Ma soeur vient de dénicher des photos personnelles d'une visite à Expo 67, qui fête cette année son cinquantième anniversaire. Des vraies photos en noir et blanc, dont une hors foyer !
Voici ma soeur Lise, 17 ans, assise dans un petit véhicule qui faisait la navette entre le parc d'amusement La Ronde et l'île Sainte-Hélène. Je trouve curieux que l'objet soit vide. Les arbres rachitiques, ainsi que les vêtements de Lise, m'indiquent que nous étions sans doute fin avril ou début de mai. Les édifices, tout au fond, datent du 19e siècle. Je crois qu'il s'agissait alors de casernes militaires. Au fond, à droite, on peut voir un des pavillons thématiques dont le nom débutait par 'L'homme et...' Notez le toupet France Gall de ma soeur.
Celle-là a été prise pas tellement loin de la précédente. La route menait les piétons vers La Ronde. Au premier plan, il y a des aires de restauration et aussi des jeux pour les gamins. Ce qui devrait attirer votre attention : la grosse sphère du pavillon américain. Pas de doute, c'était énorme ! À droite : le pavillon soviétique, de l'île Notre-Dame. Juste au bas de ce dernier, on peut voir le minirail, qui permettait aux visiteurs de se déplacer dans les hauteurs, d'un point à l'autre. Le minirail avait le chic d'entrer dans la boule yankee. À droite, vers le centre, je reconnais le pavillon du Vermont (avec ses fenêtres circulaires). Je ne peux identifier le pavillon voisin.
Vue de l'île Sainte-Héléne. La photo a été prise de l'île Notre Dame. De gauche à droite : le pavillon de la Suisse, celui de l'Autriche, du téléphone (qui fut très populaire) et le pavillon thématique dont il a été question sur la première photo. En arrière-plan : la sphère américaine, puis le pavillon de l'Iran.
Pour prendre connaissance des articles que j'avais consacrés à l'Expo, il y a un certain temps, cliquez sur le mot-clé 67, tout en haut de la liste. Ces articles m'avaient donné l'idée d'écrire un roman sur l'Expo, lequel a été refusé par trois éditeurs. Pas très opportunistes : tous les médias parlent de l'Expo et ce roman aurait certes attiré l'attention pour de bonnes ventes.
Autrefois, les cartes de hockey et de baseball s'adressaient aux enfants et se vendaient à très bas prix : cinq sous le paquet contenant quatre cartes et une délicieuse gomme à mâcher, cette dernière étant une excuse pour inciter les parents à donner l'argent à leurs petits. En Amérique, ces cartes étaient très populaires et on les trouvait partout. Les jeunes pouvaient jouer avec les cartes, découper les images, ou simplement rechercher leurs joueurs favoris ou ceux d'une équipe spécifique.
Ma passion pour les cartes de hockey a été un héritage de mon grand frère Daniel, qui en achetait au cours de sa propre enfance. Le temps de l'adolescence venu, il m'avait donné sa collection. Cependant, déjà, j'achetais des cartes, la plupart du temps sur le chemin des écoliers, dans un dépanneur de la rue Saint-Valère, qui voyait chaque jour des dizaines de garçons demander "Un paquet d'cartes, siouplait, madame." Ouvrir le paquet était fascinant, car nous ne savions pas ce qu'il y avait dedans. Enfin à l'école, en attendant la cloche ou pendant les récréations, les gars se réunissaient pour regarder les cartes ou pour se les échanger. "Je te donne deux Toronto et un Chicago contre ton Jean Béliveau."
En 1964-65, il s'est passé quelque chose de différent. Pour la première fois, les six équipes de la Ligue Nationale de hockey étaient dans la même série, alors qu'auparavant, deux compagnies se partageaient chacune trois clubs. Il fallait attendre la fin d'une série. De plus, les cartes 64-65 étaient plus longues. La seule fois où ces cartes sportives allaient dépasser le format standard, qui prenait place si bien dans une poche de chemise ou de pantalon. D'ailleurs, ces longues cartes sont aujourd'hui recherchées par les collectionneurs, parce que c'est difficile d'en trouver en bon état, car, à l'époque, ce qui était en trop pliait dans nos poches et brisait l'ensemble.
Il est bien connu que les compagnies responsables de ces produits imprimaient moins de cartes des joueurs vedettes, ce qui incitait les enfants à acheter davantage de paquets, afin de trouver la carte rare de la grande idole. Sauf qu'en 1964-65, la carte impossible à trouver était celle de Marcel Paillé, un gardien de buts réserviste des Rangers de New York, qui, d'ailleurs, avait passé une plus grande partie de la saison dans les mineures et non avec les Rangers.
Je m'en souviendrai toute ma vie : ouvrir le paquet neuf et dix gars se lançant vers moi pour poser la question cruciale : "As-tu le goaleur des Rangers ?" Non ! Personne ne l'avait. Sauf que votre humble serviteur y est arrivé, ayant dépensé des cinq sous plus qu'il ne le pouvait. "Mario! T'as l'goaleur des Rangers ? Je te donne dix vedettes contre lui !" Rien è faire, car je possédais le trésor tant convoité. Au fait, Marcel Paillé a très peu joué avec les Rangers et son nom figure encore de nos jours dans le livre des records de la ligue américaine, circuit inférieur, comme étant le gardien ayant participé au plus grand nombre de joutes dans ce circuit. La recherche de la carte de Marcel Paillé demeure un des grands souvenirs de mon enfance.
De nos jours, les cartes de hockey et de baseball sont des objets de plus grande qualité, qui se vendent cher, qui ne s'adressent plus aux enfants et qu'on ne trouve plus partout. Les adultes les insèrent dans des cahiers plastifiés alors que gamins, ils les transportaient dans leurs poches. Les collectionneurs pensent davantage à l'argent qu'au plaisir de trouver leur joueur favori dans un paquet, qui ne contient même plus de gomme à mâcher.
La preuve ? En 1993, votre humble serviteur a acheté son premier ordinateur, avec la tour, le clavier, l'imprimante, l'écran, en vendant des cartes de baseball. Combien de cartes ? Douze seulement, pour une somme autour de deux mille dollars, pour des cartes payées quinze sous en 1969. L'inflation, hein...
2. jakin le 28-04-2017 à 13:00:22 (site)
Salut Mario, tu me rappelles que j'ai moi aussi fait la collection de ces cartes, mais c'était des footballeurs....
3. MarioB le 28-04-2017 à 13:44:44 (site)
Anaflore : L'homme à qui j'avais vendu en 1993 était un marchand, qui revendait plus cher à des Américains, davantage passionnés que les Canadiens avec cette idée de collection.
Jakin : Oui, il y en avait de plusieurs sports, et il y a même eu des cartes Beatles ! Sauf qu'au Québec, les cartes de hockey était plus populaires.
Le pont Laviolette, reliant Trois-Rivières à la rive sud du fleuve Saint-Laurent. C'est le plus long pont traversant le fleuve. Il a été construit en 1967 et quelques ouvriers sont morts lors de l'effondrement d'une partie. Laviolette est le nom du fondateur de Trois-Rivières. Ajoutons un peu de voile pour paraître estival.
3. MarioB le 26-04-2017 à 11:53:53 (site)
C'est le seul pont sur le Saint-Laurent entre Montréal et Québec.
5. MarioMusique le 26-04-2017 à 16:42:36 (site)
C'est un pont qui est haut. D'ailleurs, pour l'emprunter, les automobilistes doivent monter une cote.
On le voit de partout dans la ville.
TERMINER UN ROMAN
Samedi le 22 avril, je termine la création du roman Les Baveux. Le tout m'a pris sept mois et trois semaines, ce qui est dans la norme. Je me sens très content de ce texte gentiment tapageur, sur une intense amitié des années 1970 qui renaît alors que les anciens jeunes approchent du moment de la retraite. J'ai aimé écrire ces courts dialogues de quatre lignes en joual profond. Cependant, il me reste trois chapitres à taper dans le fichier informatique.
COMMENCER UN ROMAN
Un roman terminé signifie qu'il faut en commencer un autre. Le dimanche, dans le cas présent. J'en ai un peu parlé dans les articles sur le salon du livre de Trois-Rivières, alors qu'un lecteur m'avait vanté le personnage de Grand-Regard, présent dans un chapitre de Gros-Nez le quêteux. Il s'agira de sortir la jeune femme de ce contexte et de la mettre en relation avec un... extra-terrestre. Vous avez déjà croisé des romans d'époque (fin du 19e siècle) avec un peu de science-fiction? J'avais aussi demandé des qualités du coeur humain. Il y en aura douze, formant les thèmes d'autant de chapitres. Un plan informel a été créé, ce qu'il faut pour m'aiguiller adéquatement, alors que le texte se construira à mesure que je m'y pencherai. Le titre sera Grand-Regard et la Lumière.
PROBLÈME DE CORRECTION
Mes romans se déroulent toujours au temps présent, sauf dans le cas de paragraphes où j'évoque une situation du passé. Le roman principal l'an dernier est une autobiographie d'un personnage qui n'existe pas. Logiquement, le livre doit donc être rédigé au passé. Lors de la création, j'avais tendance à tout mettre au présent, me disant que lors des relactures, je n'aurais qu'à transformer ce présent en passé. Ce que j'ai fait, en étant très agacé : les auxiliaires être et avoir, au passé, se terminent sans cesse par la sonorité "Ait", ce qui devient lourd, d'autant plus qu'ils sont difficiles à remplacer. J'ai tenté de couper les phrases, mais rien à faire : ce son revenait sans cesse. Donc, j'ai décidé, après toutes ces transformations, de retourner au temps présent, avec un paragraphe de mise en situation. Quel casse-tête et quel travail ! Cependant, toujours un beau défi.
ÉDITEUR ?
Voir l'article 'Une quatrième claque sur la gueule' un peu plus bas. Je n'ai pas changé de sentiment et je ne cherche pas une autre maison d'éditions pour des publications. Je me sens toujours désabusé et j'ai des choses davantage passionnantes au programme : écrire des romans, par exemple.
1. chocoreve le 23-04-2017 à 12:07:15 (site)
Arriver au stade de la frappe ça doit être plaisant, en sachant que le roman suivant arrive à grands pas, et va t’emporter dans un tourbillon de pensées, de réflexions et d’imagination… un roman qui semble très intéressant, science-fiction dis-tu ? et douze thèmes sur les qualités du cœur humain … j’ai hâte d’en savoir d’avantage …
Reste les corrections du précédent et l’éditeur, les points noirs, mais comparativement au bonheur que doit procurer l'écriture …
Bisous Mario
2. MarioB le 23-04-2017 à 15:51:57 (site)
Quand un roman achève, je sais comment il se termine, ce qui, en quelque sorte, me laisse le temps de penser au suivant. J'ai commencé ce midi : deux pages.
Ce que je désire avant tout est un récit calme et doux, ce qui n'est pas une chose courante dans l'univers où il y a des extra-terrestres. Donc : pas de menace, de peur, d'effets, etc.
Merci.
Pourquoi ton lien ne mène à rien ? Fonctionne pas, cela même sur mon second ordinateur.
3. jakin le 24-04-2017 à 12:26:22 (site)
Merci de nous faire partager les émois d'un écrivain dans la recherche d'un sujet, de son écriture et parfois de sa réécriture....Si un jour la plume nous traverse l'esprit on sera moins bête !
4. MarioBergeron le 24-04-2017 à 13:15:11 (site)
Beaucoup de réécriture : chasser les verbes être et avoir, faire attentions aux sons, aux mots qui se répètent souvent. C'est certes un travail, mais aussi un grand plaisir.
5. chocoreve le 26-04-2017 à 11:20:44 (site)
Oups ! pour mon lien, je ne savais pas, je viens d'essayer en effet, il y a un problème ...
M'en vais me renseigner ...
Bisous Mario
Benny Goodman : Sing Sing Sing (1938)
Le jazz a connu ses vedettes et ses inconnus, ses héros et ses vilains, ses anges et ses démons, ses chefs de file et ses 'en avance sur son temps', ses mélodiques et sa cacophonie. Le jazz fut une musique populaire, puis s'adressant à un public d'initiés. Comme dans tout genre musical, d'ailleurs.
Depuis novembre 2016, je prépare une série d'articles concentrés sur les dix décennies de cette saga, mettant en vedette dix pièces musicales représentatives de ces tranches d'années. Beaucoup de travail et, je m'en vante, je crois que c'est nettement plus complet et évocateur que ce que vos médias traditionnels pourraient faire.
Les dix articles sont sur mon site musical. Pour tout entendre (et non voir), il faut franchir la page 1. Eh oui : les blogues ont plusieurs pages ! En ce qui concerne les fichiers audios : je ne répète jamais un artiste d'une chronique à l'autre.
Les douze pièces ci-haut ne sont pas présentes dans les articles. La photo : Billie Holiday, au début des années 1950.
Préparez vous un bon baril de café, sinon deux, pour écouter ces témoignages du centenaire du jazz. Voici le lien menant vers mon site :
1. chocoreve le 17-04-2017 à 08:00:32 (site)
100 ans le jazz !
Je n'ai aucune culture musicale et je le déplore, mais "fréquence jazz" est l'unique radio que j'écoute chez moi. J'aimerais un jour me poser, mettre des écouteurs, mais avant tout ... avoir du bon matériel pour ça.
Allez ! m'en vais voir ton lien ...
Bisous Mario
2. MarioMusique le 17-04-2017 à 14:44:01 (site)
Eh bien, ici et là-bas, c'est une forte introduction de toutes les époques.
Le Champlain était le cinéma de mon quartier. Il a ouvert ses portes en 1948 et présentait un fait alors inédit : la personne responsable était une femme. Gamin, j'y ai vécu les émotions des deux films de Tintin. La salle a fermé ses portes en 1981. Le vestibule a été comblé par un marchand voisin, la Mercerie de Luxe. Quant à la salle elle-même, elle est demeurée déserte pendant très longtemps, jusqu'au moment où un bar s'y établisse. Ce dernier a aussi fermé ses portes, si bien que le local était à l'abandon, peu entretenu.
Jeudi, en attendant l'autobus, tout près, j'ai vu quelque chose qui m'a ému : la section où se trouvaient les bancs s'est écroulée. J'ai demandé à une femme ce qui s'était passé et elle m'a résumé le contenu du journal. Depuis ces dernières années, la neige n'a pas été enlevée du toit, si bien que le poids avait fait courber l'ensemble. Ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de pluie, créant ainsi de la glace sur le sommet. Boum! La photo ci-bas ne rend pas justice à ce que j'ai vu, alors qu'on a commencé à tout jeter au sol. Le cinéma de mon enfance ressemblait à un édifice bombardé. Sans doute que tout le reste (avec la porte d'entrée de l'ancien bar) subira le même sort. De voir ces ruines m'a peiné.
Des premiers cinémas du Trois-Rivières métropolitain, il n'en reste que trois : Le Capitol est devenu une belle salle de spectacles ; le local de l'ancien Rialto est abandonné depuis 2006, après avoir été aussi une salle de spectacles et, enfin, le tout premier ciné de Trois-Rivières, le Bijou, abrite une boucherie.
1. chocoreve le 15-04-2017 à 05:34:57 (site)
C'est triste oui, de penser que ces petits cinémas ne font plus parties des rêves ...
Bisous Mario
2. MarioB le 15-04-2017 à 14:14:36 (site)
Le cinéma est fermé depuis longtemps. C'est tout simplement de voir ce qu'il est devenu qui m'a attristé.
Article participatif ! Aidez-moi à concevoir le plan de mon prochain roman en répondant à cette question : Quelles sont les qualités du coeur humain ?
La création du roman en cours achève. Dans une dizaine de jours, il faudra passer au suivant. Cependant, il faut le préparer tout de suite, d'où ma question.
J'en parlerai à ce moment.
1. anaflore le 11-04-2017 à 16:58:34 (site)
pour moi c'est le respect et l'empathie envers les autres ...
3. chocoreve le 12-04-2017 à 12:36:25
Les qualités du cœur humain ?
Il faut être apte à être sincère, à être objectif, à être ouvert, à avoir de l'empathie, à être optimiste, positif, imaginatif, perspicace, à savoir relativiser, à avoir un esprit d'analyse, à savoir entendre, et à savoir se taire.
En bref, il faut s'oublier, ou être un saint !
Bisous Mario
5. Nikole-Krop le 16-04-2017 à 07:54:11 (site)
Drôle de question Mario, et à laquelle je serais bien incapable de répondre !!!
7. Lulette le 23-04-2017 à 07:27:59 (site)
Coucou ! (oui, je sais, je surgis des ombres)
L'emballement, la tachychardie ! C'est un muscle à entretenir, aussi.
Sinon, c'est compliqué, car certaines mauvaises personnes agissent avec le coeur aussi... comme "L'enfer est pavé de bonnes intentions", tu vois.
Cela dit, en regardant certaines expressions... :
- avoir du coeur = générosité
- hauts les coeurs ! = vaillance et courage, espoir
- le coeur sur la main = générosité
- ça me fait mal au coeur = empathie, tristesse, compassion
- à coeur vaillant rien d'impossible = ouais, bon... là encore de mauvaises gens ont le coeur vaillant.
A tout bientôt Mario !
As-tu reçu ma carte de Crète postée en Octobre dernier ?
J'ai trouvé dans ma montagne de vieux articles de journaux, dont je m'étais servi pour ma thèse de doctorat, un article qui m'a intrigué, relativement à l'aspect distractions de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, en 1928. Il était alors rare d'avoir des descriptions des forains engagés, ce qui me laisse croire que ce texte avait été donné au journal Le Nouvelliste par la compagnie foraine Sheesley et que les gens du quotidien l'avaient simplement traduit.
Les forains en service pour ce type d'exposition venaient, pour la plupart, de la région de New York, passant par Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières et Ottawa. Possible qu'ils s'arrêtaient aussi dans d'autres villes. Sheesley provenait d'un peu plus loin, l'Indiana, laissant croire que ces gens avaient ajouté à leur tournée des dates pour des centres de l'Ontario. Je n'ai jamais su qui les engageait. Possiblement l'Expo de Québec, plus imposante que les autres. Des contrats étaient signés pour Trois-Rivières et j'ai même trouvé de la correspondance entre ces gens et les responsables de l'Expo. L'article date du mardi 14 août 1928. Notez que si le mot Cirque était utilisé dans le texte, il s'agissait bel et bien d'une compagnie foraine, avec des numéros de cirque sous tentes. Ce qui est en rouge provient de moi-même. Voici :
Ce cirque doit offrir au public des représentations comportant les plus hautes garanties morales. Les trente chars (le train) oranges et brun, les wagons peints en rouge et jaune, avec feuilles d'or, présentent un beau cachet multicolore.
Parmi les amusements captivants qui seront présentés se trouvent une chenille monstre, un fouet bruyant (Un Whip), des aéroplanes et un caroussel géant (...) un véritanle feu d'artifice le soir. (...)
Il y aura les ménestrels de la Georgie, avec leur fameuse fanfare (...) qui ne comprend que des artistes de couleur. Il y aura encore 'La terre des surprises', présentant cinquante variétés de fauves capricieux tels qu'ils étaient lorsque Dame Nature présentait son état de sauvage grandeur.
On verra un hippodrome de singes qui conduisent des autos sur des lignes de chemin de fer en miniature ; un musée où se trouvent réunis des trophées de la Grande Guerre ; des poneys ; Francia Marine, la jolie enfant qui possède deux corps ; Happy Jack Eckert, l'homme le plus gros de l'univers (Photo ci-haut) ; la femme vampire et une foule d'autres amusements.
Il y aura aussi l'autodrome où le capitaine Ketring et d'autres coursiers sans peur qui feront des courses sur le 'mur de la mort', avec des lions sauvages, des tigres furieux et un ours. Enfin, il y aura la revue de Broadway, une comédie musicale en miniature.
Il y a plus de 500 acteurs, hommes et bêtes, dans le cirque Sheesley qui requiert dix acres de superficie pour pour pouvoir donner plein rendement.
Photo des installations de la compagnie Sheesley, en 1916. Peu de manèges, comme c'était le cas à cette époque, mais beaucoup de tentes, tant pour des numéros d'habileté que pour les curiosités humaines, sans oublier des aspects éducatifs, qu'on appelait alors Musée.
3. jakin le 10-04-2017 à 11:41:56 (site)
Dans les revues de la Foire du Trône à Paris on retrouve aussi ce genre de forains sous la tente avec des personnages curieux.....
4. MarioB le 10-04-2017 à 12:40:07 (site)
Tout ceci était d'origine européenne. C'étaient des éléments individuels. Les Américains des foires ont tout simplement rassemblé plusieurs personnes sous une même tente.
Les manèges de base, comme les chevaux de bois, la grande roue, sont aussi européens.
Ma contribution olé-olé au langage québécois, avec de croustillantes vulgarités. Les politiquement corrects sont priés de passer outre. Les autres gens peuvent rigoler.
SEINS
Boules, Djos, Flotteurs, Bompeurs, Totons, Couennes, Tettes.
PÉNIS
Pissette, Banane, Shaft, Bisoune, Six-Pouces, Graine, Jack, Quéquette, Pine.
VULVE & VAGIN
Plotte, Minou, Noune.
TESTICULES
Gosses, Chnoles, Guerlots.
LE FICHIER AUDIO : Paul Piché, Où sont-elles ? Le chanteur utilise un de ces mots. Soyez attentifs.
5. mocasaki le 07-04-2017 à 05:14:19 (site)
bravo pour la photo du jour..... cet amusant
en effet ... dans les cabarets Montmartrois on
en apprend encore d'autres ....;
6. fafa12 le 07-04-2017 à 08:17:11 (site)
bonjour
bravo pour la photo du jour.
passez un bon vendredi.
bises.
7. jakin le 07-04-2017 à 09:07:21 (site)
Compliments pour la trouvaille, photo et chanson de taverne....Je serais moins bête à mon prochain séjour canadien....
8. MarioB le 07-04-2017 à 12:18:06 (site)
Il ne faut pas dire ces mots à la première personne croisée !
9. Florentin le 07-04-2017 à 13:02:39 (site)
Québécismes effectivement. Nous avons en France aussi beaucoup de mots qui son synonymes des originaux, mais on n'en retrouve peu dans la liste que tu nous propose. Donc tu n'aurais plus d'éditeur. Sale coup, bien sûr. Mais, sans doute gagnes-tu ta vie à faire un autre métier... Bon week-end. Florentin
10. MarioB le 07-04-2017 à 16:42:37 (site)
Florentin : Personne ne gagne son pain (et non sa vie) avec des livres, au Québec. La dizaine prétendant le contraire sont des menteurs. On verra pour cet aspect plus tard, car, pour l'instant, je suis trop échaudé par ce qui s'est passé.
Quant aux mots coquins pour ces parties du corps humain, je suis persuadé que la France en a attribué des tout autant croustillants !
La quatrième claque sur la gueule est complétée : je n'ai plus d'éditeur. Gros-Nez le quêteux et Le pain de Guillaume n'ont pas atteint deux années d'existence. Manque de patience, le monsieur... Pas fait de promo, de plus. Pourtant, je n'ai pas le goût de mordre, car cet homme, des quatre que j'ai croisé, est celui qui a montré le plus grand respect pour ma plume. La mise en chantier jusqu'au jour de la publication a filé rondement, sans accroc. Je n'avais jamais rencontré une telle attitude bienveillante ailleurs.
Je ne sais pas si j'ai le goût de travailler pour préparer la cinquième claque sur la gueule. Envoyer un manuscrit, c'est coûteux et souvent vain, sachant que les 'comités de lecture' ne lisent pas la majorité des manuscrits reçûs. Ces gens demandent des documents papier. Pour le minimum qui accepte un texte par courriel, c'est davantage expéditif : une semaine et vous avez votre réponse négative, préparée d'avance, avec les formules d'usage.
Pourtant, j'ai toujours réussi à trouver preneur, mais après combien d'efforts et de frustrations ? Je suis désabusé, je l'avoue, et tout cet univers m'apparaît plus sombre que la noirceur. J'ai des choses plus agréables à faire, dans ma vie, comme, par exemple, écrire des romans.
Le livre ci-haut, ainsi que Gros-Nez, sera sans aucun doute pillioné au cours de l'année. Le cimetière de la littérature doit se sentir content de me connaître.
Pour quiconque désirant lire ces deux romans, il n'y a qu'à me faire signe et je vous enverrai le texte par courriel. Gratuitement.
1. jakin le 04-04-2017 à 12:30:15 (site)
C'est tout de même triste de voir son texte finir au pilon, quand on sais que ces livres pourraient être lu dans tout le monde francophone, encore faut-il faire la promotion...Mais aujourd'hui les éditeurs veulent surtout faire du fric et pas la promotion d'auteurs.....
2. anaflore le 04-04-2017 à 13:05:46 (site)
tant sollicités beaucoup lisent de moins en moins ......ce n'est pas mon cas et mon petit fils ne comprend pas que je lise autant mais mois je ne comprends pas le temps passé à jouer sur l'ordi !!conflit de générations !
7. MarioB le 05-04-2017 à 13:00:56 (site)
Bien sûr. Dans la liste des mots-clefs, Livre et Lecture sont en caractère gras.
8. Maritxan le 27-08-2017 à 10:23:10 (site)
Bonjour Mario,
Puisque tu le proposes si gentiment, je serais contente de lire ces deux romans. @+
Commentaires
1. jakin le 04-05-2017 à 12:20:04 (site)
Bonsoir Mario, je suppose que toupet correspond à sa coupe de cheveux ?
2. MarioMusique le 04-05-2017 à 13:35:53 (site)
Oui, bien sûr.
3. Florentin le 05-05-2017 à 09:24:18 (site)
Précieuses photographies qui témoignent de ce que fut l'hHstoire. Je ne me suis mis à la photo que tard. Et je le regrette. J'ai participé lors de mes vingts ans à un conflit armé mené par la France et je n'ai même pas pensé; à l'époque, à photographier ce que je voyais. Dommage ! Je me suis rattrapé depuis et j'ai à la maison des milliers de photos. Moins utiles sans doute, puisqu'on dispose aujourd'hui de supports autrement performants pour dire le déroulement de l'Histoire. Florentin
édité le 05-05-2017 à 15:26:02
4. MarioB le 05-05-2017 à 13:00:48 (site)
À l'université, en Histoire, nous avions un cours d'interprétation de documents, avec une séquence sur les photographies. Je me souviens surtout d'une photo de type familiale où nous devions trouver des témoignages socio-historiques qui, plus que souvent, étaient des éléments de décor.
D'ailleurs, mes profs étaient très inquiets de l'utilisation de l'informatique dans tant de sphères, faisant disparaître, par exemple après 10 années, des documents qui serviraient à des historiens du futur,
Au fait, les éléments et pavillons de ces trois photos, j'ai pu les identifier sans regarder mes livres ou un site Internet.