Pourtant, j'ai consommé de la bière comme un groinfre. Je fréquentais les bars alors que j'étais mineur. J'étais sans cesse dans les bars, particulièrement au Rio. Prière de lire l'acticle à ce sujet et de ne pas oublier la réaction de quelques inconnus :
Comme c'est magnifique d'avoir vingt ans et d'être capoté ! C'est moins rigolo d'avoir ce chagrin d'amour si lourd et de ne pas avoir le choix de travailler pour mon frère... J'essaie de ne pas trop y penser, car lorsque j'ai ma paie entre les mains, j'ai ce qu'il faut pour acheter des disques de rock et pour fêter avec Ti-Chris et Gilles, que ce soit au Trou ou au Rio. Le DJ du Rio est fantastique, même s'il a tendance à faire jouer souvent les mêmes pièces. Voilà octobre et la température plus froide, idéale pour le Rio. Nous allons parler, parler, parler et rire, prendre trop de bière, fumer toutes sortes de trucs et ça va me faire oublier ma peine. Il faudrait qu'un jour j'écrive un roman sur les nuits du Rio, sur les amis, la liberté et l'imprévu. J'ai l'impression que ce ne sera plus ainsi, quand je serai vieux, à trente ans.
Au cours de mon adolescence et de ma folle vingtaine, le Rio était le bar que j'aimais le plus, et dont je vous reparlerai. En second lieu, il y avait le Touristik, que nous surnommions affectueusement "Le Trou".
Très facile : c'est la déformation du mot anglais Brew : Bière. Québécisme loin de disparaître, d'autant plus que le plus grand succès théâtral de l'histoire du Québec se déroulait dans une taverne et portait le titre très simple de Broue. Donc, "On va boire une broue." Le mot désigne parfois le lieu où l'on consomme la bière : taverne, bar, brasserie, etc : "On vas-tu à broue ?" peut-on entendre. À la bonne vôtre !