Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 13-04-2015 à 18:35:52

Et un dixième roman pour Mario B !

 

Une parenthèse dans ma saga radiophonique, car une bonne nouvelle vient de me parvenir : oui, je l'aurai, mon dixième roman publié ! Au début de l'automne 2015. J'y tenais, car cesser à neuf, c'était frustrant. Dix fait plus sérieux, comme chiffre.

 

Étrange histoire où mon rôle a consisté à fermer ma gueule. Je m'explique. En décembre 2014, j'ai envoyé 18 demandes, avec un document de 27 pages, présentant les résumés et caractéristiques de 25 romans, le tout couronné d'un disque compact avec ces romans, devant servir de référence pour jeter un coup d'oeil. Il semble bien que la majorité de ces éditeurs n'ont rien compris à ma démarche, qu'il n'ont même pas lu les deux premières pages de mon texte de présentation et d'explication. Je m'y attendais. J'ai même reçu une lettre d'insultes. Parmi ces refus très rapides, l'éditeur Marcel Broquet, cela dès janvier.

 

Début mars, le même éditeur me téléphone pour me dire qu'il désire publier un de mes romans. Quand il me dit le titre, j'écarquille les yeux : L'amour entre parenthèses. "Monsieur Broquet, ce roman a été publié et est toujours sur le marché." Son silence m'a semblé gêné. J'en ai profité pour filer vers le document où je prends tout en note pour lui révéler que ce texte lui était parvenu en 2011 et qu'il l'avait refusé. Bref, il avait mis un peu plus de trois années pour changer d'idée. L'homme me demande si j'ai d'autres romans dans mon ordinateur. J'ai tout de suite omis de lui avouer que je lui en avais fait parvenir 25 en décembre et qu'il avait refusé de regarder. Ou il y a deux patrons, ou un seul qui ne note pas ce qui se passe ou qui n'a pas de mémoire. J'ai vite compris que fermer mon clapet s'imposait. Je lui ai envoyé, par courriel, quatre des 25 romans qu'il y avait sur le CD de décembre, avec les mêmes résumés.

 

Cette fois, il n'a pas mis trois années pour rendre une réponse : un mois et une semaine. Lundi le 13 avril 2015, à 11.30 AM. Il s'est empressé de me demander : "Il n'est pas publié, celui-là ?" Non, monsieur. S'il m'a révélé un titre, il m'a dit vouloir consulter les trois autres livres, pour savoir "si nous pourrons collaborer ensemble pendant longtemps." Hmm, hmm. Le coup de "Bienvenue dans notre grande famille", on me l'a fait deux fois, depuis 2009. Je préfère penser hmm hmm.

 

Je dois donc recevoir un contrat au cours des prochains jours. Le délai pour une commercialisation au début de septembre est très rapide, considérant qu'il faudra revoir le texte trois ou quatre fois, préparer un communiqué de presse, proposer une page couverture. Ça ne me fait pas sourciller : voilà neuf fois que je m'y prête. Il m'a dit peu de choses du texte, sauf que "c'est bien écrit."

 

Le roman s'intitule Gros Nez le quêteux, autour de 350 pages. Il a été créé en 2009-2010. Je vous reparlerai de tout ça à mesure que les nouvelles me parviendront. Ah, au fait, Marcel Broquet est d'origine française.

 

Si vous désirez lire un extrait de ce futur roman, cliquez sur ce lien :

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-gros-nez-le-queteux-a37410928

 

Un deuxième, peut-être ?

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-gros-nez-a37794616

 

Et pourquoi pas un troisième ? Mais pas un de plus !

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-gros-nez-a38177855

Tags: #roman
 


Commentaires

 

1. nyxie  le 14-04-2015 à 01:55:33  (site)

Compliment, suis heureuse pour toi, la patience arrive toujours à payer ! je reviendrai pour la lecture, car en ce moment je suis très occupée au château à cause des locations de salons.
Bravo..

2. MarioBergeron  le 14-04-2015 à 03:24:54  (site)

Il y a quelque chose de bizarre entourant ces gens-là. En soirée, j'ai regardé leur site internet et découvert qu'ils avaient TROIS éditeurs dans la boîte.

3. jakin  le 14-04-2015 à 10:32:29  (site)

Bonsoir Mario,
J'ai parcouru les extraits et j'aime bien ! Alors je croise les doigts pour ta réussite....Bonne fin de soirée....

4. MarioB  le 14-04-2015 à 15:02:43  (site)

Merci ! Ne me demande pas ce que je vais faire cet été... Les corrections, relectures, change ceci, suggère cela, c'est souvent plein de rebondissements !

 
 
 
posté le 13-04-2015 à 03:03:45

Travail de nuit à la radio

 

 

J'ai travaillé la nuit à la station de radio CIGB de décembre 1979 jusqu'à l'automne 1981. Comme j'avais déjà une certaine connaissance de la musique - même si ce n'était pas mon style favori - j'avais demandé la permission de concevoir ma programmation musicale. On me l'a accordée, croyant que je pourrais prendre ainsi de l'expérience dans cette tâche. S'il y avait des faux pas, ce n'était pas trop grave, parce que l'auditoire nocturne était limité.

Ce travail consistait à s'occuper de la mise en ondes, c'est à dire, tout simplement, de faire tourner les disques. Il n'y avait pas d'animation, de bulletin de nouvelles : que de la musique. L'horaire était bizarre : je débutais à deux heures de la nuit et terminais à sept heures du matin. Le dernier véhicule de transport en commun était à minuit. J'avais donc deux heures avant le début du travail. La programmation me prenait un peu plus d'une heure les premiers mois, mais vers la fin, j'y arrivais en trente minutes.

Un peu long, seul la nuit ? Pas du tout. J'étais déjà un nocturne et pour moi, vivre la nuit était davantage naturel. Il y avait peu à faire : changer le disque à toutes les trois minutes, préparer ceux de l'émission du matin. Le reste du temps, je lisais, j'écrivais, je m'amusais avec des dés. Je prenais une collation vers quatre heures. Je voyais deux personnes chaque nuit : un jeune couple, Marie et Marco, qui venait vers trois heures pour l'entretien ménager. ils étaient gentils et je garde un bon souvenir de ce duo. Parfois, il y avait des appels, mais le patron m'avait recommandé de ne pas entretenir de relations avec ces personnes, car cela pouvait causer de graves problèmes, ce qui d'ailleurs m'est arrivé une fois. C'étaient des gens esseulés, qui s'ennuyaient, voulaient entendre une chanson. Il y avait une femme pas très futée obsédée par Adamo et il m'arrivait de lui parler.

Le responsable de la programmation n'étant pas trop rapide, après une année, j'avais demandé la permission de préparer la musique pour l'émission du matin, de 7 à 10 heures. Accordé. Quand le type responsable de cet aspect s'est fait mettre à la porte, je devenais le seul candidat pour être entièrement responsable de la musique de la station.

Les deux principaux souvenirs que je garde de ce travail  : le panorama nocturne que j'avais de Trois-Rivières. La station étant située sur un coteau, le coup d'oeil était magnifique. Second souvenir : l'équipement était incomparable, avec une table de mixage que je revois distinctement avec ses teintes beiges et noires.

Tags: #radio
 


Commentaires

 

1. elena13  le 13-04-2015 à 08:21:36  (site)

Merci pour l'histoire de la radio !!!

2. MarioB  le 13-04-2015 à 11:24:58  (site)

Il y aura plusieurs articles. Merci,

 
 
 
posté le 12-04-2015 à 00:47:00

Mon pire emploi

 

Écrire des commerciaux pour une station de radio.

 

D'abord, quelques mots sur la façon dont j'ai débuté ma "carrière" à la radio. En mai 1979, on m'informe qu'il y a un poste pour écrire des commerciaux pour la nouvelle station de radio CIGB-FM, dont l'ouverture aura lieu en août. Je vais cogner à leur porte, rencontre un patron. "Tu n'as jamais fait ça de ta vie, mon jeune." Je lui lance un défi : "Donnez-moi deux sujets et je vous écris deux commerciaux que je vous remets dans trente minutes." Il a rigolé en douce... Je suis descendu vers un bar, commandé une bière et écrit les deux textes. J'avais le poste !

Je suis passé de l'entrepôt des commerces de mon père à un bel emploi avec un bureau à moi seul. Entretemps, j'avais écouté des tas de commerciaux radiophoniques pour voir de quelle façon c'était fait. La station n'étant pas encore en ondes, il y avait beaucoup de commerciaux à écrire. Ils duraient 30 secondes ou 1 minute. Pour chaque catégorie, il y avait une feuille avec des repères de temps. Si le texte ne dépassait pas ces limites, il avait le temps voulu. J'en ai écrit à n'en plus finir !

Le hic est que lorsque CIGB a ouvert ses portes, il n'y avait presque plus de commerciaux à écrire. J'entrais au travail à 9 heures et sortais à 17 heures et pour tout ce temps : environ trente minutes de travail. Bref, j'étais payé à ne rien faire et, comme chacun le sait, ne rien faire est fatiguant. Je sortais de là avec des maux de tête... Puis, c'était bêta et crétin, écrire des commerciaux. Certains clients désiraient de l'originalité. Le problème est qu'il fallait nommer la raison sociale de leur commerce trois fois, répéter le numéro de téléphone ou l'adresse autant de fois, ce qui laissait très peu de secondes pour l'originalité. Bref, j'écrivais des clichés sur le "personnel compétant", "là où le client est roi" et le "service exceptionnel." Ils étaient contents du résultat. Pas moi : c'est vite devenu une épine aux pieds et la dernière chose que je désirais, chaque matin, était entrer dans ce fichu bureau.

Je flirtais les disques, la mise en ondes, la programmation et quand la station a ouvert ses portes 24 heures par jour, en décembre, j'ai supplié le patron de me donner la mise en ondes nocturne, même si la paie était moins bonne.

Aujourd'hui, quand j'entre dans un lieu public où la radio est présente, j'ai des frissons en entendant encore et encore ces pubs avec leur personnel compétant, leur service exceptionnel, etc.  Ça n'a pas bougé d'un poil... 

Tags: #radio
 


Commentaires

 

1. nyxie  le 12-04-2015 à 06:13:55  (site)

Pourquoi conseiller de lire les articles ? ça va de soi ! sinon tu réponds comment dans tes commentaires !!!
Bon dimanche à toi.

2. MarioB  le 12-04-2015 à 15:04:23  (site)

Hmmmm... Pas certain que les gens lisent les articles, surtout dans le cas de la "Photo du jour". J'ai noté que sur cette plateforme, plusieurs personnes se servent de cette zone de commentaires pour parler de leurs propres lieux.

3. nyxie  le 13-04-2015 à 09:48:18  (site)

Je ne supporte pas la bub, surtout à la télé, je zappe à tous les coups ! à la radio ils parlent tellement vite pour ne pas dépasser les minutes que l'on n'y comprend rien ! je sais que c'est leur gagne pain, mais trop c'est trop !!!
Bonne journée...

4. MarioB  le 13-04-2015 à 11:28:00  (site)

Tu as bien raison. Le plus curieux est que je détestais la pub à ce moment-là. Ce que je désirais surtout, c'était entrer dans la boîte. J'avais alors un ami qui travaillait pour une autre station de radio et je l'enviais. Avec le recul : un peu à tort. C'est un milieu décevant, même si j'y ai appris beaucoup de choses. Il y aura plusieurs articles. À suivre.

 
 
 
posté le 10-04-2015 à 01:13:32

Sacrer 1 : Introduction

 

 

 

 

Sacrer : blasphémer, jurer, dire des gros mots. Sacrer est un diminutif de Consacrer. Sacrer est l'action, et Sacre est le mot. Le Québec est-il champion ? Je l'ignore, mais je sais qu'il est unique. Ailleurs, le blasphème porte atteinte à la personne divine du catholicisme : Tort à Dieu (devenu Torrieux, au Québec), Vierge noire, Ange cornu, etc. Cela existe au Québec, mais il y a une particularité qu'on ne voit pas ailleurs : le sacre désigne un objet de la liturgie : le calice, l'hostie, le sacrement, etc. Pourquoi ? Il a été prouvé que ces mots n'existaient pas dans le Québec du début du 19e siècle, alors qu'ils étaient présents cinquante années plus tard. Raison historique : après la défaite des rébeillons de 1837-38, la catholicisme local est devenu ultramontain, c'est à dire qu'il s'imposait avec plus de sévérité. Avant 1837, un catholique était tenu de se confesser ou de communier une fois par année. Après : c'était hebdomadaire. Il y avait aussi une insistance sur les processions, avec les ornements de l'église bien en vue. Bref, tout devenait profondément plus présent.

Une autre réalité historique : ce clergé ultramontain s'est servi des épouses et femmes pour s'imposer auprès des hommes. Lorsque ces hommes étaient éloignés de l'autorité féminine, ils blasphémaient en désignant ces objets de la religion. Une légende : ces sacres seraient nés dans ma région, dans les camps de coupe de bois où plusieurs hommes passaient l'hiver à travailler comme bûcherons, là où il n'y avait pas de femmes pour les empêcher de jurer. Sacrer était une vilaine habitude d'hommes et quand une femme osait utiliser ce type de mots, elle était jugée comme une dévergondée de la pire espèce. 

LA CHANSON : Lindberg, par Robert Charlebois et Louise Forestier (1968). Pour la première fois, deux personnes de la sphère artistique se servaient publiquement d'un sacre : le Crisse lancé par Charlebois et répété par sa compagne. Parfum de scandale autour de Lindberg, mais aussi raison de son succès. Dès lors, plusieurs chanteurs québécois utiliseront le sacre, dont quelques spécialistes : Plume Latraverse, Capitaine Nô, toujours Charlebois, et même Gilles Vigneault. 

Tags: #juron
 


 
 
posté le 10-04-2015 à 01:04:05

Sacrer 2 : Les sacres les plus courants

 

 

 

Voici une liste des sacres les plus courants. La graphie change parfois, une façon "officielle" de les écrire n'ayant jamais été établie.

Sacramant : Les sacrements du catholicisme.

Crisse : Le Christ.

Viarge :  La Vierge Marie

Tabarnaque (parfois : Tabarnak) : Le tabernacle

Ostie : L'hostie

Calvaire : Tiens! Pas de changement de graphie ni de prononciation

Maudit : Un sacre mignon, pour les débutants. Aussi utilisé dans d'autres pays francophones.

Câllis : Le calice

Cibouère : Le ciboire

Baptême : Même situation que Calvaire

LA CHANSON : Les Cyniques et La chanson très vulgaire (1971) Ce quatuor de comédiens nous servent le dictionnaire au complet, surtout dans le refrain.

Tags: #jurons
 


 
 
posté le 10-04-2015 à 00:53:14

Sacrer 3 : Utilisation

 

 

 

En principe, tout sacre est une manifestation de colère transformée en langage. Exemple : Cet ostie m'a insulté ! Il y a cependant d'autres réalités, comme celle voulant qu'un sacre souligne un qualificatif. L'on dira : C'est une belle fille, mais aussi : C'est une crisse de belle fille. Elle devient alors davantage jolie. Tous ces sacres peuvent se transformer en verbes : M'en vas te câlisser mon poing sur la gueule. Sacrer à demi-ton représente un signe de profond découragement : Ça ne va pas du tout... Tabarnaque que ça ne va pas... Le sacre désigne souvent des individus : Ce sacrament de patron, tout comme il définit des choses : Cibouère d'ordinateur. Bien sûr, un sacre désigne un état d'esprit, comme dans la chanson que je vous offre : Pis ceux qui sont en tabarnaque.

LA CHANSON : Plume Latraverse chante Rideau, où on peut entendre de façon très franche un dodu Tabarnaque.

Tags: #juron
 


Commentaires

 

1. nyxie  le 10-04-2015 à 08:45:38  (site)

Bravo pour la photo du jour ! ma grosse migraine m'interdit l'écoute de tes musiques aujourd'hui !! je reviendrai pendant le week-end ... excusez cher Mario ..

2. elena13  le 10-04-2015 à 08:47:21  (site)

Bravo pour la photo du jour !!!

3. MarioB  le 10-04-2015 à 13:38:57  (site)

Merci, mais il faut aussi lire les articles.

 
 
 
posté le 10-04-2015 à 00:00:12

Sacrer 4 : Conclusion

 

 

 

Sacrer me paraît moins tabou que jadis, mais il demeure des territoires qui sont encore inacceptables. Publiquement, un politicien ne se servira jamais de ces mots, pas plus qu'une personnalité publique (sauf dans les cas de chanteurs ou de comédiens.) On n'en entend pas à la radio, on ne les croise pas dans les journaux. Plus d'une fois, lors de mes participations aux salons du livre, des gens m'ont dit ne pas vouloir lire de sacres dans mes romans. Le vieux principe qu'une femme qui sacre soit mille fois plus vulgaire qu'un homme existe toujours.

Pour ma part, j'adore ces mots et les utilise, car ils font partie de la culture québécoise, qu'ils donnent du poids au langage quotidien.

Pour terminer, un exercice pratique pour les aimables européens de passage ici. Transformez cette phrase française en une phrase québécoise :

Bordel de merde, ce putain de flic m'a collé une contravention !

LA CHANSON : Renée Claude et La ronde des jurons. Oui, c'est bel et bien la chanson de Brassens, sauf que le second couplet devient une version québécoise, écrite par Plume Latraverse, où on peut entendre divers jurons non évoqués ici.

Tags: #jurons
 


Commentaires

 

1. jakin  le 10-04-2015 à 13:07:03  (site)

Bonsoir Mario,
C'est quatre articles accompagnés de chansons de circonstance m'ont laissé sur le cul ! Ethnologue de formation je découvre une pratique vernaculaire du langage Québécois pas si éloigné de celui de notre célèbre Georges Brassens.....

2. MarioB  le 10-04-2015 à 13:38:02  (site)

La chanson ! C'est particulier ! Renée Claude est une chanteuse très sobre, type "Robe longue", alors quand elle s'est lancée dans ce couplet, je suis demeuré bouche-bée.

 
 
 
posté le 08-04-2015 à 16:38:00

La justice

 

Je vais maintenant vous entretenir d'un sujet qui me tient à coeur : la justice. Pas très simple, à vrai dire, mais... Excusez-moi... OUI ! SALUT ! ÇA VA ? OUI, OUI, MAIS JE NE SUIS PAS À LA MAISON POUR M'EN ASSURER. JE M'EN VAIS AU MARCHÉ. DONNE UN COUP DE FIL DANS UNE DEMI-HEURE. SALUT ! Je disais que la justice est une chose complexe et peut varier selon les individus. Dès les temps anciens, les hommes ont... Oh, pardon... ALLÔ ! HEIN ? J'AI OUBLIÉ LA LISTE ? ATTENDS QUE JE REGARDE DANS MA POCHE ET... T'AS RAISON ! JE L'AI OUBLIÉE ! T'INQUIÈTES PAS, JE ME SOUVIENS DE SON CONTENU. JURÉ ! SI J'OUBLIE QUELQUE CHOSE, J'Y RETOURNERAI. PROMIS. À TANTÔT ! Le grand philosophe chinois Pierre Dupont, à propos de la justice, nous a légué une maxime remplie de sagesse qui disait... Encore ? Un instant... OUI ! NON, JE N'OUBLIERAI PAS LE FROMAGE ! T'INQUIÈTES DE RIEN ! OUI, OUI, LES TOMATES AUSSI ! SALUT ! Les peuples les plus prospères, économiquement et culturellement, ont toujours fait preuve d'une lumineuse justice, tel le... Excusez-moi une minute... OUI ! SALUT ! TU DIS ? OUI, J'AI CE DISQUE À LA MAISON. T'EN FAIRE UNE COPIE ? POURQUOI TU NE L'ACHÈTES PAS ? BON, BON, N'EN FAISONS PAS UN DRAME... POUR DEMAIN ? TU N'AURAS QU'À PASSER, APRÈS 19 HEURES. JURÉ ! MES SALUTATIONS À TON CHIEN ! Justice d'une multitude et justice individuelle. La question se pose. Je crois que les... Pardon... ALLÔ ! HEIN ? VOUS VOUS TROMPEZ DE NUMÉRO, MADAME. OUI, OUI JE SUIS CERTAIN QUE JE NE SUIS PAS MADELEINE ! ÇA DEVRAIT VOUS APPARAÎTRE ÉVIDENT, NON ? BONNE JOURNÉE, MADAME. Justice tous les jours et... Pfff... Voilà le supermarché... J'en parlerai une autre fois et... ALLÔ ! OUI, LES CONCOMBRES AUSSI !

 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 09-04-2015 à 02:18:12  (site)

T'inquiète, Mario, on a compris le message ... :-)

2. MarioB  le 09-04-2015 à 02:33:28  (site)

Je te remercie Nikole et... ALLO ! OUI, JE CROIS QUE JE POURRAIS ÊTRE PRÉSENT DIMANCHE. MERCI ! Je disais merci à Nikole et...

3. jakin  le 09-04-2015 à 13:02:56  (site)

Bonsoir mario,
heureusement que tu as mis un logo de balance en début de texte....tu pourras au moins peser tomates et fromages !

4. MarioBergeron  le 09-04-2015 à 14:24:34  (site)

Eh oui !

5. Nikole-Krop  le 12-04-2015 à 03:30:59  (site)

J'ai adoré lire ces billets sur les sacres de ton pays ... Est-le le fait que je t'aie demandé des renseignements là-dessus qui t'a mis le tabernacle à l'oreille ? Merci pour ce travail et cet exposé ... Pour la traduction finale de l'Européenne qui passe ... un peu plus tard ... peut-être ... :-)
Bon dimanche Mario et encore merci !

6. MarioB  le 12-04-2015 à 05:04:48  (site)

J'espère que tu as écouté la chanson de Renée Claude & Brassens, qui se termine par le caline de binne que tu m'as mentionné sous d'autres cieux.

7. Nikole-Krop  le 12-04-2015 à 09:10:55  (site)

Oui ! Merci pour ça aussi ... :-)

8. Nikole-Krop  le 12-04-2015 à 09:11:20  (site)

Oui ! Merci pour ça aussi ... :-)

9. MarioB  le 12-04-2015 à 15:05:06  (site)

Très bien, très bien.

 
 
 
posté le 05-04-2015 à 01:36:07

L'homme le plus laid du monde

 

Don Mossi était un lanceur gaucher ayant évolué au baseball majeur de 1954 à 1965, avec Cleveland, Chicago, Kansas City, mais surtout Détroit. Sa réputation ne vient pas de ses exploits - bien qu'il était honnêtement habile - mais de sa laideur. Son surnom était le Sphynx des Oreilles. Car en fait de pavillons, notre homme en portait d'inoubliables. Le reste de son visage semblait rude et hors de proportion. Cette réputation de l'homme le plus laid du monde a pris un sens contemporain avec les collectionneurs de cartes de baseball. Non seulement les gens cherchaient les cartes des étoiles, mais il leur fallait au moins une Don Mossi.

Il y a quelques années, j'ai lu un reportage de l'homme, parlant de sa carrière et de cette autre réputation. Il disait recevoir des lettres de partisans, des coups de fil et, de bonne nature, il répondait aux demandes d'autographes et recevait même chez lui ces inconnus. C'est bien connu : les laids ont du coeur !

Tags: #baseball
 


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1. Nikole-Krop  le 05-04-2015 à 07:27:17  (site)

Un être laid qui a du coeur est bien plus beau qu'un "beau" sans ... Et cette beauté éphémère du corps ou du visage se flétrira, la beauté du coeur, sans doute pas, car elle ne dépend pas du temps qui passe, mais de l'intimité de l'être.
Épicétou.
Bonne journée.

2. MarioB  le 05-04-2015 à 09:42:49  (site)

C'est un peu ce que je raconte et aussi comme Gainsbourg, qui disait que l'avantage d'être laid, au cours de la jeunesse, est qu'il n'aura pas à affronter, en veillissant, une beauté qui s'évapore.

3. nyxie  le 07-04-2015 à 03:07:15  (site)

Pourquoi dire que cet homme est laid ? je ne dois avoir la même vision des choses ou des êtres comme la plupart des gens ! je lui trouve une grande ressemblance avec le Général De Gaulle.. qui certes n'était pas un prix de beauté, mais tellement supérieur en intelligence ..
Je te souhaite une bonne semaine @++

4. MarioB  le 07-04-2015 à 11:12:54  (site)

C'est sa réputation, tout simplement.

5. yvan des bois   le 08-04-2015 à 16:46:30  (site)

P S je lui trouve une bonne tête yvan

6. MarioB  le 08-04-2015 à 17:25:34  (site)

S'agit de taper son nom pour trouver d'autres photos sur Internet. Il y en a de très aérodynamiques...

 
 
 
posté le 04-04-2015 à 00:39:38

Corrections et évaluation

 

Cette note accompagnait un colis du manuscrit de la seconde partie de l’Héritage de Jeanne, écrite par l’adjoint à l’éditeur, qui s’occupait des corrections avec moi. Sur les feuilles du manuscrit, il y avait, soulignées en rouge, les erreurs trouvées par cet homme. Son jugement me paraît aujourd’hui juste : la seconde partie était supérieure à la première, écrite rapidement et après la seconde. Ceci date de l’été 1999, pour le roman qui sera publié au printemps 2000.

Tags: #roman
 


Commentaires

 

1. Florentin  le 04-04-2015 à 11:44:30  (site)

Je n'ai jamais rédigé de bouquins (pour un tas de raisons, dont la difficulté où l'on est de se faire publier), mais j'ai écrit dans des journaux et des revues. Et j'avoue que j'étais plutôt jaloux de ce que j'écrivais et que je n'aimais pas du tout qu'on me corrige ! Je préférais reprendre mon texte, si l'on insistait. Bonnes Pâques. Florentin

édité le 04-04-2015 à 17:45:03

2. MarioB  le 04-04-2015 à 16:51:07  (site)

Le second éditeur auquel j'ai été associé m'avait qualifié d'auteur "Facile" parce que je ne faisais pas de vagues avec cet aspect. Pour le dernier roman publié, cependant, j'avais refusé qu'on change le mot Eskimo pour Inuit. L'histoire se déroulant au cours des années 1940, le mot Inuit n'existait pas pour désigner ces peuples du Grand Nord.
Merci pour cette participation.

 
 
 
 

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