Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#romans
posté le 08-02-2021 à 20:12:44

Mon fan-club de France

Mon site de romancier n'est visité régulièrement que par deux personnes, l'une identifiée et l'autre pas du tout, et aucune de cette plate-forme. Je crois avoir cerné l'identité du second cas.

L'été dernier, je reçois un courriel d'une femme de France qui me raconte qu'en janvier 2021, elle déménagera à Trois-Rivières. J'ai d'abord pensé qu'en cherchant des caractéristiques de ma ville sur la toile, elle avait croisé mon nom. Cependant, le fait qu'elle mentionnait mes romans et des personnages était une indication qu'elle était la personne non identifiée passant souvent sur mon blogue.

 


 
 
posté le 03-12-2018 à 15:58:26

Que le véritable Mario Bergeron se lève

J'avoue me sentir très agacé et que je considère ce qui arrive comme une niaiserie nuisible. Ma première publication date de 1996 et il y en a eu dix autres depuis, en ne comptant pas les quatre collectifs.  Or, depuis peu, il n'y a pas un autre romancier portant mon nom : il y en a deux. L'un a écrit deux romans se déroulant au Klondyke et l'autre un roman jeunesse, à compte d'auteur, ayant eu droit à des présences à la télé d'État parce que son bouquin est inspiré d'un fait réel. Ils ont certes le droit de s'appeler Mario Bergeron, sauf qu'ils s'infiltrent dans mes plate-bandes. À ce que je sache, ce ne sont pas ces deux hommes qui se rendaient dans les salons du livre lointains, à mes frais, dans l'espoir de faire connaître mes créations.

 


 
 
posté le 17-04-2018 à 23:40:13

Maman et mes romans

Ma mère a des problèmes de comportement et je ne tiens pas à entrer dans les détails. Pour elle, il vaut mieux qu'il y ait le moins de choses dans sa chambre. Ceci inclut mes romans, mais je m'étais toujours refusé à le faire, mais cette fois, il fallait dessiner ce pas. J'ai tout rapporté chez moi.

Pourquoi je refusais? Parce qu'à chaque nouvelle édition, ma mère était toujours la première personne à qui je présentais et donnais une copie du livre, comme sur cette photo de 2015. Il y a des années, elle les lisait. Ces dernières, elle ne le pouvait plus. Ma grande soeur lui a lu le roman Gros-Nez le quêteux. Aujourd'hui, on ne pourrait le faire.

 


 
 
posté le 02-03-2018 à 02:45:13

Et un autre !

M'ouais... Je devrais avoir eu ma leçon, pourtant... Je crois que c'est la quatrième fois que je tente ce truc : le blogue sur mes activités de romancier. Très inutile. Pourtant, je crois que des gens de passage peuvent y trouver un certain intérêt.

J'y présenterai tous mes romans, ce qui implique ceux qui n'ont pas été publiés. Des souvenirs aussi! Puis des secrets... Beaucoup d'extraits, les passages de ces textes inspirés d'anecdotes réelles et personnelles, les tableaux des personnages, l'implication de l'Histoire dans les textes, etc.

 


 
 
posté le 03-11-2017 à 01:37:56

Travail et plaisir

Je vous ai déjà parlé en bien du roman écrit cette année, portant le titre de Grand-Regard et la lumière. Je viens de terminer la première relecture et j'ai eu une surprise : je n'avais jamais vu autant de maladresses dans un de mes textes! Bien sûr, quand le manuscrit est à l'état de création, je ne fais pas attention à cet aspect, ni lorsque je retranscris dans un fichier informatique. À la relecture, oui, il faut corriger. C'était plein, plein, plein de mots qui se répètent dans un paragraphe, sans oublier des éléments présents en page 30 et qui reviennent en page 88. Ouf! C'est certain qu'il faut une seconde relecture tout de suite.

 


 
 
posté le 22-07-2017 à 02:18:18

Saucisse

Dans un article précédent, à propos de l'abandon de ma personne par mon plus récent éditeur, j'ai noir sur blanc indiqué que j'étais désabusé par le monde de l'édition. Conséquemment, je n'ai fait aucune démarche pour trouver une nouvelle niche et ne compte pas en faire. Sauf que mon éditeur modèle 2013 vient de me proposer un pont d'or et que j'ai le chic de le refuser. Aux gens ayant écrit un roman et rêvant d'une publication, prière de ne pas lire l'article suivant, qui vous donnera le goût de traverser l'Atlantique pour me mordre jusqu'au sang.

En premier lieu, Éditeur 2013, je ne garde pas un bon souvenir de ces gens et le considère comme le lieu le plus démoralisant où je me suis frotté. Ils ont pris diverses libertés dont la plus odieuse est d'avoir qualifié mon roman de tome 1 sans m'informer, alors qu'il n'y a pas de tome 2 et qu'il n'y en aura jamais. Un peu plus tôt, cette année, ils m'ont informé qu'ils allaient publier ce roman en format poche. Faites, faites... Encore un peu plus tôt, ils m'ont signalé qu'ils avaient fait l'achat du catalogue de mon éditeur 1998-2003 et que sous cette raison sociale, ils pourraient se montrer davantage conciliants face aux propos des manuscrits.

 


 
 
posté le 07-02-2017 à 22:04:37

Les secrets d'un romancier

J'ai 61 ans et j'écris des romans depuis l'âge de 16 ans. Il y a eu trois étapes dans mon apprentissage de romancier : les premiers pas maladroits et beaucoup d'improvisation (1972-1990) ; une approche davantage pensée et travaillée (1991-1998) ; maturation (1999 à aujourd'hui). J'imagine que tout ceci a donné naissance à un style Mario B. Mon plus récent éditeur m'a dit que j'étais un romancier professionnel et cela m'avait fait sourire, d'autant plus qu'il avait ajouté que je savais ce qui plaisait à une maison d'éditions. Encore plus rigolo, car je n'ai jamais, ô grand jamais, écrit une seule ligne en pensant que mon texte serait publié. Quoi qu'il en soit, je ne nie pas que j'ai appris beaucoup de choses à chacune des étapes : 1)- Développer des petits trucs 2)- Me discipliner 3)- J'ai appris ce qu'il ne fallait pas faire.

PLAN

 


 
 
posté le 28-12-2016 à 10:00:37

2016 : Mauvaise année

L'année 2016 a débuté d'une très mauvaise façon, alors que j'ai été dans l'obligation d'avoir recours au moment fatal avec ma pauvre chatte malade, sur le point d'avoir seize ans. Bien sûr, un petit chat est venu rapidement pour me consoler, mais, près d'une année plus tard, je pense encore à l'autre.

À peu près au même moment, mon roman Le Pain deGuillaume était sur le marché, après une attente de quinze années. J'étais très fier de ce livre, autant que de Gros-Nez le quêteux, paru à peine six mois plus tôt. Deux romans en une année, j'y avais toujours rêvé. J'étais sur ma lancée! Sauf que 2016 a vu ce sentiment dégonfler comme un pneu... Les livres n'ont eu aucune presse, aucune mention. Pour un gars à son dixième et onzième livre, c'est blessant. Je me suis vite rendu compte que si promo il y a eu de la part de l'éditeur, elle a été de faible teneur et sans aucune insistance. En cette fin d'année, je me retrouve encore devant rien, même si cet homme dit admirer mon style romanesque. Dans cet univers, si les livres ne vendent pas IMMÉDIATEMENT, tu n'existes pas. C'est ce qui est arrivé : ces deux romans ont été les pires vendeurs de ma presque douzaine. Je ne sais pas si j'ai envie de me replonger dans tout ce marasme de plus en plus ridicule...

 


 
 
posté le 09-11-2016 à 02:15:43

Chicoutimi

Une ville où je me suis rendu une dizaine de fois, essentiellement en relation avec les romans publiés entre 1998 et 2003. Ma maison d'éditions s'y trouvait, ainsi que la femme avec qui je voyageais pour participer aux salons du livre de l'Abitibi-Témiscamingue. À une occasion, il y a eu un séjour de deux journées pour des promotions dans les environs, sans oublier quatre salons du livre, parmi les plus détestables que j'ai vécus. Il y aurait dû en avoir six, mais les deux dernières fois, j'ai refusé avec violence de vivre cette situation.

Chicoutimi est le chef lieu de deux régions voisines du nom de Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette capitale est entourée de deux villes d'importance : La Baie et Jonquière. Or, depuis 2002, ce trio ne vit que sous une bannière, appelée Saguenay, comme la rivière. J'avais trouvé idiote cette idée de faire disparaître des noms aussi charmants, mais la femme des salons du livre m'a expliqué pourquoi un seul nom des trois villes ne fonctionnerait pas : les voisins ne l'accepteraient pas. J'ai alors compris, sachant comme les gens de cette région sont susceptibles et pointilleux. Elle me racontait que les citoyens de Chicoutimi n'aimaient pas ceux de La Baie, lesquels détestaient ceux de Jonquière, etc. Je suis persuadé que ces citoyens continuent à utiliser les noms d'origine et ne doivent pas désigner le trio comme le nom de la rivière.

 


 
 
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