma mère) à cause de la présence d'un chanteur d'opéra alors à la mode : Mario Lanza. Le bébé ci-haut : tout a fait moi et ça me ressemble, car le café n'était pas loin.
J'ai dû voir une centaine de spectacles, dans ma vie. Surtout d'artistes québécois, mais aussi des gens comme Zappa, King Crimson, les Cramps, Stevie Ray Vaughan. Je me souviens du premier ! Avec le recul, j'aurais préféré que ce soient les Sultans ou les Hou-Lops, mais... les Baronets ! Je me souviens surtout de l'étrangeté du lieu de cette première : un grand magasin à rayons. Les employés avaient dégagé une section du lieu, installé une petite scène et disposé des chaises métalliques. Sortie familiale, de plus ! Avec mes parents, mes soeurs, mon frère. Nous étions au premier rang et quand les trois types sont arrivés, vêtus de vestons et pantalons bleu clair, je crois que j'ai rougi. Ils chantaient en harmonie, tout en dansant. J'étais sidéré et sans cesse rouge ! Le spectacle n'avait duré qu'une demi-heure. C'était en 1964 et je devais attendre plusieurs années avant de revoir une autre de ces manifestations. J'avais cessé de rougir, à ce moment-là. Photo des Baronets, de gauche à droite : René Angelil, Pierre Labelle et Jean Beaulne. La chanson : C'est fou mais c'est tout (1964), version de Hold Me Tight, des Beatles.
1. nyxie le 02-01-2015 à 13:00:17 (site)
Le mari de Céline Dion était déjà dans le vent à l'époque !!!
2. MarioB le 02-01-2015 à 14:27:10 (site)
Ah ? Je ne sais pas... Ce n'était pas un bon groupe, comparé à d'autres qu'il y avait au même moment. Mais le petit Mario a suivi le reste de la famille !
4. MarioB le 02-01-2015 à 18:28:39 (site)
Les adaptations françaises de pièces anglophones... Il y en a eu beaucoup. Beaucoup trop !
Lors de mon passage sur la plateforme Unblog, nous avions droit aux phrases écrites par des visiteurs pour atteindre nos lieux. Il y avait là quelques surprises aptes à nous étonner...
Les niaiseuses des autres pays : Et celles de notre propre pays, alors ?
Arabe sans culotte : Ah! ces Arabes!
Patineuses de vitesse nues : Les meilleures !
Maison avec toit en dentelle : Très joli, mais gare à la pluie.
Personne buvant de l'urine sous masque avec tuyau : Je cherche toujours à comprendre...
Technique de décoration avec pots pourris : Sans doute de très vieux pots
Mon fils s'habille en fille : Chose courante dans toutes les bonnes familles
J'ai vu mon frère habillé comme une fille : Encore cette famille ?
Club littéraire des hirsutes : Prière de se décoiffer avant d'entreprendre une lecture
Potion pour devenir enceinte : M'ouais... Panoramix ? Panoramix, ô druide : quelqu'un a besoin de tes services !
Terminons avec quelques phote de franssais :
Anné les expo montreal son partie : Tour de force ! 5 fautes dans une phrase de 6 mots !
Chez le dentisse : Davantage terrifiant qu'un dentiste.
Seurre enseignante : Je crois qu'elle avait du mal à enseigner le français.
Comment faire pour que les chat ne va plu dans les fleure : Cela dépend du nombre de chats
Paure de Trois-Rivières : C'est beau, les petits bateaux dans les paures !
Les écolles de labitibi quebec anner 1900 : Une urgence de trouver une école et de s'y inscrire.
Stad Troi Rivier : Trois mots, trois fautes : un monde parfait
Joi de vivres : Pas très joyeux..
Si vous désirez une bouderie de ma part, des gestes d'exaspération et même de vilains gros mots, faites-moi entrer dans un restaurant. J'ai horreur de ces lieux ! J'ai une aversion profonde du rituel entourant un moment dans ces cages dorées qui puent le superficiel des kilomètres à la ronde. Incapable d'endurer la zizique qui sort du plafond et les politesses bidons de la personne de service. Pire que tout : la sociabilité que les gens se croient obligés d'afficher quand ils sont à table. Pouah! De plus, c'est souvent coûteux et ça me laisse sur ma faim. Et quand je voyageais pour participer aux salons du livre ? Dépanneur ou petite épicerie et je bouffais dans ma chambre d'hôtel. Je jouais aussi au pique-assiette dans ce que la direction des salons mettait à la disposition des auteurs. En cas extrême, j'entrais dans un casse-croûte très crasseux et n'y demeurais que le temps d'avaler un sandwich. Ma melleure performance : en 2010 : cinq jours à Val d'Or et aucune présence dans un restaurant. Je me souviens de deux occasions, en Abitibi, où la représentante commerciale de mon éditeur, flanquée de quelques amis, avait insisté pour que je les suive dans un restaurant. Je n'y suis demeuré que dix ou quinze minutes, fiché le camp à toute vitesse sans avoir passé la commande.
1. nyxie le 02-01-2015 à 12:56:10 (site)
Bonjour l'ami ! j'ose avec toi des familiarités qui peu-être à tes yeux sont exagérées. Je sais que le tutoiement se mérite, mais en général sur les blogs c'est une habitude, ensuite j'emploie le mot "ami" là aussi je dois dépasser les limites !! tant pis si je suis ainsi c'est que j'aie une certaine liberté dans mon langage tout en étant respectueuse des personnes. Je viens de feuilleter tes blogs, ils sont tous alimentés avec des sujets différents, quel talent.. Je viens d'apprendre que les restaurants pour toi sont des endroits à bannir ! ensuite je vois que le transport ferroviaire n'est pas ta tasse de thé.. alors comment fais tu pour vivre dans un si grand pays où toutes ces commodités sont indispensables ?... Je te souhaite une bonne journée.
2. MarioB le 02-01-2015 à 14:25:59 (site)
Je n'ai pas banni le train : il n'y en a pas dans ma région, tout simplement !
Il y a peu de service de trains de passagers, au Québec.
Regarde dans mes catégories : il y a des "J'aime" et de "Je n'aime pas." J'essaie d'aborder un peu de tout.
Merci.
Mon téléphone (dans la maison, hein !) a sonné 95 fois en 2014. De ce nombre :
48 pour de la sollicitation. Au Canada, quand on est inscrit sur une liste, ces gens n'ont pas le droit de loger ce type d'appels. Cependant, la majorité écrasante provenait d'un robot américain. Quand je pense que ces gens veulent qu'on les aime...
Il y a eu 4 faux numéros.
À 19 reprises, je n'ai pas répondu, car j'étais en train de manger, de lire, d'écrire ou d'écouter de la musique.
Il reste donc 24 appels reçus, la plupart venant du propriétaire de la maison, car j'ai eu un problème de chauffage et un autre de plomberie.
J'ai logé 25 appels, de nouveau surtout au propriétaire ! La meilleure période fut de mars à juin, alors que je ne me suis pas servi de cette horreur.
****
Un bilan de mon année 2014 sera bref :
Pas vu un seul "ami" de l'année.
Rencontré une ex-amie de mon adolescence deux fois, dont une dernière le 31 décembre. Mon coeur a battu : boum boum boum.
De façon incompréhensible, j'ai nourri mes blogues sur la plateforme Ekla, qui est synonyme du mot "Désert". C'est beaucoup mieux ici et ma bonne résolution est de m'établir davantage sur VEF.
Pas eu réellement de mauvaise nouvelle.
Déçu par mon équipe de baseball favorite et n'ai vu que cinq rencontres. De façon incomplète...
Très content du roman que j'ai terminé et de celui que j'ai entrepris quelques heures plus tard.
La grande nouvelle et la surprise de l'année : Mon roman publié en 2013 est devenu mon meilleur vendeur de tous les temps, alors que tout laissait croire qu'il serait le pire.
Voilà !
Banané à tous les petits z'amis.
Je n'ai jamais pris le train de ma vie. Rien de trop grave, j'imagine, sauf que j'ai souvent l'impression que je suis seul au monde dans ce cas ! Pourtant, j'aime les trains, les chansons les concernant, les photographies, etc. Je dois cependant avouer que je voyage peu, que mes rares déplacements se limitent à Montréal et à Québec. Comme j'habite entre ces deux villes et que l'autocar est moins coûteux...
En 1987, alors que je travaillais pour une station de radio, nous avions un animateur habitant Montréal, venant deux fois par semaine enregistrer ses interventions et il voyageait en train. Lors d'une pause café, le sujet est venu sur le tapis et cet homme m'avait convaincu qu'à mon prochain voyage vers la métropole, je prendrais le train. Le moment venu, quelques mois plus tard, le service avait été interrompu et n'a jamais été rétabli...
1. johnmarcel le 24-09-2019 à 03:57:32 (site)
Sinon les trains de Bâle à Genève (ils passent par Berne) sont plutôt agréables...
Le public des salons du livre posait des questions qui étaient des clichés. Loin de moi l'idée de condamner les gens ; leurs questions étaient le résultat d'interventions d'auteurs, entendues à la télé ou à la radio, lues dans les revues et journaux. À force d'entendre les mêmes choses, je répondais toujours les mêmes trucs, afin d'attirer l'attention vers moi-même et mes romans. Où trouvez-vous votre inspiration ? Je n'en ai pas, madame : j'ai des idées. Vivez-vous de votre plume ? Très bien monsieur ! Deux mois par année (Celle-là, tout le monde la trouvait drôle.) Combien d'heures écrivez-vous par jour ? Dix à vingt minutes. (La vérité et les gens ne semblaient pas me croire.) Avez-vous déjà vécu l'angoisse de la page blanche ? Non madame, car j'écris sur du papier jaune.
Une chose que je révélais et qui semblait aussi étonner les gens : j'écris par courtes séquences et j'arrête dès l'instant où il doit se passer quelque chose. Ainsi, quand je poursuis, le lendemain, je sais tout de suite quoi écrire.
Sur un forum d'une autre plateforme, quelqu'un m'avait dit que j'étais abusif parce que j'écrivais Blogue. Comme je n'avais pas le goût de me lancer dans une discussion, je n'ai pas répondu que j'étais loin d'être le seul abusif, puisqu'il existe des milliers de blogues et qu'on voit rarement le mot anglais Blog au Québec. Ce qui me semble abusif est de laisser cette multitude de mots anglais devenir le langage informatique, alors que nous avons fait des efforts pour adapter cette culture à notre réalité de francophones. Blog, ça fait colonisé par l'Américain. J'ai aussi déjà vu Cybercarnet, peu utilisé, mais plutôt joli. Quant à notre plateforme, non seulement elle utilise le mot anglais, mais aussi la forme inversée anglophone : VEF Blog. M'ouais... Cherchez Blogue sur Internet. C'est un mot qu'il faut utiliser afin d'enrichir notre identité façonnée par une langue très riche et belle.
1. Nikole-Krop le 30-12-2014 à 17:44:55
Je suis tellement habituée à blog, qu'invariablement c'est ainsi qu'il me vient sous la plume. Mais tu as raison.
2. MarioB le 30-12-2014 à 17:50:41 (site)
Au Québec, nous avons été si longtemps presque assimilés par l'anglophone que nous sommes devenus sensibles à ces questions.
Je me souviens de cet homme, directeur d'une équipe de baseball et qui avait accompagné une délégation pour un tournoi en France. Il m'avait dit : "Ils décrivent tout en anglais. Même l'annonceur maison."
Dimanche soir, je suis passé chez mon dépanneur, où l'adolescente m'a demandé : "Voulez-vous un sac?" Je me suis senti vieux. Le lendemain, au supermarché, il y a une autre demoiselle qui me dit plutôt : "Veux-tu un sac?" Je me sens alors jeune. J'ai une étrange culture face au Tu et au Vous. D'abord, je suis à peu près le seul de ma génération qui vouvoyait ses parents. Je le fais toujours dans le cas de ma mère. Si je m'avisais de tutoyer maman, je me sentirais odieux. Par contre, je peux tutoyer des inconnus, tout en réservant le Vous à des gens qui me sont familiers. Le cas, par exemple, de mon premier éditeur. Jamais dit Tu même si je l'ai côtoyé pendant huit années. Idem pour le second éditeur, qui, de plus, était plus jeune et féminin que moi. Comme ce fut aussi le cas avec mes professeurs à l'université, j'imagine que lorsque je m'adresse à une autorité, le Vous est de mise. Tout ça est une question personnelle, n'est-ce pas ? L'important est de demeurer poli ; il y a des Vous insultants et des Tu courtois.
1. MadmoiZelle le 30-12-2014 à 04:19:55 (site)
Tu as tout à fait raison. Mais j'ai un problème, je ne sais pas comment m'adresser à mon prof de guitare. Il doit avoir 25 ans et je le connais depuis deux ans. On s'entend bien mais je ne sais toujours pas si je dois lui dire Tu ou Vous... Un conseil peut-être ? ^^
2. Florentin le 30-12-2014 à 09:01:47 (site)
Salut, l'ami ! Un nouveau blog donc ? Plus personnel, celui-là. Je me demande où tu trouves le temps nécessaire à alimenter tous tes sites ! Ici, on tutoie ceux avec qui on est familier et on vouvoie ceux qu'on ne connaît pas. C'est simple. J'ai longtemps fait du sport, un milieu où tout le monde se tutoie, et, comme toi, je me suis soudain trouvé vieux quand les jeunes ont commencé à me vouvoyer .. PS: Quele est ton décalage horaire avec la France ?
3. MarioB le 30-12-2014 à 15:47:38 (site)
C'est selon chacun, je crois bien. Chez moi, comme indiqué, on ne tutoyait pas nos parents, même si ces gens étaient de milieu modeste. J'ai grandi avec cette idée. À l'université, mon directeur de thèse doctorale était plus jeune que moi et je ne le tutoyais pas.
Il y a six heures de différence entre la France et le Québec. Vous faites une soustraction et moi, une addition. Par exemple, j'écris ceci à 15.30, mais il est 21,30 en France.
Déposer une vieille photo et écrire un texte de trois lignes ne prend pas cinq minutes. C' est un peu plus long dans le cas du blogue sur le cinéma, car il y a des films dont je me souviens à peine. Alors, je les regarde, afin d'écrire l'article.
Ici, c'est présentement du copier-coller de deux autres sites qui sont sur une autre plateforme et qui sont très peu visités. J'ajoute de nouveaux articles, mais je crois que ce qui a été fait là-bas était bien et mérite un meilleur sort que les deux seules personnes que j'ai pu attirer en trois années.
Ce sont des sujets très divers, des souvenirs, un peu de la vie du Québec, de mon métier d'écrivain. Toutes sortes de choses.
4. Nikole-Krop le 30-12-2014 à 17:46:53
Très intéressante cette question du tu et du vous. Je crois bien que tu me tutoies depuis le début non ?
6. johnmarcel le 24-02-2018 à 12:06:12 (site)
En Indonésien "tu" et "vous" se traduisent par le même mot : "anda"...
Quelqu’un m’avait dit que Perles et chapelet avait droit à une critique dans La Presse. Vite, je me suis précipité pour acheter une copie et vu cette courte critique. Wow! Jusqu’alors, je n’avais eu droit qu’au journal du Saguenay, des papiers communautaires et des gnagnagnas Internet. La Presse, c’est un grand journal lu partout au Québec. Je me croyais parti pour la gloire! L’année suivante : rien. Or, Pierre Vennat écrivait aussi des livres, sur les guerres mondiales, et il était présent au salon de Montréal. Je prends le risque d’aller le rencontrer, avec L’Héritage de Jeanne entre les mains. Il y a des soldats sur la page couverture et j’ai cru que ça attirerait son attention. En effet! Il m’a posé des questions sur ces militaires, puis je lui ai rappelé sa critique de Perles et chapelet, en 1999. Voici à peu près sa réponse : « Oui, c’était bon, ce roman! Cependant, mon patron m’a reproché d’en avoir parlé. Tu comprends… Ton éditeur n’achète pas de publicité dans La Presse… » J’ai alors compris beaucoup de choses par cette simple remarque. Ce sera la seule fois où un de mes romans aura droit à quoi que ce soit dans un journal d’importance au Québec.
Commentaires
1. johnmarcel le 01-04-2018 à 10:05:01 (site)
En France avant 1993 on ne pouvait donner un prénom étranger à son enfant.