Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 25-02-2015 à 20:19:30

Jouer dans la neige

 

Il n'y a pas beaucoup d'enfants dans mon quartier, mais au cours de la dernière fin de semaine, je me suis amusé à regarder les deux fillettes demeurant en face. Elles glissaient, se lançaient des balles de neige, exécutaient des culbutes. Quel plaisir ! Cela m'a rappelé cette tempête de neige de l'hiver 2013-14, alors que tous les adultes étaient terrés devant leurs téléviseurs et qu'un groupe de garçons bravaient le vent, le froid et la neige pour rire comme des dingues. J'ai fait pareil : glisser, jouer au hockey dans la rue (On ne voit plus guère cette activité...), tomber tête première dans la blancheur, être au coeur d'une guerre froide avec les idiots de l'autre rue, etc. Je crois que les enfants sont à l'épreuve du froid.

À bien y penser, les adultes qui patinent sur les étangs gelés, qui vont à raquettes et en ski ont sans doute gardé leur coeur d'enfant.

Photo ci-haut : Les glissoires de l'île Saint-Quentin,  dans le delta de Trois-Rivières. Au cours de l'hiver, la route est arrosée et entretenue, devenant une longue patinoire. On peut en voir un petit bout, à gauche.

Tags: #hiver
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 26-02-2015 à 03:22:05  (site)

Quand il neige, je sors, et je souris béatement. D'autant que si c'était monnaie courante quand j'étais gosse, c'est, ici, si rare maintenant !

2. Florentin  le 26-02-2015 à 08:13:06  (site)

C'est vrai que tu habites un pays de neige. Ici, en Nord-Cotentin, au nord-ouest de la France, elle ne tombe presque jamais. Les boules de neige, le traîneau et le nonhomme de neige, on ne connaît pas. Mais j'aime autant : j'ai été pris une nuit sous une tempête de neige, c'était dans les années 70 et, depuis, au premier flocon, je rentre ma voiture et je m'attache au radiateur ! A plus. Florentin.

3. MarioB  le 26-02-2015 à 16:21:05  (site)

Il me faudrait un appareil photo pour vous montrer ma rue et surtout mon balcon, que j'ai négligé de nettoyer depuis décembre !
Cependant, je ne m'en plains pas, car je préfère l'hiver, saison calme, à l'été.

Merci de votre gentille participation.

4. nyxie  le 27-02-2015 à 00:53:57  (site)

Et la température ? ces enfants doivent être immunisés, saine activité contre les maladies ! j'aimerais bien voir ton balcon dommage ...
Bizenneigée !...

5. MarioB  le 27-02-2015 à 03:22:48  (site)

C'est très sain, la neige. Beaucoup plus qu'une canicule estivale. Pour les enfants, c'est comme toute chose, dans tout pays. Ils sont habitués et ne pensent pas qu'il puisse exister autre chose. Note bien que les températures de saison sont tolérables : - 15 à - 20. C'est moins pire que les -25 ou -30 qu'on a parfois.

 
 
 
posté le 25-02-2015 à 01:39:03

Québécisme : Les mains pleines de pouces

 

Une vieille expression québécoise toujours présente de nos jours. J'aime bien l'image ! Un pouce sert à consolider une emprise sur un objet, et non à prendre le dit objet. Une personne ayant une main pleine de pouces (5 pouces, donc) a tendance à échapper tout ce qu'elle prend. Maladroit, malhabile, en somme.

J'en suis un ! J'échappe tout : le sac de la bouffe du chat, mes crayons, mes clefs,  ma tasse de café (sur la feuille que je suis en train d'écrire), mes chaussettes, mon savon : vraiment tout ! C'est peut-être parce que je suis désinvolte...

 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-02-2015 à 02:37:01  (site)

Bonjour Mario,
J'adore cette expression, elle est plus imagée qu'une main pleine de doigts que je connaissais....!

2. Nikole-Krop  le 25-02-2015 à 04:27:32  (site)

En français on dit : "avoir deux mains gauches" (je suppose que l'expression a été créée au temps où le fait d'être gaucher était considéré comme un handicap, voire une tare) et plus rarement, "avoir des mains de beurre".

3. Nikole-Krop  le 25-02-2015 à 04:30:37  (site)

Concernant l'expression citée par le commentateur qui m'a précédée, je ne la connais que dans l'histoire : "T'as vu ta main ... !? Elle est pleine de doigts !"

4. MarioB  le 25-02-2015 à 05:40:03  (site)

Amusant, tout ça ! Merci bien.

5. nyxie  le 25-02-2015 à 09:58:08  (site)

Et avec les femmes, elles t'échappent aussi !......... oups !
Biz pour la peine ..

6. MarioBergeron  le 25-02-2015 à 11:00:51  (site)

Je voudrais bien, mais elles courent plus rapidement que moi.

 
 
 
posté le 24-02-2015 à 01:29:10

Autobus

 

 

Je suis un usager de l'autobus depuis mon enfance. Ça fait un bail ! Je fais partie des meubles, en somme, et je peux parcourir certains trajets en ne regardant pas par la fenêtre, sachant le moment où je descendrai. Par contre, depuis le début des années 1990, les autobus de Trois-Rivières présentent un élément détestable : la radio. Parfois très fort, si fort que je suis incapable d'écouter la musique dans mon baladeur. Une mauvaise idée que je n'ai pas croisée dans les véhicules d'autres villes du Québec.

Les usagers des autobus sont comme une mosaïque humaine avec une personnalité. Il y a celui qui se croit obligé de parler à tout le monde, les cinglés du I-Pod, les jeunes qui ne laissent pas leur place aux vieux et parfois des bizarres, comme cette femme qui, il y a quelques années, passait ses journées à balader des sacs.

La photo ci-haut nous présente deux véhicules de ma ville, stationnés au terminus du centre commercial Les Rivières.

Tags: #autobus
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 24-02-2015 à 03:43:53  (site)

La radio dans un bus ? Quelle horreur ! Je détesterais. Mais la pollution sonore envahit bien des choses.

2. MarioB  le 24-02-2015 à 06:54:28  (site)

Imagine quand t'as un mal de tête, tu entres là-dedans et y'a un rap...

 
 
 
posté le 23-02-2015 à 00:42:17

Chansons de Noël

 

 

Pourquoi est-ce que je déteste les chansons de Noël ? Je ne fais pas exception à la règle : toute personne ayant un jour travaillé pour une station de radio déteste ces mélodies. L'auditeur a le loisir de fermer son appareil, mais pas le gars dans la console de diffusion : des heures à les entendre. Il vient un temps où la phobie nait pour ne plus nous quitter.

Toujours les mêmes ! Plus que vous ne le croyez... Quand j'ai hérité du poste de programmateur musical dans une station F-M, en 1981, j'ai dû me frotter au casse tête de mes deux prédécesseurs : comment caser ces chansons sans les répéter ? "Est-ce que je l'ai inscrite, celle-là ? Je ne me souviens plus !" Alors, il fallait regarder les feuilles de la matinée et chercher.  Perte de temps et embêtements. C'est alors que j'avais eu l'idée d'un système d'automatisation des chansons de Noël, mais il était trop tard pour 1981. Dès l'automne 1982, j'ai tout préparé.

En premier lieu : une réalité du monde antique. Les programmations musicales étaient faites à la main. Pas d'ordinateur ! J'ai alors pensé à un système avec 20 feuilles, représentant 17 chansons courantes de Noël. Trois feuilles étaient réservées à des chansons connues, mais dont nous avions moins de versions. Par exemple : Il est né le divin enfant. Sur chaque feuille, il y avait 12 versions d'une même chanson. Je devais les classer en tenant compte des versions anglaises, françaises, instrumentales. Par exemple : la feuille No 1 était réservée à White Christmas / Noël blanc. Douze versions, donc, avec tout simplement le numéro du disque, la face, la plage. 98 A-3. L'employé à la mise en ondes prenait le disque 98 et faisait tourner la plage 3 de la face A. Je devrais changer de tempo pour la feuille No 2. White Christmas étant lent, la No 2 pouvait présenter Jingle Bells / Vive le vent, plus rapide.  Ainsi de suite jusqu'à la feuille 20.

Les disques étaient dans le studio en permanence et les 20 feuilles à la portée de la main de l'employé. Comme programmateur, je n'avais qu'à écrire N sur la ligne voulue, signifiant que c'est à ce moment que la chanson de Noël devait être entendue. Le gars prenait la feuille No 1, cochait la première version et tournait la feuille. Au N suivant, il n'avait qu'à faire la même chose avec la feuille 2. Ne pas oublier de tourner la feuille après avoir inscrit un X. Ceci assurait de ne jamais répéter la même version d'une même chanson, du moins pas avant 19 autres pièces multiplié par 11. Évidemment, plus nous approchions du 24, plus il y avait de chansons par heure.

Un système très efficace dont j'étais fier. D'ailleurs, même après mon congédiement, il a été de mise à chaque décembre jusqu'en 1988, moment où la station a changé de format musical. Ceci n'empêche pas qu'à chaque décembre, lorsque j'entends une chanson de Noêl à la radio dans un lieu public, j'ai un frisson de dégoût et je pense aux employés de la station, qui doivent grogner comme moi : "Maudites chansons de Noël !"

Tags: #musique
 


 
 
posté le 22-02-2015 à 00:38:03

Jamais : McDonald

 

Heuuu... Pas tout à fait jamais :  Trois fois.

1)- Quand ces gens ont décidé de s'installer partout, le premier restaurant de ma ville a ouvert ses portes à quelques rues de chez moi. J'étais adolescent à ce moment-là, autour de 1972 ou 1973. Alors, il fallait goûter ça ! J'avais commandé une frite et un hamburger. Les deux étaient abominables. "C'est ça, le fameux McDonald ? Pouah !" Certain que tout le reste était à vomir, je ne suis pas retourné chez ces gens avant...

2)- Lors de mon déménagement de 1985. La camionette et mes aides devaient arriver à huit heures pour descendre les meubles. Comme mon frigo et mon poêle étaient débranchés, je n'avais rien à manger. La solution : le restaurant le plus près. McDonald. J'avais commandé un oeuf, du bacon, des rôties. Pouah ! Pouah Pouah ! Les oeufs m'ont laissé un souvenir d'un goût de caoutchouc. Je me suis juré qu'on ne m'y reprendrait plus.

3)- En 2000 ou 2001 : j'étais à bord de la voiture d'une éditrice, avec une romancìère et nous devions nous rendre au salon du livre de l'Outaouais. Fringale des deux femmes : un McDonald dans un arrêt d'autoroute. Je leur ai dit que je n'avais pas faim et que je profiterais de ce temps pour me dégourdir les jambes. En réalité, je me suis précipité au dépanneur voisin et bouffé un sous-marin, enfoui une tablette de chocolat dans ma poche. Comme la température était froide, je suis entré au McDo pour rejoindre le duo, qui venait à peine de commencer à manger. Je suis passé au comptoir pour acheter un café. Vous savez quoi ? Même leur café est mauvais.

Au fait, si vous désirez connaître les horreurs qu'il y a dans la bouffe McDonald, je vous recommande le film Supersize Me. Terrible...

Tags: #manger
 


Commentaires

 

1. jakin  le 23-02-2015 à 13:14:55  (site)

Bonsoir Mario, J'ai fait la même expérience avec ma fille à l'époque des "pins". Le MacDo en offrait à chaque repas...alors j'ai du accompagner ma fille au moins une demi-douzaine de fois....Je ne m'en suis jamais remis.....smiley_id210602

2. MarioBergeron  le 23-02-2015 à 15:02:21  (site)

Bon courage ! Poulet frit Kentucky, c'est aussi terrifiant...
Le McDo ouvert près de chez moi, à l'adolescence, est toujours sur place et c'est toujours plein.

3. johnmarcel  le 06-12-2016 à 09:49:27  (site)

Le prix du café au McDo de Bogor (huit cent mille habitants, situé à soixante kilomètres de Jakarta) est le double de ce qu'il coûte dans d'autres restaurants ou warungs (petits restaurants de trottoirs).
Par contre ce qui est rigolo c'est qu'avec votre burger ou autres chicken wings on vous sert une portion de riz au lieu de frites...

édité le 06-12-2016 à 15:50:56
édité le 06-12-2016 à 15:51:58

4. MarioB  le 06-12-2016 à 16:07:00  (site)

Des... chicken wings ? Pourquoi traduire en anglais ce qui existe en français ?

5. johnmarcel  le 07-12-2016 à 05:31:15  (site)

C'est faire affront aux poulets que de leur manger les ailes en oubliant le reste !

6. MarioB  le 07-12-2016 à 10:40:52  (site)

Peut-être...

 
 
 
posté le 21-02-2015 à 00:53:16

La petite épicerie du coin

 

L'ère des supermarchés, invention des années 1950, a graduellement chassé les petites épiceries de quartier. J'en ai cependant connu une, autour de 1985 et elle était située à trois rues d'un supermarché. En entrant dans ce lieu, c'était un univers différent qui s'offrait à moi, avec de la chaleur humaine. Bien sûr, les fruits, les légumes, la viande avaient le même goût, mais de les acheter dans ces présentoirs minuscules revêtait un aspect unique. Il n'y avait que trois rangées, où les paniers avaient du mal à passer. Pas question de rencontrer une personne arrivant dans le sens contraire : ça ne passait pas ! Il y avait une caisse enregistreuse. Une seule. C'est à cet endroit que j'ai entendu quelque chose d'unique et que je n'avais jamais osé imaginer : la petite épicerie acceptait les commandes téléphoniques. La caissière écrivait tout sur un papier et on imagine que par la suite, elle a placé les aliments dans un sac et que le tout a été livré à la personne qui avait téléphoné. Je suis arrivé vers la fin de la saga de cet endroit charmant et, moins de deux années plus tard, mon épicerie fermait ses portes.

NOTE : Avant que les Européens me le demandent : un panier, au Québec, c'est ce que vous appelez les caddys (ou caddies ?)

Tags: #manger
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 21-02-2015 à 02:28:29  (site)

Merci pour la précision lexicale, d'autant qu'on dit aussi panier, en ces mêmes lieux, pour des paniers à roulettes.
Les petits comerces de proximité existent encore dans les grandes villes, même s'il y en a moins que dans les années 70 et 80 (dans mon quartier il y en a un et il ferme à minuit !)

2. Nikole-Krop  le 21-02-2015 à 02:29:52  (site)

(Ah, et j'écrirais plutôt caddies, mais sans être spécialiste, je pense que les deux sont "acceptables" : c'est toujours la question du pluriel d'un mot étranger ...)

3. MarioB  le 21-02-2015 à 02:36:33  (site)

On m'a déjà dit que Panier, pour ces petits trucs, n'était pas utilisé en France, d'où ma précision lexicale.

Oh, il y a surement encore des petits commerces familaux ça et là dans les villes. Au Québec, beaucoup de dépanneurs sont de ce bois.

4. jakin  le 21-02-2015 à 03:11:08  (site)

Bonjour Mario, Moi qui suis né en Afrique Du Nord, j'ai bien connu ces épicerie aux odeurs enivrantes avec leurs multitudes de boites multicolores et ces ambiances surannées...et surtout l'étagère à bombons à hauteur d'adolescents qui nous agglutinait comme un essaim d'abeilles....Bonne fin de semaine....smiley_id210602

5. MarioMusique  le 21-02-2015 à 14:58:14  (site)

Ils empilaient des produits très haut ! Je me souviens de la jeune caissière, une rousse. Si je la croisais, je la reconnaîtrais.

Merci pour ce témoignage !

 
 
 
posté le 19-02-2015 à 17:01:00

Pauvreté

 

Hier, à l'aide alimentaire, il y avait plusieurs personnes attendant leur tour, dont une jeune femme que je n'avais jamais vue. La responsable, passant près d'elle, lui a dit quelque chose et, immédiatement, la pauvre s'est mise à pleurer. La responsable, sans doute consternée, lui a fait signe de la suivre dans le bureau. Peut-être que la jeune n'avait pas suivi un des règlements, peut-être s'était-elle présentée en retard. Je ne sais pas. Quand elle est sortie, la jeune femme semblait encore secouée. En fin de compte, les bénévoles ont rempli ses sacs et elle est sortie en pleurant encore. Un visage de la pauvreté, parmi tant d'autres : quand il n'y a plus rien à manger à la maison et pas d'argent pour acheter le minimum...

Tags: #pleurer
 


Commentaires

 

1. nyxie  le 20-02-2015 à 03:04:52  (site)

Décidément je sens de la sinistrose chez les blogueurs ! il faut reconnaître que la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquile, il faut lutter, se résigner, faire croire que tout va bien en gardant le sourire, oui mais parfois il y a des limites, comme cette pauvre jeune femme, c'est à cet instant qu'il faut la soutenir avant qu'il ne soit trop tard....
Bonne journée MarioB...

2. MarioB  le 20-02-2015 à 05:50:26  (site)

Tous les témoins ont été déroutés de la voir, car chez les habitués, se rendre là fait partie de leur vie et c'est un endroit ni gai ni triste.

3. jakin  le 20-02-2015 à 09:14:57  (site)

La Misère est souvent le lit de l'indigne ! C'est pour cela qu'il faut de toute urgence partager les richesses, pas celle des modestes, mais des puissants....C'est pour quand la révolte ?
Bonne fin de journée....smiley_id210602

4. MarioB  le 20-02-2015 à 12:57:34  (site)

Merci et bonne révolte.Sourire1

 
 
 
posté le 18-02-2015 à 22:44:09

Québécisme : Bébittes

 

Je ne sais pas d'où vient ce mot, mais je le trouve amusant. Il a un petit aspect enfantin. Le Robert québécois définit Bébittes, mais j'ai aussi croisé Bibittes. Qu'est-ce que c'est ? Tout genre d'insectes. Québécisme à la vie longue : le mot est toujours d'usage de nos jours et votre humble serviteur l'utilise avec bonheur, sauf dans le cas des mouches, qui sont les horreurs de la Création. La coccinelle illustrée ci-haut a un joli surnom : La bébitte à patates.

 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 19-02-2015 à 02:33:04  (site)

Je suppose que c'est le "bêbête" français.

2. MarioB  le 19-02-2015 à 13:49:34  (site)

Hé, mais c'est logique ! Je n'avais jamais pensé à cette source. Merci !

 
 
 
posté le 17-02-2015 à 18:37:30

Pleurer

 

Pleurer est un geste émotif. Les enfants pleurent souvent car ils n'ont pas de contrôle de leurs émotions. En grandissant, cela s'atténue, bien que les émotions demeurent les déclencheurs des larmes. On dit que les hommes pleurent moins que les femmes. Possible ! Possible que dans plusieurs cas, ce soit aussi le contraire. Pour mes propres larmes, je me souviens de trois occasions de torrents.

Quand Jackie Coogan est enlevé à Charlie Chaplin dans le film The Kid. J'ai dû voir ce film des douzaines de fois, mais quand je revois cette scène : ça coule !

La finale de mon roman Contes d'asphalte. Non seulement je pleurais comme un dingue en l'écrivant. mais j'en ai aussi versé lors de mes corrections. Bizarre, à bien y penser...

Quand ma chatte Salomé No 3 est partie chez le vétérinaire dans les bras d'une de mes nièces pour l'euthanasie. Peut-être la fois où j'ai le plus pleuré de ma vie

Tags: #pleurer
 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 15-03-2018 à 03:43:42  (site)

Quelques larmes coulèrent alors que j'écrivais une nouvelle (nouvelle jamais publiée, elle est au milieu d'un tas de textes et poèmes dans un gros dossier)...
Une autre fois, c'était mon premier retour d'Indonésie en 2011, voyant le panneau Frankfurt dans les couloirs de l'aéroport, une larme a coulé...

2. Marioromans  le 15-03-2018 à 13:02:25  (site)

Merci bien d'explorer un peu le passé de ce site. Ce sont des choses qui n'arrivent pas souvent...

 
 
 
posté le 17-02-2015 à 00:51:42

Contes d'asphalte : Plan informel

 

Chaque chapitre de la seconde partie de mon roman Contes d’asphalte était thématique. Pour ce chapitre 5, le thème était : Manger ! Au lieu d’avoir un plan précis, j’avais une feuille pour chacun des chapitres où je jetais des idées en vrac. On peut aussi voir le temps (Novembre 1961) et l’âge qu’avait Martin dans ce chapitre. Vous pouvez deviner qu’aussitôt une idée utilisée, je la biffais.

Tags: #roman
 


 
 
 

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