LA CLIENTELE
La décision d'avoir recours à ces gens est initialement embarassante, gênante, mais ce sentiment ne dure pas longtemps. J'y ai droit, alors pourquoi s'en priver?
Ouvrir une boîte de conserves de soupe poulet et nouilles. Jeter dans un chaudron. Mettre sur le feu, position maximum. Jouer avec le chat pendant huit minutes. Retirer du feu. Lancer dans un bol. Manger. Hmmmm : délicieux!
Je mange beaucoup de légumes. Il y en a à chacun de mes repas importants, apprêtés de diverses façons. Les pommes de terre sont presque à chaque rendez-vous. Carottes, tomates, concombres, etc. Si je devais nommer mon légume tout doré : le radis. J'en suis friand et en bouffe comme des bonbons.
C'est rouge dégueu et ça ressemble à un serpent. Pouah !
Plier, tirer vers le haut, descendre. Ça ne fonctionne pas ! Recommencer une, deux, trois fois. Réussite après sept minutes. Jadis, en sept minutes, j'avais déjà englouti le chocolat. Pourquoi la simplicité quand tout peut devenir difficile ? C'est pour empêcher les petits z'enfants de trop manger de chocolat. C'est pourtant joli, des petits z'enfants qui bouffent du chocolat.
Je vous ai déjà parlé du comptoir de madame Fiset, comme je pourrais vous le faire avec le Mille-Feuilles ou vous parler de mon étonnement de rencontrer, en 1998 à La Sarre, un survivant de ces lieux populaires, du nom chic de Chez Lucie. Je m'en voudrais cependant de ne pas vous parler du lieu le plus particulier de cet univers de ces "restaurants" dignes d'une autre époque : Chez Marcel.
LE GRILLE-PAIN DANS L'HISTOIRE
Précisons tout de suite un fait culturel. Au Québec, et à peu près partout dans le monde, il y a trois repas par jour : Le déjeuner (Matin) le dîner (midi) et le souper (autour de 17 à 18 heures) Si on mange plus tard le soir, ce n'est pas un repas, mais de la gourmandise. Donc, mon déjeuner, c'est votre petit déjeuner.