Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#École
posté le 10-11-2018 à 19:42:43

Le Fouinard

Lors de l'année scolaire 1973-74, j'étais de deux ans plus vieux que la norme des élèves de mon école, la Polyvalente du Cap, gros machin de béton accueullant près de 3000 garçons et filles. Cette année-là, mes deux meilleurs amis étaient déjà à un autre niveau et j'avais l'impression d'être seul. Ceci m'avait motivé à  m'inscrire à une activité parascolaire : le journal. Les simples étudiants considéraient les membres des activités comme des snobs, moi le premier. La suite allait me donner tort et fera naître une des années les plus extraordinaires de ma vie, qui aiguillera ma destinée adulte jusqu'à aujourd'hui.

Le journal portait le nom de Fouinard et était avant tout une feuille d'informations sur les activités mensuelles. Il était dirigé par une fille blasée et pas très intéressée à aller de l'avant. Ce n'était pas mon cas : j'écrivais déjà des romans, avais participé à deux pièces de théâtre et un véritable journal faisait partie de mes objectifs de création. Il y a eu un grave conflit entre cette demoiselle, Sylvie, et moi-même, si bien qu'elle a claqué la porte et que je me suis retrouvé seul membre de l'activité. Ceci faisait de moi le président et le représentant du journal au sein du conseil étudiant.

 


 
 
posté le 24-01-2018 à 23:47:39

École Normale des Ursulines, 1928-29

Je viens de trouver dans ma paperasse de documents historiques une photocopie que j'avais oubliée : l'annuaire pour l'année scolaire 1928-29 de l'École Normale des Ursulines, à Trois-Rivières.

 


 
 
posté le 14-01-2016 à 10:14:57

Lecture : Histoire du Canada façon 1951

Il y a une quinzaine d'années, j'avais trouvé, dans une boutique d'usagés, des anciens livres scolaires. J'en avais acheté six : un de français, un autre d'arithmétique et quatre d'Histoire. Conçus et publiés par des communautés religieuses, ces ouvrages s'adressaient à des enfants du primaire. Dans le cas présent : aux élèves de quatrième année, c'est à dire des garçons et filles de 9 et 10 ans. Je n'avais jamais lu ces livres, mais je viens de me pencher sur celui-ci.

 


 
 
posté le 12-12-2015 à 18:23:23

Bulletin scolaire du petit Mario

Il me reste deux bulletins scolaires de mon enfance. Je vous en ai déjà présenté un. Voici le second, lors de ma septième année du primaire, sous la gouverne du frère Charles. J'avais alors onze ans. Ceci m'a étonné... Je me croyais plus mauvais écolier !

Il y avait quatre étapes lors de l'année scolaire, ponctuées d'examens, sans oublier celui de la fin d'année, qui concernait tout ce qui avait été acquis au cours de tous ces mois.

 


 
 
posté le 10-12-2015 à 16:39:50

École 1961-62 : Horreur !

Je sais très bien que tous les enfants d'âge pré-scolaire, en tout temps, avaient hâte de fréquenter l'école. Pour les gamins, c'est le passage entre être petit et devenir grand. Dans les familles avec plusieurs membres, l'enfant regardait avec envie le frère ou la soeur avec ses livres scolaires, puis avec tous les amis rencontrés grâce à l'école. Apprendre à lire et à compter, c'était un grand événement !

 


 
 
posté le 09-12-2015 à 18:18:46

École 1962-63 : Le vrai début

J'imagine qu'à l'image d'autres garçons de ma première année, entrer dans une classe sans la Grenier était synonyme de débuter véritablement l'école. Je ne me souviens pas du nom de cette blonde enseignante, mais je jure sur mon honneur qu'elle était un ange. C'est normal, car j'avais passé l'année précédente avec le diable.

 


 
 
posté le 08-12-2015 à 18:16:25

École 1963-64 : Récréation

Je suis à la droite, au bout de la première rangée. Le frère directeur est au centre et, comme dans le cas de la photo précédente, je ne sais pas qui est l'autre religieux. L'institutrice était mademoiselle Bellemarre. Joie ! Marcel était dans ma classe, ce qui n'est pas arrivé souvent. (Troisième à partir de la gauche, près de la "Mademoiselle.")

 


 
 
posté le 07-12-2015 à 18:00:29

École 1964-65 : Une histoire véritable

Vous pouvez me voir sur la première rangée, partiellement caché par le frère directeur. Il s'agissait d'un nouveau responsable. Je ne me souviens pas des noms des ces religieux. Comme j'étais un garçon tranquille, je n'ai jamais eu à me frotter à ces grands patrons. Peu de choses à raconter sur cette étape, sinon une véritable histoire.

 


 
 
posté le 06-12-2015 à 23:41:16

École 1965-66 : Les exceptions

La classe la plus populeuse dont j'ai fait partie : 33 élèves ! De plus, il s'agit de la seule fois où je ne loge pas sur la première rangée sur ces photographies. Vous pouvez m'apercevoir sur la seconde, à gauche, tout près de l'institutrice. Je suis aussi le seul de ces garçons à ne pas porter de cravate ou de noeud papillon. Mon esprit rebelle !

Sur la première rangée, à partir de la gauche, le troisième écolier : Len Sawyer, qui allait devenir un grand ami d'adolescence. À ses côtés, Gilles Gladu, un pince-sans-rire turbulent, que j'ai évoqué dans mon roman Contes d'asphalte, comme l'ennemi de mon personnage Martin. "Maudit Gladu sale!", c'est lui ! Peu de souvenirs de la maîtresse Denise Montplaisir, sinon qu'elle était jolie.

 


 
 
posté le 05-12-2015 à 18:07:53

École 1966-67 : Mon amour !

La première chose qui devrait vous frapper : le décor n'est plus le même. Cependant, c'était le même lieu. Le scène de théâtre a simplement été réduite à néant, devenue un entrepôt. Notez le grand blond de la dernière rangée. Un géant ! Je suis sur la première rangée, à l'extrême droite, près du frère directeur et, de nouveau, je suis le seul à ne pas porter de cravate. Par contre, pour la coupe Beatles, j'étais l'unique exemplaire de la classe. Je ne regarde pas l'objectif et mes yeux se portent vers mademoiselle Huguette, à l'autre bout, si loin, trop loin de moi.

Je l'aimais, voilà tout ! J'en était dingue et mon petit coeur battait à chaque journée. Je voulais l'épouser, quand je serais vieux, à quatorze ans. Huguette Alain était l'idéal féminin et rougissait tout le temps, ce qui était singulier, pour une maîtresse d'école. Je ne l'ai jamais oubliée et dans mon roman Contes d'asphalte, mon  personnage Martin porte la même passion pour madamoiselle Huguette, décrite tout autant rougissante.

 


 
 
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