Une période de la journée où je me sens incapable d'entreprendre quoi que ce soit de significatif. Alors, je la réserve pour mes courses et l'entretient de la maison. Parfois, un peu de perte de temps sur Internet, mais impossible d'écrire, de lire. Au cours de l'été, l'après-midi est synonyme de cauchemar : très chaud, avec des mouches, puis le vacarme partout. J'ai toujours considéré l'après-midi comme une période d'attente, avant que n'arrivent la soirée et la nuit.
La période de la journée où je suis le plus actif et un prélude à la jolie nuit. Il va de soi que le soir devient meilleur au cours de l'automne et de l'hiver, à cause de la noirceur qui arrive tôt. Le soir, j'ai l'habitude de travailler sur mes romans. D'abord, un jet de création après le souper, puis des relectures afin de corriger et d'améliorer ce qui a été fait, sans oublier de taper dans un fichier informatique les plus récentes pages du roman en cours. En soirée, surtout à la noirceur, règne un silence qui m'apaise et m'aide à me concentrer. Après un bon bain, autour de dix heures, j'ai l'habitude de lire, d'écrire à nouveau et de me préparer pour la nuit. J'ajoute que j'écoute beaucoup de disques, au cours d'une soirée.
Pour les curieux, à propos de la photo : la rue des Forges du centre-ville de Trois-Rivières. Mais oui, y'a un truc...
1. Florentin le 31-01-2015 à 09:03:09 (site)
J'aime aussi ce temps du soir où tout est calme dans la maison et où le silence s''établit. C'est aussi, pour moi, un temps actif et personnel, le moment où je lis, j'écris ou j'écoute de la musique. Avant, tout à fait apaisé, d'aller au lit retrouve ma douce ...
2. MarioMusique le 31-01-2015 à 09:20:01 (site)
Bravo, nous sommes deux ! Ah ! Ah !
La plus belle partie de la journée, la seule où tout devient calme. Prédisposition à des actions douces : écrire, lire, se délecter d'un bon disque nocturne, sortir sur le perron pour rejoindre la chatte, écouter le silence, regarder la lune, le ciel séduisant. Au cours de l'été, il s'agit de la seule partie de la journée où il y a de la fraîcheur. J'aime alors sortir, marcher doucement, sans direction ni but précis. L'hiver, quand la neige tombe, c'est un coup d'oeil extraordinaire, comme si les flocons éclairaient la noirceur doucement, à la façon d'une caresse. L'hiver, la nuit est très longue, si bien que je couche tardivement, alors qu'en juin et juillet, la clarté se dessine à quatre heures quinze, trente, violant la beauté des moments que je viens de passer. J'ai toujours pensé que les gens qui profitent de la nuit pour dormir gaspillaient ce qu'il y a de plus beau dans la vie.
1. nyxie le 30-01-2015 à 05:27:36 (site)
Je n'aime pas les nuits d'hiver, trop longues, où je virevolte, pense à des choses pas toujours agréables, j'ai beau me dire que demain il fera jour, alors j'essaye de faire des jolis rêves, mais ça ne marche pas !!!
Merci pour ton com. au sujet des
coquilles.... ça me rassure "un peu"..
Bon week-end canadien !
2. Nikole-Krop le 30-01-2015 à 09:52:00 (site)
La nuit est belle et bonne. Le petit matin est touchant et si beau ... Dormir l'après-midi ?
3. MarioB le 30-01-2015 à 10:54:22 (site)
Oui, il m'arrive de dormir l'après-midi, surtout en janvier et février.
Merci à vous deux !
Je suis un immense amateur de musique, mais je serais incapable de vous parler d'un vidéo-clip. Cela ne m'a jamais intéressé, même si j'en ai déjà diffusé à une émission de télé communautaire. À l'époque où je possédais un téléviseur, j'ai déjà vu des spectacles, des reportages sur des artistes, mais les clips ? Non. La musique est un langage qui se suffit à lui-même et n'a pas besoin d'images, tout comme la littérature n'a pas besoin de films. La musique incite à nos propres sentiments, nos images, et n'a pas besoin d'un décideur qui le fait à notre place. Je raconte tout cela suite à ma participation à un forum musical où des gens invitent leurs semblables à écouter de la musique sur leurs blogues : 9 fois sur 10 : des vidéos. Je n'ai jamais cliqué là dessus et mes visites à YouTube se limitent à trois ou quatre fois, mais ce n'était pas pour "regarder" de la musique. Les petits écrans laids de YouTube, je les fuis comme la peste.
Anecdote : au début des années 1980, alors qu'il n'y avait pas de chaînes spécialisées de ce genre au Canada, un ami m'avait invité à me rendre à Montréal, ayant entendu parler d'une boîte branchée sur MTV et diffusant les ciips sur écrans géants. Sur place, j'ai vu des tas de gens assis, les yeux rivés sur ces écrans, au lieu d'échanger, de s'amuser. J'avais trouvé ça idiot et horrible.
1. Florentin le 29-01-2015 à 12:41:22 (site)
Tout dépend de la manière dont c'est fait. Quelquefois, l'image colle à la musique et l'enrichit. Mais, c'est vrai que parfois ça n'a pas de sens ...
2. MarioBergeron le 29-01-2015 à 13:11:59 (site)
Ceci, je ne pourrais même pas le confirmer, car je ne regarde profondément pas la "Musique par l'image", alors que je consomme plusieurs disques chaque jour, pour mon plus grand plaisir.
Merci pour cette participation.
3. Nikole-Krop le 29-01-2015 à 15:32:25 (site)
C'est grâce à Youtube (aussi), à travers des vidéos, que je découvre plein de nouveaux groupes. Et pour les "live", ça remplace des bouts de concerts. Je ne pourrais pas me passer de ça pour une partie de ma culture musicale (même si, quand ça marche, je transforme parfois ces vidéos en musique seule).
4. MarioB le 29-01-2015 à 17:56:23 (site)
Bien sûr, Nikole. Tout le monde a le droit d'aimer ou non.
Animal peu connu, car on ne le croise qu'en Belgique. Il est beaucoup plus petit que le gorille d'Afrique, mais possède une musculature étonnante. Cette bête vit en communauté dans les forêts, répondant à une organisation sociale presque villageoise. Le gorille le plus bêta est souvent le maire de la communauté, ce qui le rapproche des caractéristiques politiques des humains. Le cri du gorille belge est : CHUNKA ! CHUNKA ! CHUNKA ! La femelle pond quatre ou cinq oeufs, mais un seul des bébés survit. Ces femelles sont très affectueuses, berçant le petit en lui chantant des succès d'Adamo. Par contre, tous les mâles deviennent les pères de l'enfant, lui enseignant l'art de la chasse à la frite sauvage, la principale nourriture du gorille belge. Cet animal, chose étonnante, partage un point commun avec les ours : il hiverne. Ainsi, à la fin de septembre, alors que les arbres à frites n'ont presque plus de fruits, le gorille belge peut devenir très dangereux pour l'être humain. En effet, cherchant coûte des frites pour la réserve hivernale, le gorille belge confond les piétons et sportifs déambulant sur les routes en bordure des forêts, s'attaquant aux adaptes de la course à pieds ou des randonnées pédestres, sans oublier les cyclistes. Plus d'un citoyen est ainsi disparu. Une protection : marchez sur la route en parlant dans un téléphone : le gorille belge est bêta, mais pas au point d'attrapper une indigestion en croquant un utilisateur de portable.
1. johnmarcel le 29-11-2016 à 11:14:15 (site)
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
Le premier gorille et sa madame gorille se sont-ils évadés du Congo Belge ?
Au cours de mon enfance, je n'ai fréquenté qu'une seule école, cela pendant sept ans (L'année suivante, le nombre était réduit à six...). Non, mes petits jeunes z'amis : pas question d'autobus scolaire pour me laisser à ma porte et me prendre chaque matin : il fallait marcher ! Même adulte, la distance me semble longue. Un peu plus d'un kilomètre, ce n'est pas tragique, mais pour les jambes d'un gamin de six ans, c'était une aventure. D'ailleurs, au cours de mes premiers jours d'écolier, je m'étais perdu et c'est l'amoureux de ma grande soeur qui m'avait sauvé la vie.
L'école St-Eugène, pour garçons seulement, était située deux côteaux plus haut que ma maison. Il fallait grimper... mais pour le retour : très amusant, d'autant plus que c'était plein de côtes pour glisser sur le dos, au cours des mois d'hiver. Les rues étant parallèles dans le quartier, j'avais vite compris qu'il pouvait y avoir autant de chemins pour me rendre à l'école qu'il y avait de rues. Je ne m'en privais pas ! Il va de soi que le chemin orné d'or était celui de la rue Saint-Valère, à cause de la présence d'un dépanneur, pour acheter des bonbons et, joie suprême, se procurer des cartes de hockey pendant les mois froids. Un long escalier reliant deux côteaux était le moment le plus pénible... Le soir venu, les garçons lui tiraient la langue en glissant à ses côtés.
Cet escalier est toujours là, mais la végétation a envahi les lieux où nous glissions. L'école survit et porte toujours le même nom. Je le souligne car, au Québec, il y a une tendance à faire fi de l'histoire et de la tradition en changeant les noms religieux (saints, particulièrement) par des expressions vagues de la religion politiquement correcte, qui est mille fois plus laide que le catholicisme. L'école a peu changé : même couleur. Un de ces jours, je vais me décider et entrer, pour une bouffée de nostalgie, puis j'emprunterai les multiples chemins jusqu'à la maison de mes parents, même si le petit dépanneur de la rue Saint-Valère n'existe plus pour mes bonbons.
1. Nikole-Krop le 28-01-2015 à 08:13:52 (site)
À notre époque, les enfants marchaient beaucoup, jouaient dehors, ils ne se posaient pas la question, c'était une vie normale. Les temps changent.
2. MarioB le 28-01-2015 à 09:19:45 (site)
Pour marcher, je marchais. Comme j'ai écrit dans l'article, j'ai refait le même trajet, il y a quelques années, et j'avais trouvé ça loin !
Ces deux artistes de blues sont les seuls vétérans que j'ai vu en spectacle, autour de 1974 ou 1975. Je ne savais rien d'eux, sinon qu'ils se détestaient et qu'ils étaient des "vieux" chanteurs de blues (Ils devaient dans la soixantaine, à ce moment-là.) Je ne possédais pas de disques d'eux, mais j'avais déjà entendu quelques chansons. Bref, en me présentant à la salle du centre culturel de Trois-Rivières, je ne savais pas à quoi m'attendre.
La réputation qu'ils se détestaient m'est apparue très évidente. Le guitariste McGhee n'a jamais approché son compagnon harmoniciste. Terry, aveugle, a été guidé jusqu'à son banc par un jeune homme blanc, batteur du duo. J'ai aussi cru que cet homme devait donner un coup de main à Sonny dans les restaurants, chambres d'hôtels, etc. Très évident aussi que l'un cherchait à tirer la couverture de son côté au détriment de l'autre, ce qui se manifestait par des Woo Woo Woo mal placés de la part de Sonny quand Brownie devait chanter.
C'est fou comme je me souviens de tout ça et que ce spectacle, différent de ce que j'avais vu jusqu'alors, m'a laissé un souvenir toujours présent dans mon esprit. Depuis, les deux compères sont décédés, j'ai acheté plusieurs de leurs disques et appris qu'ils avaient débuté dans l'entourage de Blind Boy Fuller. Mais en 1974 et 1975, je ne savais même pas qui était Fuller. La chanson que je vous offre : Poor Boy (1960).
1. manene le 26-01-2015 à 13:51:42 (site)
Bonsoir MarioB,
Ce morceau donne des frissons...
La bise
Manène
3. Nikole-Krop le 28-01-2015 à 08:15:14 (site)
À moi non ... (il ne me donne pas de frissons) :-)
Très facile : c'est la déformation du mot anglais Brew : Bière. Québécisme loin de disparaître, d'autant plus que le plus grand succès théâtral de l'histoire du Québec se déroulait dans une taverne et portait le titre très simple de Broue. Donc, "On va boire une broue." Le mot désigne parfois le lieu où l'on consomme la bière : taverne, bar, brasserie, etc : "On vas-tu à broue ?" peut-on entendre. À la bonne vôtre !
1. manene le 25-01-2015 à 12:53:42 (site)
Bonsoir
Je savais le québécois très mélodieux, mais je ne connaissais pas ce mot.
Bonne soirée et merci de tes coms.
La bise
Manène
2. MarioB le 25-01-2015 à 13:53:22 (site)
J'en évoque souvent. Ils sont classés dans la catégorie "Langue française."
Merci et bienvenue.
Au cours de mon enfance, j'avais le plus curieux loisir que l'on puisse imaginer pour un p'tit gars : explorer la ville de A à Z, à vélo. J'avais des cartes de Trois-Rivières, Trois-Rivières-Ouest et du Cap-de-la-Madeleine et à chacun de mes retours, je coloriais la rue ou les rues parcourues au cours de l'après-midi. Systématiquement ! Pour y arriver, je parcourais des distances très appéciables. Seul ! Toujours seul ; aucun ami pour m'accompagner dans mes voyages de Grand Explorateur. Je connaissais toutes les rues de la ville, tant et tant que j'aurais pu surpasser un chauffeur de taxi chevronné dans un concours pour situer les rues.
Mon vélo était anachronique : un petit 20 de fille ! Il était vert et, bien sûr, autour de 1965 et 1966, cette déjà antiquité s'était modernisée avec le nec plus ultra de tout enfant cycliste : le siège banane et les poignées (Guidon) Mustang. Chic et confortable !
Aujourd'hui, quand je vois un petit garçon à vélo, je ne peux m'empêcher de penser à mes aventures de jeunesse, même si je trouve que les enfants de ce 21e siècle perdent un bel aspect de la vie de cycliste quand leurs parents les affublent de ces ridicules et affreux casques de plastique.
Ce n'est pas moi, sur la photo ci-haut. Mais cela aurait pu, d'autant plus que le petit copain a un gant de baseball accroché sur ses poignées Mustang.
1. johnmarcel le 16-03-2018 à 16:37:10 (site)
Oh mais c'est marrant ça, parce que moi aussi, gamin, je faisais du vélo, je parcourais la campagne à la sortie de la ville et je me retrouvais en Belgique qui était à moins de dix kilomètres, et je m'enfonçais un peu dans ce pays...
Par contre, la première fois, j'ai eu un peu de mal à en sortir car c'était la partie néerlandophone (Flandres) où j'étais et ils sont pas copains avec la partie francophone (Wallonie) et donc sur tous les panneaux bilingues de signalisation le français était barré de noir...
édité le 16-03-2018 à 21:38:29
2. MarioB le 16-03-2018 à 17:17:39 (site)
Ah, mais moi, je n'ai jamais changé de pays à vélo !
Est-ce que t'avais un passeport ?
3. johnmarcel le 16-03-2018 à 23:08:00 (site)
Même pas une carte nationale d'identité !
Passer de la France en Belgique et réciproquement, était facile si on habitait les régions frontalières, du moins avec la Belgique et le Luxembourg...
Comme indiqué dans un autre article : j'adore la pluie et la sensation de l'eau qui me tombe sur la tête. Mais pas dans ma chambre de bains ! Je frémis à l'idée de prendre une douche. Je trouve ce truc très agressant ! J'habite mon logement depuis 2005 et pas une seule fois ce robinet du diable ne m'a servi. Je crois que j'ai pris des douches dans des occasions où je n'avais pas le choix, comme dans cet hôtel de Hull, lors d'un salon du livre. Pas de baignoire dans la chambre. Je garde de ces moments un souvenir horrifié.
1. nyxie le 24-01-2015 à 01:27:33 (site)
Bonjour, et alors pour te laver la tête ? c'est vrai parfois lorsqu'elle est trop forte cela donne l'impression de suffoquer, la sensation est désagréable !
Je te souhaite un bon week-end.
2. MarioB le 24-01-2015 à 02:59:44 (site)
Je mouille mes cheveux, frotte avec le savon et ça se termine par la plongée sous-marine.
Bonne fin de semaine aussi.
3. Nikole-Krop le 24-01-2015 à 13:50:57 (site)
Sous la douche, la tête n'est pas obligatoire. De l'eau bien chaude en continu sur le corps est une sensation extrêmement voluptueuse ... :-))
4. MarioB le 24-01-2015 à 17:49:08 (site)
Oui, mais il faut être debout. C'est moins éreintant couché dans la baignoire.
5. johnmarcel le 01-01-2017 à 00:34:50 (site)
Ah ah ! En Indonésie la salle de bain c'est un conteneur rempli d'eau et un broc... on verse l'eau sur soi, on se savonne et on reverse l'eau pour se rincer...
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