Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 10-03-2017 à 01:22:12

La radio à l'Expo

 

 

Depuis quelques jours, je m'amuse à fouiller dans la montagne de photocopies de journaux anciens que j'avais accumulés pour ma recherche pour ma thèse de doctorat en histoire. J'aurais dû tout jeter ceci, car je n'en ai plus besoin, mais certains documents présentent des trucs étonnants. Ainsi, dans le cadre de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, les visiteurs avaient pu découvrir une invention prodigieuse : la radio. Voici de quelle façon le journal Le Bien Public, présentait l'événement, dans sa copie du 8 août 1922.

Les directeurs de la compagnie Radio Concert nous ont annoncé hier qu'ils installeront un appareil très puissant dans l'un des pavillons durant la semaine de l'exposition. Cet appareil a été fabriqué à un de leurs ateliers. Chaque soir durant la semaine, les visiteurs pourront entendre les concerts donnés à Montréal et New York. Ce sera une véritable aubaine pour les milliers de personnes qui visiteront l'exposition de pouvoir se rendre compte de ce qu'est véritablement le radio. Toutes ces démonstrations seront absolument gratuites. Cette initiative de la compagnie Radio Concert apportera une attraction de plus à l'exposition.

Outre ce puissant appareil, la compagnie en exposera d'autres de divers genres (...) Les amateurs pourront aussi se renseigner sur tout ce qui concerne l'installation et l'usage d'un poste de radio en s'adressant au pavillon de la compagnie.

QUELQUES NOTES

Pas de faute de ma part : c'était bel et bien écrit LE radio.

La photo ci-haut ne faisait pas partie de l'article du journal.

Je souligne qu'une démonstration semblable aura lieu circa 1948-1949 pour la télévision. Bref, les Trifluviens ont découvert ces appareils grâce à l'Expo.

Tags: #radio
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 10-03-2017 à 01:37:12  (site)

la première radio chez nous :un vrai bonheur !!!

2. p1a1s1c1a1l1  le 10-03-2017 à 04:49:07  (site)

superbe

3. Florentin  le 10-03-2017 à 10:39:22  (site)

Salut l'ami ! 1922 ! Ce n'est pas si loin. Pas encore cent ans. Que de chemin parcouru depuis ! La radio était déjà un miracle, mais qui aurait pensé qu'un jour on aurait, par l'intermédiaire de la télé, le cinéma à la maison ? Bon week-end, comme on dit ... à Paris ! Florentin

4. jakin  le 10-03-2017 à 12:30:45  (site)

Presque 100 ans après nous avons tout cela sur un téléphone....sur ce plan la c'est un réel progrès....

5. MarioMusique  le 10-03-2017 à 18:08:47  (site)

Wow! Quatre participations de suite ! Merci !

 
 
 
posté le 05-03-2017 à 17:55:44

Lecture : Annie Carle et Gagnon

 

 

Un petit livre de 150 pages qui aurait dû être plus volumineux. Le sujet est la ville de Gagnon, dans le moyen Grand-Nord du Québec, au service d'un seul employeur: une compagnie minière. Pour exploiter cette immense mine de fer, l'entreprise avait bâti une ville pour ses ouvriers, où tout leur appartenait. Gagnon était un lieu isolé dans la forêt : aucune route ne la reliait à un centre urbain et le seul moyen d'y arriver était le train et l'avion.

 

 

Comme dans une autre ville minière de cette région, Schefferville, les liens unissant la population étaient très étroits. Ne vivant pas dans une région socialement développée, les habitants n'avaient qu'eux-mêmes.

 

 

Bâtie en 1960, Gagnon était une ville moderne, avec une population jeune. Tout y était neuf. Elle avait son hôpital, ses écoles, son aréna, son hôtel, son église et même une station de radio. La population s'établissait autour de 5000 personnes.

 

Comme dans le cas de Schefferville, la fermeture de la mine, en 1984, signifiait la disparition de Gagnon. Peu d'alternatives ont été émises pour donner une autre direction à la ville.  Il n'y a pas eu de lutte pour la survie du lieu, comme cela s'est produit à Scheffer.

 

Fait très singulier : le gouvernement du Québec a ordonné la destruction de la ville, à une date précise de 1985. Les maisons, qui n'avaient pas 25 ans, ont été démollies à coups de bélier et les ruines enfouies dans le sous-sol de l'habitation. Ironiquement, à ce moment, l'hôpital venait d'être rénové, quelques mois avant sa destruction. Voici une photo aérienne de Gagnon : 

 

 

 

La lecture de ce livre commandait la comparaison avec celui à propos de Schefferville. Voici le lien :

 

http://mario3.vefblog.net/37.html#Terre_rouge_Schefferville_par_Jocelyne_Lemay

 

Jocelyne Lemay allait beaucoup plus loin qu'Annie Carle. Les deux ouvrages étaient à compte d'auteur. Annie Carle prend des raccourcis me laissant parfois sur ma faim. Davantage de détails auraient été les bienvenus. Par contre, elle a eu recours à beaucoup de témoignanges d'anciens citoyens de Gagnon et bien que certains se répètent, plusieurs sont émouvants, tout comme les photos de la destruction de la ville.

 

 

Quoi qu'il en soit, c'est un livre intéressant et utile pour connaître ces épisodes très sombres de l'histoire du Québec. Rage de penser que des haut-placés puissent décider du sort de tant de gens et du lieu qui les a vu naître, grandir, aimer.

 

 

Voici un extrait significatif d'un homme natif de Gagnon :

 

J'avais 17 ans quand j'ai appris la fermeture. C'est mon père qui me l'a annoncée. Je le vois encore assis sur la chaise de la cuisine et me dire : là, c'est fini. Et il s'est mis à pleurer. (...) Dehors, il neigeait. Je me suis mis à pleurer. Pour moi, la mort de Gagnon, c'est comme la mort d'un être cher. J'ai eu un deuil à faire. J'ai appris à marcher à Gagnon, j'ai été à l'école là, j'y ai rencontré ma première blonde. Tous les beaux moments que j'ai vécus sont à Gagnon. Mon père m'a amené à l'endroit où il a grandi, mais moi, tout ce que j'ai à montrer à mes enfants, c'est le désert.



La seconde photo. Tout ce qui reste de Gagnon. Cette route est en réalité l'ancienne rue commerciale de la ville. De chaque côté, il y avait des maisons, des commerces. La nature a depuis repris ses droits et a couvert les rues, les terrains des maisons. Au fait, si quelqu'un s'avisait de faire des fouilles du sous-sol dans cette forêt, cette personne aurait d'étonnantes surprises. Un panneau indique aux voyageurs que c'est le lieu de l'ancienne ville de Gagnon. Cette route, tant espérée par les citoyens pendant longtemps, sera ouverte en 1986, une année après la disparition de la ville.

 

 

Tags: #québec
 


 
 
posté le 03-03-2017 à 00:03:47

Visite de Salomé chez la vétérinaire

 

 

Mercredi 1 mars : visite de monsieur Salomé chez la vétérinaire. Pas que le mec soit malade, mais j'ai toujours pensé qu'une visite annuelle ne pouvait faire de mal à mes chats. Je craignais deux choses. La première ne s'est pas produite : il s'est bien comporté en voiture. Oh, il avait les yeux trop ronds, se sentait nerveux, mais pas de miaulements stridents ni de panique. La seconde est arrivée : la vétérinaire m'a dit que pour un chat aussi jeune, il est trop gros : 8 kg. Cela paraît beaucoup, quand il est assis et, il va de soi, quand je le prends dans mes bras. De plus, quand je me mets au lit, il se couche sur moi ou contre moi, ce qui est particulièrement lourd. C'est la première fois de ma vie que j'ai un problème de cette nature avec un chat.

Je sais qu'il existe de la bouffe diète, mais j'ai toujours pensé que c'était un attrape-nigaud destiné aux maîtres. La vétérinaire m'a recommandé la chose. En fait, même avec ce conseil, je pense encore que c'est un attrape-nigaud, mais je vais le faire, car un chat obèse peut rencontrer beaucoup de problèmes en prenant de l'âge. Pourtant, je ne remplis jamais son plat : qu'une poignée. Je vais doser un peu plus, progressivement.

Il y avait aussi l'aspect manucure. J'ai toujours été incapable de couper les griffes d'un chat. N'aiment pas trop, hein... Alors, la vété l'a fait et a subi deux sautes d'humeurs du chéri, signifiaint qu'il n'était pas d'accord.

 

 

 

AJOUT, TROIS JOURS PLUS TARD

J'ai acheté un sac de bouffe pour perdre du poids, et Salomé refuse obstinément de manger. Grrrrr.... Patience !

Tags: #salomé
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 03-03-2017 à 02:26:42  (site)

peut être y a t il aussi des chats de génétiques obèses ???où il ne sort pas assez ??du sport !smiley_id119181smiley_id119181

2. jakin  le 03-03-2017 à 11:12:54  (site)

Chat alors, ça c'est une aventure, une balade en voiture avec Monsieur le Chat !

3. MarioB  le 03-03-2017 à 13:52:57  (site)

La plupart des animaux n'aiment pas les voitures. Une boïte qui bouge, hein !

Je sors mon chat quand il n'y a pas de neige, mais, l'an dernier, il s'est montré agressif quand je le prenais pour le rentrer dans la maison. Je verrai cette année s'il a une meilleure attitude.

 
 
 
posté le 26-02-2017 à 13:50:39

Une semaine de février

 

 

20 au 23 février : La maison où j'habite a subi de sérieux dommages de plomberie, cela depuis la fin de décembre. Heureusement, des six locataires, je suis le moins touché. Les travaux de réparation ? Changer entièrement le système de plomberie. Première étape : la salle de bains. Ceci signifie surtout que j'ai dû vivre des semaines avec trois trous dans les murs, un évier inutilisable et plus d'espace de rangement (mes serviettes et autres petits trucs d'usage étaient dans ma chambre). Le propriétaire a sans doute fait de la pression auprès des ouvriers, car ils ont terminé en quatre jours ce qu'ils avaient plus ou moins ignoré depuis six semaines. Jeudi : plus de trous, un évier neuf, tout a été repeint.

La va-et-vient des ouvriers a beaucoup énervé mon chat, qui se cachait, protestait en miaulant fort. Sauf dans le cas du vétéran plombier. Alors, Salomé approchait et le regardait travailler. Il m'est apparu limpide que le chéri était amoureux du plombier.

Mardi le 21 février : Une course au petit centre commercial et Mario B marche sur un cordon détaché de sa botte et tombe en plongée de façon spectaculaire. Pas de mal, mais un peu gênant, car tout le monde me regardait et PERSONNE NE S'EST APPROCHÉ POUR ME TENDRE LA MAIN, ME DEMANDER SI J'ÉTAIS BLESSÉ.

 

 

Jeudi 23 février : Visite chez ma mère en compagnie de ma soeur. Nous avons trouvé maman confuse, dans un état inquiétant...

Jeudi 23 février : Ma soeur et moi avons l'habitude de passer chez Tim Horton (Vendeur de beignets) pour prendre un café à apporter au foyer de notre mère. Une promo pour le café : en relevant le rebord du verre de carton, l'usager peut gagner des prix. Or, la semaine précédente, je me suis mérité un café gratuit. Donc, en ce jeudi, nous tendons le verre victorieux à la jeune femme du comptoir, qui nous demande de déchirer l'indication, car elle ne pouvait accepter le verre, à cause de l'hygiène. Pffff... Cette hystérie pour la santé commence drôlement à devenir ridicule.

Samedi 25 février : Nouvel article sur l'histoire du jazz, sur mon blogue musical. Ne le ratez pas! Voir mes liens.

Dimanche 26 février : Panne électrique entre minuit trente et 2.30. Habituellement, il y a une panne par hiver, sauf que j'ai alors eu l'impression que la chose n'était pas arrivée depuis un certain temps. Que faire dans la nuit noire quand il n'y a plus d'électricité, d'autant plus qu'à ce moment de la journée, je suis très actif face à mon ordinateur ?

Illustration ci-haut : Photo de la panne électrique

Tags: #semaine
 


Commentaires

 

1. jakin  le 27-02-2017 à 12:44:11  (site)

Mario, je compatis, quand c'est noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir.....

2. MarioMusique  le 27-02-2017 à 18:40:46  (site)

Une panne électrique dans la nuit, c'est très noir !

3. Nikole-Krop  le 28-02-2017 à 09:06:47  (site)

Beau texte naviguant entre (sou)rire (j'adore ta photo warf et le commentaire de jakin citant une chansion de "Jauni") et larmes, ou presque; aigre-doux, je dirai.
Comme toi, je trouve le terrorisme de l'hygiène agaçant. Et je ne comprends pas (ça m'énerve) qu'on ne se préoccupa pas de quelqu'un qui viebt de tomber !!!
Article jazz à consulter, je note ! Bonne journée à toi !

4. Nikole-Krop  le 28-02-2017 à 09:07:30  (site)

Pardon pour les oups-coquilles ! J'eusse dû me relire ... pô bien !

5. MarioB  le 28-02-2017 à 12:30:46  (site)

Tomber asns que personne ne sourcille, cela m'était arrivé l'été dernier, au terrain de baseball. J'avais alors écrit un article sur ce sujet.

Photo profonde, n'est-ce pas ?

Merci.

 
 
 
posté le 22-02-2017 à 12:01:18

Vieillir

 

 

 

Cette chanson de Pierre Létourneau me trottait dans la tête : "Que sont les hippies devenus, ceux de Vancouver, de Woodstock et d'ailleurs..." Voyons quelques réponses.

 

 

 

- Oui, nous étions à Woodstock. N'est-ce pas chéri ?

- Oui, ma vieille. Tu te souviens de l'acide que nous avions pris ?

- Oh! Oh! Oh! Quelle époque, hein!

- Oui et... Oh! Il est huit heures! Notre feuilleton va débuter à la télé.

- Il ne faut pas le rater!


 

Viens mon petit Sébastien! Approche pour voir mamie!

Regarde le joli toutou que j'ai. Il est mimi, hein! Toi aussi tu es mimi, mon petit! Grand-maman a de bons chocolats pour toi! Bisou bisou bisou!

 

 

Woodstock? Certes, que j'y étais! Un grand plaisir de vous en parler, mon cher monsieur! D'abord, j'ai... un instant : OUI, ALLÔ! PASSER À L'ÉPICERIE POUR ACHETER DES OIGNONS? AVEC JOIE! Je disais... ah, le festival... Santana, je l'ai vu tel que je... OUI ? CE SOIR! JE N'Y MANQUERAI PAS! À QUELLE HEURE ? D'ACCORD. SALUT! Il y avait une ambiance formidable et... BONJOUR! UNE OFFRE INCROYABLE ? JE VOUS ÉCOUTE etc.

 

 

C'est à propos de mes rhumatismes que vous voulez me parler ou pour mes cataractes dans l'oeil droit ? Vous dites ? Parlez plus fort car j'ai des problèmes avec mes oreilles.

 

 

Saletés de jeunes d'aujourd'hui! Ils n'ont plus de respect pour personne! Ils se fichent de tout et ne pensent qu'à leurs ordinateurs! Regardez celui-là avec son vélo et un casque de plastique sur la tête! Un fou et qui roule du mauvais côté de la rue! Dans mon temps, les jeunes savaient vivre!

 

 

 

Tags: #jeunes
 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 22-02-2017 à 12:23:58  (site)

Moi aussi j'ai été jeune !
En 1978 à Oxford j'ai été à un concert de Strauss... quelques mois plus tôt j'étais à une manifestation gauchiste dans les rues de Londres, même que les bobbies nous ont coincés entre deux entrées de métro et je saurai jamais comment je m'en suis sorti...

2. MarioB  le 22-02-2017 à 12:31:15  (site)

Merci pour ce témoignage. Pour ma part, en 1978, j'étais trop saoul pour penser à faire quoi que ce soit.

3. jakin  le 22-02-2017 à 12:51:08  (site)

Salut Mario, a force de voir évoluer les fumées psychédéliques, j'ai fini par faire un voyage à Katmandou.....

4. MarioB  le 22-02-2017 à 17:44:28  (site)

Groovy...

5. jakin  le 23-02-2017 à 04:38:25  (site)

Salut Mario, Ce jour, le hasard a bien fait les choses....Ce n'est pas l'origine du monde de Courbet mais c'est un bon début !

6. elena13  le 23-02-2017 à 05:23:13  (site)

Bonjour Mario, bravo pour la photo du jour !!!

7. Florentin  le 24-02-2017 à 09:54:20  (site)

Je suis de la génération de ceux qui ont vécu, en France, Mai 68, la révolution de la jeunesse, qui en avait marre du "tout va bien" et qui voulait changer le monde en prônant la liberté, l'action, la responsabilité et l'envoi aux chiottes des nantis. On en est revenus ! Florentin

8. MarioB  le 24-02-2017 à 11:30:54  (site)

Les révolutions servent à créer d'autres conforts.

 
 
 
posté le 15-02-2017 à 13:13:43

Une histoire illustrée

Quand j'étais petit garçon, ma mère me donnait les vieux catalogues Eaton ou Simpson. Je m'amusais à découper les personnages, les objets, pour les coller dans mes cahiers et ainsi créer une histoire. Ma soeur aussi était friande de cette activité. Comme je n'ai pas de catalogue de grand magasin sous la main, je vais tenter ma chance avec les images de circulaires.

 

 

 

 

Voici monsieur Jambon, Florentin de son prénom. L'homme est professeur de schmoune dans un réputé collège. Il aime toutes les saisons, la nature et siffler.



 

Voici Carole Ustensile, celle qui fait battre le coeur de Florentin Jambon. Elle est mécanicienne, spécialiste en tracteurs. Elle aime siffler, la nature et toutes les saisons.

 

 

 

Florentin Jambon, ayant entendu parler du Festival du Raisin de Sainte-Montagne, décide d'inviter Carole Ustensile pour un voyage vers cet événement. Voici une photographie du site des activités.

 

 

 

Le jour du départ, Carole Ustensile invite Florentin Jambon à l'attendre au salon, pendant qu'elle donnera des recommandations à son chat Milou à propos des choses à surveiller pendant son absence. Florentin admire le bon goût dans la décoration du salon de cette femme merveilleuse.

 

 

 

Et c'est le départ pour ce long voyage, dans la belle voiture de Florentin Jambon. Comme ce sera agréable d'être en compagnie d'une femme qui sait si bien siffler.

 

 

 

Malheureusement, Florentin Jambon se trompe de route et s'égare. Carole Ustensile arrête un passant, Germain Scie, pour lui demander la bonne direction. L'homme, aimable, lui explique, tout en se coiffant.

 

 

Après avoir roulé une heure, l'homme et la femme décident de se reposer un peu, en entrant dans un restaurant villageois, Aux Douceurs d'Églantine. Florentin Jambon commande un café, son breuvage préféré.

 

 

 

Pour sa part, Carole Ustensile demande des biscuits. Elle aime grignoter. C'est son mignon péché.

 

 

 

Vingt minutes plus tard, les deux croisent des jeunes qui font de l'auto-stop. Pourquoi ne pas leur rendre ce service ? Il s'agit d'un frère et de sa soeur : Robert Ketchup et Isabelle Ketchup, qui se rendent au Festival du Raisin de Sainte-Montagne.

 

 

 

Quel magnifique festival! Florentin Jambon et Carole Ustensile ont admiré les exposants, applaudi le spectacle avec une superbe chorégraphie des raisins, sans oublier que la reine du festival, Helena Grabarkewitz (photo ci-haut), a chanté le célèbre L'Hymne au raisin, le grand classique d'Édith Splash. Ce fut une journée extraordinaire pour nos deux tinamis.

Tags: #histoire
 


Commentaires

 

1. jakin  le 16-02-2017 à 11:45:00  (site)

Ton histoire est passionnante, mais il n'y a pas eu le coup de la panne ! pour un petit côté sexy.....

2. MarioB  le 16-02-2017 à 17:24:30  (site)

Qui sait s'il n'y aura pas d'autres aventures de ces deux-là ?

3. chocoreve  le 16-02-2017 à 17:59:55  (site)

Une jolie idée que l'on pourrait proposer aux enfants d'aujourd'hui, pour faire travailler leur imagination (qui en aurait bien besoin)
Bisous Mario

4. MarioB  le 16-02-2017 à 19:58:23  (site)

Oh, tu sais, je suis certain que les enfants d'aujourd'hui s'amusent encore avec des ciseaux et des pots de colle.

5. Florentin  le 20-02-2017 à 13:53:25  (site)

Tu vois qu'il n'est pas absolument nécessaire de fr"quenter les mots pour créer une histoire ...

6. MarioB  le 20-02-2017 à 14:39:21  (site)

C'est une histoire très tendre...

 
 
 
posté le 13-02-2017 à 12:34:56

Saint-Valentin

 

 

Oui, ma toute belle, quand je te vois, mon coeur bat, mon âme se... Un instant, s'il te plaît... OUI! MAMAN BONJOUR! PASSER CHERCHER UN PAIN À L'ÉPICERIE? BIEN SÛR!... Je disais... ah oui, mon âme tressaille de bonheur. Tu as changé ma vie. Depuis que je t'ai rencontrée, je n'ai pas dévalisé de banque et... une seconde... SALUT, MON AMI! VRAI? C'EST UNE BONNE NOUVELLE! SI TU VEUX, JE VAIS PASSER CHEZ TOI CE SOIR AFIN D'EN PARLER! ... ma vie a maintenant un nouveau sens grâce à ton amour. Je ne pourrais vivre sans toi. Je suis prêt à tout pour toi et... une petite seconde... OUI! NON, VOUS AVEZ UN FAUX NUMÉRO. IL N'Y A PAS DE PTR GRABARKEWITZ ICI ! D'ACCORD ET... 'Pourrait s'excuser, non ? Je disais que chaque fois que je te vois, je souris et je me sens si bien. Aucune autre ne pourra t'égaler et je te jure fidélité pour notre longue vie et... ALLO! QUELLE BONNE SURPRISE ! VOILÀ SI LONGTEMPS! ÉCOUTE, JE NE PEUX PAS TE PARLER TROP LONGTEMPS ET... D'ACCORD, JE TE DONNE UN COUP DE FIL EN FIN D'APRÈS-MIDI ! Quand j'entends ton nom, je me sens en paix. Quand je prends tes mains, je me sens si bien et... une seconde... PAPA ? OUI, MAMAN A TÉLÉPHONÉ TANTÔT POUR LE PAIN À L'ÉPICERIE. ACHETER DU JAMBON ? FACILE! RIEN NE ME FAIT PLUS PLAISIR DE TE RENDRE SERVICE. Je... Où es-tu ? Chérie ? Où te caches-tu?
 


Commentaires

 

1. jakin  le 13-02-2017 à 12:59:15  (site)

Précoce mais mignon ! Voilà un garçon qui a de l'avenir et surtout un ticket avec Cupidon.....

2. Nikole-Krop  le 13-02-2017 à 13:01:04  (site)

Elle est forcément quelque part... "Play it again, Sam..."
Pas encore la St Valentin ici, il faudra attendre quelques heures.

3. MarioMusique  le 13-02-2017 à 14:44:44  (site)

La photo ? C'est moi, bien sûr !

Ici aussi, ce n'est pas encore la fête, mais comme ce genre d'article ne dure qu'une journée, j'ai voulu prendre de l'avance.

4. chocoreve  le 13-02-2017 à 19:55:50  (site)

J adore !
Bisous

5. Florentin  le 14-02-2017 à 09:15:28  (site)

Eh oui, l'amour a besoin de confort et d'exclusivité. Dans le temps, on pouvazit tout de même se regarder dans les yeux et s'abreuver de mots d'amour. Aujourd'hui, ce n'est plus possible. Quand je vois ma petite-fille parler à son amoureux (du moment sans doute), l'oeil perpétuellement fixé sur son smartphone, je me ddis que l'amour n'est plus ce qu'il était ...Bon, ce n'est pas le tout, je te souhaite de retrouver vite fait ta belle ...A plus. Florentin

édité le 14-02-2017 à 15:16:09

6. MarioB  le 14-02-2017 à 10:37:11  (site)

Faut s'amuser, n'est-ce pas ?

 
 
 
posté le 10-02-2017 à 15:31:03

Que de blanc !

 

Voilà une photographie que je trouve jolie ! Elle nous présente une imposante maison bourgeoise du 19e siècle, dans le secteur dit "Vieux Trois-Rivières", où l'on croise des habitations du 18e, qui ont été épargnées par le grand incendie de juin 1908. Belle photo, d'accord, mais elle nous indique surtout qu'il y avait eu du verglas, ce qui est beaucoup moins agréable pour les piétons.

Tags: #hiver
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 10-02-2017 à 15:59:41  (site)

un décor de carte postale

2. MarioB  le 10-02-2017 à 21:35:29  (site)

C'est une photo d'un centre touristique. J'en ai un plein CD du genre.

3. Nikole-Krop  le 13-02-2017 à 12:58:52  (site)

Très belle image !

4. MarioMusique  le 13-02-2017 à 14:43:39  (site)

Oui, et quand il y a un peu de vent, il y a un son, style Clic Clic Clic.

 
 
 
posté le 07-02-2017 à 22:04:37

Les secrets d'un romancier

 

J'ai 61 ans et j'écris des romans depuis l'âge de 16 ans. Il y a eu trois étapes dans mon apprentissage de romancier : les premiers pas maladroits et beaucoup d'improvisation (1972-1990) ; une approche davantage pensée et travaillée (1991-1998) ; maturation (1999 à aujourd'hui). J'imagine que tout ceci a donné naissance à un style Mario B. Mon plus récent éditeur m'a dit que j'étais un romancier professionnel et cela m'avait fait sourire, d'autant plus qu'il avait ajouté que je savais ce qui plaisait à une maison d'éditions. Encore plus rigolo, car je n'ai jamais, ô grand jamais, écrit une seule ligne en pensant que mon texte serait publié. Quoi qu'il en soit, je ne nie pas que j'ai appris beaucoup de choses à chacune des étapes : 1)- Développer des petits trucs 2)- Me discipliner 3)- J'ai appris ce qu'il ne fallait pas faire.

 

 

PLAN

Écrire un roman, c'est un voyage. Si on ne connaît pas la destination, c'est inutile de prendre la route. La première chose que je dois savoir, c'est la finale (Arrivée à la destination). Je ne suis pas le seul à penser ainsi et j'ai même déjà rencontré un auteur qui écrivait la finale, en premier lieu.  Mes romans ont tous des plans, qui est un peu la carte routière du voyage. Parfois, le plan est rigoureux et à d'autres occasions, ce sont les lignes directrices de chaque chapitre. Je ne déroge jamais du plan que j'ai établi.

 

 

PERSONNAGES

J'ai toujours répété que je n'écris pas des histoires, mais bien des personnages. Ceci, c'est l'influence du cinéma chez moi (entre autres les films de John Ford et de Marcel Pagnol.) Les personnages sont définis à même le plan. Ils ne changent jamais de caractère le long du voyage. Je sais que cela me plaît et que, dans les salons du livre, les gens me parlaient davantage des personnages que de l'histoire de mon roman. C'était un indice que j'avais réussi.

 

 

DIALOGUES

J'ai souvent croisé des romans avec des dialogues interminables, du style commençant à la page 43 et se terminant à la page 48. Un roman, ce n'est pas une pièce de théâtre. Les dialogues de mes romans sont toujours brefs, vont à l'essentiel, doivent être 1)- rigolos 2)- marquer une transition importante. Depuis deux années, mes dialogues se limitent à quatre répliques. Une bonne idée et c'est dommage de ne pas y avoir pensé avant. Cela va encore plus à l'essentiel.

 

 

PAS DE DIALOGUES

Écrire un roman sans dialogues est beaucoup plus difficile. À ce jour, j'en ai une douzaine, mais aucun n'a été publié. Mon présent éditeur semble vouloir lancer un autre livre sur le marché en 2017. Or, les deux manuscrits qu'il a entre les mains n'ont pas de dialogues. Enfin!

 

 

LE VOCABULAIRE

Je n'emploie pas de mots que je ne connais pas. Ne souriez pas : il y en a qui le font, le dictionnaire à leur portée, trouvant un terme pointu et l'incorporant dans leur texte, afin de paraître cultivé. Mes romans sont québécois, dans un français standard, où se faufilent des réalités québécoises Par exemple, le matin, les gens déjeunent, à midi, ils dînent et à cinq heures, ils soupent. Ce n'est pas le cas en France. Pour un roman se déroulant dans le passé, il y a des milles, et non des kilomètres.

Est-ce qu'il y a des mots d'argot ? Essentiellement dans les dialogues. Certains personnages ne peuvent, en toute logique, parler un français de qualité, de par leur éducation, leur culture, etc. Tout ceci dépend du roman. Pour celui que je suis en train d'écrire, les dialogues sont profondément jouals et j'adore le faire, même si je sais que les éditeurs détestent ça.

 

 

QUELLE PAGE BLANCHE ?

Merci à Tintin. Hergé publiait ses planches de Tintin dans une revue. À la dernière case, Tintin voyait quelque chose que nous ignorions. "Oh, capitaine! Regardez!" Pour savoir ce que Tintin avait vu, il fallait acheter le numéro suivant de la revue. Ceci, je l'ai mis en oeuvre au cours des années 1970. J'arrête d'écrire toujours au moment où il va se passer quelque chose. Ceci me donne l'assurance que dès le lendemain, je saurai immédiatement quoi écrire, sans avoir à réfléchir. Par exemple, il y a deux jours, dans le roman en cours, un copain de longue date visite deux autres personnages et dit : "Accompagnez-moi à Québec." J'ai cessé à ce moment et, le lendemain, je savais qu'il fallait raconter le voyage à Québec.

 

 

TEMPS

J'écris tous les jours. Quand je commence la création d'un roman, je ne prends aucun congé. Aucun. Il m'est déjà arrivé à quelques occasions de terminer un roman, de sortir une autre feuille et d'en commencer un autre immédiatement. Je ne passe pas mes journés à écrire : trente minutes au maximum. Par contre, le soir, je revois des romans déjà terminés, afin de les améliorer, car...

 

 

BROUILLON

Un roman terminé est un brouillon. C'est plein de mots qui se répètent, de passages déjà évoqués, de maladresses, car je ne fais pas attention à ces aspects en créant ce roman. Alors, je corrige. C'est un défi et cela m'amuse.

 

 

CE QUE LES ÉDITEURS M'ONT ENSEIGNÉ

Le tout premier éditeur m'avait dit que je gagnerais en efficacité en écrivant au temps présent, et non au passé simple, où des sons ont tendances à se répéter. Très vrai! Si bien que lorsque je croise un livre écrit au passé simple, je m'enfuis à toutes jambes.

Ils m'ont enseigné à éviter des sons répétitifs.

Ils m'ont aiguillé pour ne jamais répéter des mots dans une même phrase, paragraphe, page.

Ils m'ont appris à traquer les verbes être et avoir.

Les répétitions de toutes natures sont la hantise des éditeurs. Même si je n'écris pas pour eux, j'ai pris bonne note, car cela fait de moi un meilleur romancier.

 

 

THÈMES & CHAPITRES

La majorité de mes chapitres sont thématiques, n'abordant qu'un seul sujet, ou ils servent à se concentrer sur un seul personnage.

Le livre illustré ci-haut est un bon exemple. On y trouve 25 chapitres et chacun a un thème : amour, amitié, travail, hommes, femmes, enfants, épreuves, etc. Chacun des chapitres devient une petite histoire complète en soi.

Mes chapitres ont toujours le même nombre de pages : soit 20, soit 25. Bien sûr, après corrections, le nombre peut varier, mais il demeure approximatif de 20 ou de 25. Ceci me permet de me discipliner, d'écrire un chapitre en poursuivant un but. Pour le lectorat, cela devient une lecture plus harmonieuse, car ainsi, j'évite les longueurs.

 

 

CRÉATIVITÉ

Écrire un roman, c'est faire peuve de créativité. Ceci signifie surtout qu'un texte ne doit pas obligatoirement débuter au point A pour se terminer au point Z.

Le livre ci-haut reprenait une idée déjà présente dans Contes d'asphalte : il n'y a pas de chronologie temporelle, si bien que le personnage vedette peut avoir 32 ans dans un chapitre et 25 dans le suivant.

Dans Des trésors pour Marie-Lou, les seuls dialogues ont lieu entre le personnage Marie-Lou et moi-même. Pour nous engueuler, la plupart du temps!

Dans En attendant Joseph (et quelques autres), il y a alternance entre des passages narratifs à la première personne, puis d'autres descriptifs à la troisième. Ayant soumis ce texte à un éditeur, celui-ci m'avait répondu : "Tu vas mêler les lecteurs." Réflexion étonnante de la part d'un homme dont le métier est de diffuser de la littérature... J'ai toujours pensé que les lecteurs étaient des êtres intelligents. Ce n'était pas le cas de cet éditeur...

Dans Perles et chapelet, ce qui sépare les chapitres sont des extraits réels de journaux d'époque, puis, dans la première partie, des interventions de personnages extérieurs, servant surtout à prouver que mon personnage Jeanne est une incroyable menteuse.

Dans L'Héritage de Jeanne, les rêves fous du personnage Renée sont écrits en italique.

Bref, il faut varier la sauce, laisser l'imagination prendre place. Oui, des romans qui vont de A à Z, j'en ai écrit. Mais ne faire que cela deviendrait lassant. Écrire doit être un plaisir, et non un boulot routinier.

 

 

ROMAN HISTORIQUE

On m'a orné d'une étiquette : romancier historique. Je n'ai jamais utilisé ce terme. Ce n'est pas parce qu'un récit se déroule dans le passé qu'il est obligatoirement historique. Cependant, il y a des aspects maniaques chez moi, comme les films nommés dans L'Héritage de Jeanne qui sont précisément ceux présents dans les salles de Trois-Rivières au moment où il en est question dans le livre. Dans Le Pain de Guillaume, le nom du vaisseau emmenant Guillaume en Nouvelle-France est réel, tout comme le nom de Jeanne Aubert, véritable 'Fille du Roy'. Un roman comme Ce sera formidable est profondément branché sur le quotidien des gens de Trois-Rivières de la fin du 19e siècle, car j'ai alors consulté une grande quantité de journaux d'époque et ce que découvrais devenait souvent le thème de chaque chapitre.

Par contre, il m'est arrivé de dépeindre un événement dit historique faussement, car, il va de soi, les gens qui vivaient cet événement le faisaient avec leurs tripes et non selon l'interprétation future d'un historien. C'est le cas dans Petit Train du bonheur, où j'évoque le grand incendie de 1908 de Trois-Rivières, sans jamais le montrer, car, il va de soi, mes personnages ne se baladaient pas au milieu de l'incendie, mais s'étaient enfuis vers un endroit éloigné du sinistre.

 

Pour en savoir un peu plus sur mes deux plus récents romans, voici les liens :

 

http://marioromans.vefblog.net/

 

http://marioroman.vefblog.net/

 

Des questions ?

 

Les romans publiés :

Tremblay et fils (1996)

Le Petit Train du bonheur (1998)

Perles et chapelet (1999)

L'Héritage de Jeanne (2000)

Contes d'asphalte (2001)

Les Fleurs de Lyse (2002)

Des Trésors pour Marie-Lou (2003)

Ce sera formidable (2009)

Les bonnes soeurs (L'amour entre parenthèses) (2013)

Gros-Nez le quêteux (2015)

Le pain de Guillaume (2016)

 

Et une vingtaine d'autres qui ne sont pas publiés.

 

 

Tags: #romans
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 07-02-2017 à 22:47:29  (site)

tu connais bien le parcours de l'édition .....à noter ....

2. MarioB  le 07-02-2017 à 23:06:42  (site)

Matinale, Anaflore ?

3. Maritxan  le 08-02-2017 à 08:30:42  (site)

Eh ben dis donc, il n'y a pas que trois lignes ici !
Très intéressant tout ce que tu dis, je prend bonne note. @+

4. Maritxan  le 08-02-2017 à 09:40:47  (site)

Rectif : Je "prends", avec un "s" bien sûr. Je ne suis pas encore prête à devenir romancière. Rire1

5. jakin  le 08-02-2017 à 11:17:57  (site)

Salut Mario, si l'envie me prend d'écrire un roman, j'ai le mode d'emploi....

6. MarioB  le 08-02-2017 à 14:08:45  (site)

C'est mon mode d'emploi. Un autre tiendrait un autre discours.

7. mocasaki  le 11-02-2017 à 05:46:09  (site)

Bonjour à vous,
j'ai lu attentivement vos explications sur l'écriture d'un roman . Merci à vous . J'ai tenté d'écrire un roman et je n'y suis pas arrivé ...la psychologie des personnages je n'y arrivais pas ... ils n'étaient pas crédibles à mes yeux... c'était un roman pour les enfants et ados... je garde cependant l'histoire en tête ..
je me suis plongée dans la poésie ...
et j'espère pouvoir en faire un recueil .
Encore Merci Mr Bergeron
Amitiés
MocasakiCalimero

8. MarioB  le 11-02-2017 à 10:51:54  (site)

C'est quelque chose qui se développe avec le temps. Écrire un roman, ce n'est pas un acte immédiat. Bonne chance.

 
 
 
posté le 05-02-2017 à 15:06:29

Les grandes questions de la vie

 

Est-ce qu'il y a une vie après la mort ?

Pourquoi la guerre ?


Quelle est la recette de la jeunesse éternelle?


Comment réagir face à la trahison d'un ami ?


Où trouver l'amour ?


Dieu existe-t-il ?


Quel est le sens profond de la philosophie ?


Quels sont les secrets de la nature ?


Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ?

Tags: #questions
 


Commentaires

 

1. chocoreve  le 06-02-2017 à 09:28:42  (site)

chaque question s'apparente à chaque individu, et à chaque situation dans laquelle il se trouve ...
Pour moi qui vient de perdre mes deux frères, seule la première question, est celle que je me pose ...

Mais, ton avis à toi ? c'est quoi ?

bisous Mario

2. MarioB  le 06-02-2017 à 10:08:38  (site)

Nnn, je ne crois pas.

3. jakin  le 06-02-2017 à 11:13:50  (site)

Salut Mario, le plus intéressant est le point d'interrogation.....

4. MarioMusique  le 06-02-2017 à 12:56:42  (site)

Il y a un gag. Personne ne le voit ?

5. Maritxan  le 06-02-2017 à 13:43:57  (site)

Le gag c'est la dernière question.

6. MarioB  le 06-02-2017 à 14:40:23  (site)

Mais oui. C'est la question d'une célèbre chanson de France Gall. Je croyais que tout le monde savait ça.

7. Nikole-Krop  le 06-02-2017 à 18:13:15  (site)

Non.
Parce que les hommes sont cons.
Pardonner, ou le tuer, c'est selon.
Chez les êtres qu'on aime.
Non.
Apprendre à accepter la mort. Celle des autres. La sienne.
S'ils sont secrets, on ne peut les connaître.
C'est ce sacré Charlemagne.

8. MarioB  le 06-02-2017 à 21:55:39  (site)

Et un Charlemagne pour Nikole \

 
 
 
 

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