Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#histoire
posté le 11-11-2021 à 23:05:00

À la source de Yoko Tsuno ?

Il y a quelques semaines, j'ai mis la main, dans une "maison de livres gratuits", sur cinq ouvrages richement reliés, de 400 à 500 pages, publiés à l'origine en 1970, mais ce que j'ai trouvé est sans doute des rééditions, bien que ce ne soit pas indiqué dans les volumes.

Les sujets : les mondes perdus, les mystères de ce qu'il y avait sur Terre avant l'arrivée du p'tit Jésus. Des textes d'archéologues, de savants de toutes sortes, avec des approches intellectuelles, parfois incompréhensibles (trop de références) et à d'autres occasions plus à la portée de tous. Les "Grands succès" sont présents : les pyramides d'Égypte, les statues de l'Ile de Pâques, l'Atlantide (Chouette endroit! J'y ai vécu, dans un vie antérieure.) Il est question de villes disparues (Jéricho, par exemple), de civilisations anéanties, etc.  Bien sûr, l'on sait que ces très lointains ancêtres n'étaient pas des idiots, qu'ils connaissaient les mathématiques, l'astronomie, etc. Ce qu'on ignore souvent : certains de ces gens se servaient de proto-avions pour se déplacer dans le ciel, que des extra-terrestres venaient sur Terre et que, par exemple, un homme, 5,000 avant JC, avait dessiné une carte du monde où l'on voyait les Amériques.

 


 
 
posté le 14-09-2019 à 15:32:32

Lecture : Vivre, aimer et mourir en Nouvelle-France

J'ai acheté ce livre en 2000 et je me souviens très bien des circonstances. J'étais alors sur le point de commencer la création de romans racontant l'histoire d'une famille, de la Nouvelle-France jusqu'à l'an 2000. La série Tremblay : à ce moment, trois des romans avaient été commercialisés et autant le seront, mais se concentraient sur le 20e siècle.

Or, ma spécialité, c'était les 19e et 20e et je connaissais peu de choses des siècles antérieures, sinon des généralités. Alors, pour me documenter, j'avais emprunté et acheté beaucoup de livres sur la Nouvelle-France.

 


 
 
posté le 22-05-2019 à 15:44:39

À la recherche d'un fantôme

Il est bien reconnu que les historiens cherchent à voir ce qui n'existe plus. C'est souvent mon cas et je viens de vivre une expérience étonnante en ce sens.

En 1923 et 1924, il y eut une tentative de formation d'une ligue pro de baseball, concentrée sur le Québec et l'Ontario. Il n'y avait qu'une équipe dans cette province, puis trois au Québec, dont une à Trois-Rivières. Au cours de la saison 1923, la franchise de Valleyfield rencontre des difficultés et dès la fin de juillet, l'équipe déménage à Cap-de-la-Madeleine, et prend le délicieux nom de Madcaps.

 


 
 
posté le 03-04-2019 à 01:33:30

Histoire par le regard

J'ai acheté ce somptueux ouvrage, lors du salon du livre de Trois-Rivières. Il a près de 300 pages (je ne sais pas : elles ne sont pas numérotées!) et on peut compter davantage de photographies prises entre 1860 et 2018, pour raconter la vie de la ville et de ses habitants, mais aussi celle des agglomérations voisines, comme le Cap-de-la-Madeleine. La plupart des photos n'ont jamais été vues ailleurs.

 


 
 
posté le 18-03-2019 à 00:52:10

Lecture : Louis Hébert et Marie Rollet

Le fichier audio : une superbe chanson d'Alexandre Belliard consacrée à Marie Rollet. J'avoue que la chanson m'a incité à en savoir plus par ce livre de 2017, commercialisé pour fêter le 400e anniversaire de l'arrivée de ce couple de France (et leurs trois enfants), qui, en 1617, sont devenus les premiers civils à s'établir sur le territoire du futur Québec. Première femme, surtout, et ne pas oublier les trois premiers enfants. Des hommes, il en passait par ici, surtout pour troquer avec les Amérindiens, mais ils repartaient pour la France dès que leurs vaisseaux étaient pleins de fourrures.

Déception! Des livres d'Histoire sur des sujets ayant peu de sources, j'en ai parfois croisé. En voici un autre. La seule nouveauté que l'auteur Jacques Mathieu a découverte est que Marie Rollet en était à son second mariage, lorsqu'elle a épousé Louis Hébert. Le défaut du livre est que les 85 premières pages sont consacrées aux séjours de Hébert en Acadie, au début du 17e siècle. Mais ce n'est pas le sujet du livre, n'est-ce pas ? Pourquoi y consacrer tant de pages ? Autre plus monstrueux défaut : plus de la moitié du livre est consacrée à une... interview avec Hébert. Eh oh : idée totalement idiote, indigne de la science historique. D'autant plus que le 'journaliste' pose des questions d'une ligne et que le pionnier y répond en trois paragraphes.

 


 
 
posté le 09-02-2019 à 16:02:58

Travailler en Histoire

CENSURE DU CINÉMA

J'étais alors à la maîtrise. Un historien du cinéma m'a demandé de collaborer à un livre sur l'histoire de la censure du cinéma au Québec. Une partie du travail a pû être fait à Trois-Rivières. À l'étape suivante, je devais me rendre à Montréal à un bureau d'archives, où tous les documents de cet organisme étaient entreposés. Le hic est que le prof ne me payait pas le transport. Je partais le matin en covoiturage et retournais chez moi en autocar, vers 19 heures. Ajoutons un repas, des petites dépenses. Documents fascinants! Le problème est que rendu à la maison, il ne me restait que des miettes du salaire qu'on m'accordait. J'ai donc abandonné. Je sais que le livre a été publié et que mon nom y figure comme collaborateur, mais je ne l'ai pas acheté, car trop coûteux.

 


 
 
posté le 14-12-2018 à 03:23:24

Lecture : Métiers ambulants d'autrefois

J'imagine qu'un tel livre doit exister dans tous les pays du monde. Bravo! Le titre est limpide : des gens sans lieu fixe travaillant dans la rue, sur les routes, les chemins. L'on pense tout de suite aux colporteurs, aux vendeurs de journaux, à des photographes, des joueurs d'orgue de barbarie, à des réparateurs de ceci ou de cela, à des professeurs, aux acheteurs de rats, mais pas à un notaire ambulant. Quoi? Quoi? Vous ne savez pas ce qu'est un acheteur de rats ? Je vais vous le dire, à la fin de l'article.

Il y en a une centaine dans ce livre de plus de 450 pages. L'avantage est que chaque article est court (5 pages maximum) rendant la lecture facile. Parfois, il y a des métiers proposés qui manquent quelque peu de sources... Par contre, les sources présentes sont en général riches et nombreuses. On ajoute des photos, des illustrations, des peintures.  L'auteure s'est surtout concentrée sur des tâches disparues, de la Nouvelle-France jusqu'au Québec des années 1940, avec une concentration sur le 19e siècle. C'est agréable à lire. Une façon simple de connaître des épisodes oubliés de la vie sociale de lointaines époques.

 


 
 
posté le 02-11-2018 à 01:47:27

Mes écrits historiques

Mes écrits historiques, sous forme de publication, se limitent à un article dans une revue, une critique de livre dans une autre revue, puis deux participations à des collectifs, l'un sur l'histoire de la région des Bois-Francs et à deux chapitres dans le livre que vous voyez.

Cet ouvrage a été publié en 2009, lors des célébrations du 375e anniversaire de fondation de Trois-Rivières. Le titre est un clin d'oeil aux feuillets publiés par Albert Tessier au cours des années 1930 et qui portaient le titre de Pages trifluviennes.

 


 
 
posté le 03-06-2018 à 00:36:44

La machine à remonter le temps

Me voilà à bord de la prodigieuse machine à remonter le temps. Première destination :

AVRIL 1977 : Je me balade rue des Forges et regarde les portes des commerces, sans signes d'interdictions. En fin de soirée, je rejoins Gilles et Ti-Chris au Rio pour vider les bouteilles de bière et remplir les cendriers, au son de Led Zeppelin, Offenbach, Deep Purple et Pink Floyd. Ensuite...

 


 
 
posté le 03-04-2018 à 23:23:48

Lire et regarder

Le livre illustré ci-haut fait partie d'une série publiée par le gouvernement du Québec. dans la seconde moité des années 1990. Je possède cinq unités et au moment de l'achat, il y en avait une douzaine sur le marché. Je ne sais pas s'ils ont poursuivi. Comme ce sont des produits luxueux, ils étaient alors un peu coûteux, d'où ma série malheureusement incomplète.

Il s'agissait de présenter les splendeurs des archives du gouvernement, puisant dans les trésors de centres d'archives de différentes villes du Québec, offrant aussi des collections privées, la plupart venant de photographes pros, dont une femme, au cours des années 1920.

 


 
 
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