Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 07-11-2019 à 21:58:58

Mabel Normand et moi

 

 

 

 

Chacun sait que Chaplin, au cours des années 10, écrivait ses scénarios, produisait et réalisait ses films, cela dans son propre studio, en plus d'y tenir la vedette. Il ne fut pas le seul. Qui était l'autre ? Une jeune femme dans la vingtaine : Mabel Normand. La comédienne fut une immense vedette des années 10, mais a rencontré beaucoup de mal par la suite, à cause d'un scandale où elle fut impliquée.

Il y a plusieurs films de Mabel sur MachinTube, mais j'ai volontairement ignoré les comédies de 15-30 minutes réalisées pour Mack Sennett, car mon but était de la voir dans des longs métrages. La manne fut mince : certains films mauvais et d'autres avec des copies sombres et brisées.

Voici mon triumvirat.

 

 

RAGGEDY ROSE : Son dernier long métrage, pour le studio Hal Roach. En réalité, ce film est moyen, mais la comédienne y excelle dans le rôle d'une femme très pauvre et misérable, qui décide de se faire frapper par une automobile, afin d'être admise dans un hôpital, où elle sera au chaud, nourrie et dormira dans un lit confortable. À ce point surgit un gag si innatendu qu'il m'a fait éclater de rire : oui, l'auto frappe Mabel et la voiture tombe aussitôt en ruines ! Le scénario avait été écrit pas Stan Laurel (Laurel et Hardy).

 

 

 

EXTRA GIRL : Film qui fut boycotté aux États-Unis, car il a été sur le marché en même temps qu'un scandale qui allait briser la carrière de Mabel. Elle y joue une femme pauvre qui quitte son milieu, désireuse de devenir vedette à Hollywood. Elle sera plutôt employée dans le département des costumes d'un studio. Plusieurs bons gags, dont une séquence avec un lion.

 

 

MICKEY : Son premier long métrage, en 1918, et un immense succès pour un film très drôle et réussi. Mabel joue une pauvre fille (Décidément...) vivant dans une zone montagneuse, près d'une mine à sec et a des habitudes de garçon manqué. Punie par son père, elle est envoyée à la ville comme domestique où elle rencontre beaucoup de mal avec des vêtements féminins et avec ses habitudes brusques. Ces scènes sont très comiques! Photo extraite du film, ci-bas.

 

 

Mabel Normand est décédée en 1930, à 37 ans, malheureuse, car sa carrière n'a jamais pu se remettre en marche à cause du scandale où elle fut impliquée. Vous voulez savoir de quoi il s'agit ? Un cinéaste a été tué après avoir participé à une fête de la cocaine organisée par Mabel et l'arme du crime appartenait à la comédienne. Elle fut innocentée, mais sa carrière était maintenant brisée à  jamais, malgré trois films réalisés pour le studio Hal Roach.

 

 

 

 

L'ORGUE POUR CET ARTICLE : Un grand classique : Light My Fire, par les Doors (1967) Ray Manzarek utilisait un orgue Farfisa.

 

 

À propos de l'enlèvement d'une poupée :

http://marioroman.vefblog.net/2.html#Irene

 

 

Saviez-vous que Brassens fut déjà chanté en anglais ?

http://mariomusique.vefblog.net/19.html#Brassens_en_anglais

 


Commentaires

 

1. jakin  le 08-11-2019 à 12:20:12  (site)

Très intéressant ton article, il me semble que j'ai déjà vu cette actrice dans une rétrospective d'anciens films muets....en tout cas son visage ne m'est pas inconnu....

2. MarioB  le 08-11-2019 à 12:46:59  (site)

Sans doute, car elle fut la première femme comique du cinéma.

3. ANAFLORE  le 09-11-2019 à 03:00:18  (site)

Une vie digne du roman noirCalimero

4. MarioB  le 09-11-2019 à 13:33:58  (site)

Sans doute.

 
 
 
posté le 03-11-2019 à 21:58:04

Panne électrique

 

 

 

Au cours de la nuit du jeudi au vendredi, il y avait des vents très violents et qui faisaient peur. Ils ont duré la nuit entière et jusqu'au coeur de l'après-midi du vendredi. Cette journée était celle de mes chèques. Il ne me restait que quatre dollars dans mon compte à la caisse et j'avais hâte de toucher des billets, car il me manquait beaucoup d'aliments.

Je brave le vent et en arrivant au coin de la rue de la caisse : paf! Feux de circulation à plat. Je marche jusqu'au lieu : fermé. Z'ont fait ça rapidement... Je vais perdre du temps au dépanneur, puis décide de rentrer chez moi, certain que la panne ne durerait pas des heures.

Je me suis tout de même pressé à écrire et de faire quelques trucs à la clarté. Je ne pensais pas que la panne s'éterniserait pendant vingt-deux heures. Drame no 1 : les piles de ma lampe de poche ne fonctionnaient plus. Drame no 2 : ma chandelle était presque entièrement à bout de souffle. Qu'est-ce qu'on fait, dans le noir ? Ne peux écrire ni lire. Il ne restait qu'à écouter du doo-wop sur mon baladeur et à marcher très lentement dans le couloir, pour ne pas mettre le pied sur la queue du chat.

Plus de chauffage non plus. Il s'est mis à faire froid en soirée. Consolation : l'hôpital au coin de ma rue avait des générateurs et cela projetait une mince lumière. Je m'y suis rendu deux fois, me pressant vers la distributrice à café.

L'électricité est revenue à 11.30 AM, mais la caisse était fermée et je ne pouvais me permettre aucun retrait. Il me restait trois dollars de monnaie et j'ai acheté des nouilles et des filtres à café. Rien d'autre : menu d'affamé.

En soirée, samedi soir : re-paf! Mais seulement pendant une heure.

Sans doute qu'avec de tels vents, il y a eu des toitures arrachées, des arbres déracinés, des accidents de la route. 'Sais pas.

 

 

Ah, au fait, le changement d'heure... Encore raté d'une journée.

 

 

 

 

 

L'orgue pour cet article : Mike Ledonne et Silver Dust, 2004.

 

 

 

Sur le blogue suivant, il y a des extraits de mes romans, dont un chouette article sur les citations de Grand-Regard.

 

http://marioromans.vefblog.net/

 

 

 

Sur celui-ci, de la bonne musique! J'approche de 3000 pièces musicales offertes. Toutes sortes de styles et toutes les époques. Guidez-vous avec les repères dans la colonne de droite.

 

 

http://mariomusique.vefblog.net/

 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 04-11-2019 à 02:50:53  (site)

Les aleas du temps ici aussi nous avons subit la tempête Amélie et nous avons eu de la pluie pendant 29 jours en octobre et coupure de courant samedi quand tout est électrique galère !!
Et bien on reste au lit lol
Bonne semaine

2. MarioMusique  le 04-11-2019 à 09:40:07  (site)

29 jours de pluie ? Que d'eau...

3. jakin  le 04-11-2019 à 11:48:00  (site)

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir....et la musique est bonne....

 
 
 
posté le 31-10-2019 à 12:18:40

De la musique chez moi

 

 

 

 

 

J'avoue que je me sens de plus en plus démoralisé face à mes blogues... Mon chéri, ma plus belle réussite, concerne celui où je présente de la musique, de 1900 à aujourd'hui, selon des thèmes, des idées, des rétrospectives, sans oublier ma passion pour les reprises et l'orgue. Il y a du rock, du blues, du jazz, de la soul, des artistes francophones. Je crois qu'aucun média ne pourrait faire mieux. Je pense à l'année 2017, alors que le jazz fêtait son centième anniversaire et que j'avais proposé dix articles, pour dix décennies, avec dix chansons sur chacun. J'ai 10,000 disques, chez moi, et une passion qui dure depuis mon enfance (si, si : enfance) enrichie par mon travail à la radio pro et des centaines et des centaines de lectures relatives à la musique populaire. La musique est la plus belle chose croisée dans ma vie.

Le site est visité par une seule personne qui écoute les chansons, bien que deux femmes passent de temps à autres. C'est très décevant...

Le site est par ici :

http://mariomusique.vefblog.net/

 

 

Sur la première page : une superbe chanson de Shelby Flint, un article où des chanteuses sont accompagnées par un artiste de jazz réputé, puis ce qui n'avait pas été prévu et qui a surgi spontanément mercredi, un aspect oublié de la saga des Beatles : dix chansons de 1964 relatives au groupe, la plupart interprétées par des adolescentes. On ne trouve pas de disque consacré à ces chansons. Je les ai croisées sur diverses compilations, sur Internet, cela pendant des années. Je crois que ceci est très unique, qu'il s'agit là d'une tranche historico-sociale de la jeunesse de jadis.

Pour ma part, j'ai tous les disques des Beatles, mais je ne les ai pas écoutés depuis des années. Par contre, je suis dingue des interprétations diverses, de 1963 à aujourd'hui. Croyez-moi, l'on chante et joue les Beatles très souvent, de nos jours. Comme si ces chansons faisaient partie d'une culture universelle sans cesse présente.

Mais ces ados 1964, je les trouve tant et tant uniques et attendrissantes. Je me sens très fier de cet article.

L'orgue pour cet article : Something, des Beatles, reprise par Booker T & The MG's, en 1970.

Tags: #beatles
 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 01-11-2019 à 09:43:12  (site)

Faut pas causer comme ça, je viens te lire sur ta musique… j'avoue que je n'écoute pas toujours…

2. Florentin  le 01-11-2019 à 10:43:42  (site)

Hélas, tout le monde n'éprouve pas ta passion pour la musique. Surtout en ce qui concerne l'histoire e la musique telle que tu la vois, avec les cibles qui sot les tiennes. Personnellement, je l'avoue it-s not ma cup of tea ! A plus. Florentin

3. Nikole-Krop  le 02-11-2019 à 04:29:20  (site)

Je bats ma coulpe Mario, car je passe assez peu de temps ici. Malheureusement, c'est d'autant moins ma priorité, comme Florentin, que j'adhère à relativement peu de chose de ce que tu présentes. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un immense respect et beaucoup d'admiration pour ta culture musicale et le travail qui s'y associe ici. Et ça ne te consolera probablement pas, mais je passe peu de temps en général sur les blogs (y compris sur le mien). La vie. La vraie. Le travail (je ne suis toujours pas à la retraite), les occupations diverses et quotidiennes... La visite aux blogs de personnes qu'on apprécie, on les remet à plus tard, et le temps passe ...

 
 
 
posté le 27-10-2019 à 15:13:58

Clara Bow et moi

 

 

 

 

Après Collen Moore et Louise Brooks, voici ma poursuite de la découverte de films muets, de gens que je n'avais jamais vu à l'oeuvre, sinon des brides dans des documentaires. Je regarde ces films via YouTube. Mon choix stupéfiant : Clara Bow. Cette jeune comédienne fut l'actrice la plus photographiée de son époque, immensément populaire le temps de six années. Contrairement à la majorité des autres, elle n'avait aucune expérience théâtrale. Ce qu'elle désirait : le cinéma hollywoodien.

 

Clara Bow débordait de sex-appeal, non pas comme une femme fatale, mais comme une enfant des années folles, de la jeunesse qui préférait le charleston à la musique classique. Elle était jeune, belle, pétillante et très talentueuse, dans l'art si expressif propre à cette époque du cinéma. En une seule séquence, elle pouvait passer de la colère à la joie, de la tristesse au bonheur, se servant non seulement de son visage, mais de toutes les parties de son corps.

 

J'ai regardé dix films complets, en omettant les quelques productions sonores disponibles, car ce n'est pas là mon but. Quelques uns de ces films sont moyens et mauvais, non pas à cause de son jeu, mais des scénarios. Entre autres de caser Clara dans des drames bourgeois, avec millionaires et aristocrates. Voici mon palmarès des favoris.

 

 

 

CHILDREN OF THE DIVORCE : Très mélodramatique! Une tentative pour prouver que Clara pouvait exceller dans le style. Elle jouait une jeune femme qui chipe le fiancé de sa meilleure amie, le saoule et l'épouse, regrettant son geste égoiste par la suite. Curiosité : le fiancé était joué par le débutant Gary Cooper. Les scènes avec les deux enfants, au début, sont charmantes. Malgré le sérieux de ce film de qualité, et qui se termine par un suicide, Clara arrive à nous faire sourire. Un beau film qui a dû faire verser des torrents de larmes dans les salles de 1927.

 

 

 

KID BOOTS : Premier film d'Eddie Cantor, dont le jeu ressemble étrangement à celui de Buster Keaton. Cette comédie présente plusieurs trouvailles amusantes, une finale à couper le souffle et le mariage le plus fou que l'on puisse imaginer. Quelle énergie de la part de Clara !

 

 

MANTRAP : Un feu d'artifice signé Clara. Pour le répertoire des mimiques de tous styles, celui-là gagne la palme facilement. Son rôle est pourtant celui d'une vilaine. Mal mariée à un homme laid mais au bon coeur, gardien d'un campement de pêche en forêt, Clara se sert d'un visiteur de la ville pour tenter de quitter son époux. Sa spécialité : le flirt. Même quand le couple est perdu en forêt et qu'un aviateur les repère, Clara trouve le moyen de se maquiller quand l'avion descend et que son conducteur en sort. Fantastique, avec un scénario bien ficelé.

 

 

 

IT : Le plus célèbre film de Clara. Extraordinaire de A à Z ! Elle joue une vendeuse d'un grand magasin, bien décidée à tout mettre en oeuvre pour mettre le grappin romantique sur le jeune et riche patron, qui tombe vite dans son panneau, tout comme son meilleur ami. De plus, les deux hommes sont des bons comédiens, ainsi que la copine de Clara, mère célibataire. Il faut voir Clara quand elle décide de dérider le bébé, puis toutes ses attitudes pétillantes et sexy (dont une courte scène présentant ses dessous). Un film unique, très représentatif de l'ère des années folles. À voir d'urgence !

 

 

 

Clara Bow s'est retirée volontairement du cinéma en 1932. Elle avait 24 ans seulement. Elle est décédée en 1965, au début de la soixantaine.

 

 

 

 

L'orgue pour cet article : Little Suede Shoes, par Atsuko Hashimoto (2008).

 

 

 


 
 
posté le 25-10-2019 à 16:03:24

Québécismes

 

 

 

ACCOTÉ
: Union libre, hors mariage. Ex : "Mon voisin René vient de s'accoter avec une femme prénommée Renée."

 

 

RESTER : Habiter.  Ex : "Voici la maison où je restais quand j'étais petit."

 

 

DES FOIS : Parfois. Ex : "Des fois, je me sens fatigué de tant travailler."

 

 

COCO : Homme chauve. Ex : "L'homme sur la photo a un coco."

 

 

OREILLES EN PORTE DE GRANGE : Personne ayant de grandes oreilles. Ex : "Mon oncle a des oreilles en porte de grange."

 

 

ÊTRE DANS LES PATATES : Se tromper, être dans l'erreur. Ex : "Si tu penses que je vais retourner dans ce bar, t'es dans les patates."

 

 

TRENTE SOUS : Pièce de 25 sous. Pourquoi alors dire 30 ? Très simple : Lors de la conquête anglaise du Canada, en 1760, l'argent britannique a été imposé et une pièce valant 30 sous dans leur pays, n'en valait que 25 ici. C'est une expression de très longue durée. Ex : "Il ne me reste que de la monnaie, dont deux trente sous."

 

 

 

 

 

 

 

L'ORGUE POUR CET ARTICLE : Alyssa Allgood est une jeune chanteuse douée. Sur ses deux disques, elle peut compter sur l'organiste Dan Chase. Titre de la chanson : If, de 2016.

 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 26-10-2019 à 02:44:39  (site)

Bien imagées les expressions canadiennes
Bon wk

2. MarioB  le 26-10-2019 à 12:43:40  (site)

Comme partout ailleurs, je crois bien.

3. Florentin  le 27-10-2019 à 10:53:06  (site)

Des québécismes très imagés ! "Rester" et "Des fois" sont aussi employés chez nous dans le sens qu tu indiques. Florentin

édité le 27-10-2019 à 15:53:34

4. MarioB  le 27-10-2019 à 13:26:20  (site)

Ah ? Je ne savais pas. Tu sais, il n'y a pas de recherche pour ce tyoe d'article.

5. johnmarcel  le 27-10-2019 à 22:23:10  (site)

J'croyo qu'des fois on l'diso que dins ch'nord...

édité le 28-10-2019 à 03:23:35

 
 
 
posté le 17-10-2019 à 19:51:43

Louise Brooks et moi

 

 

 

 

Je poursuis ma découverte des films muets sur Tutube. Après Colleen Moore, j'ai opté pour Louise Brooks. Dans son cas, ne pas regarder ses trois films européens, car je les possède déjà sur DVD. L'Allemand Pandora Box est fantastique, mais je n'avais jamais vu de produit hollywoodien avec la jeune femme.

 

J'en ai trouvé cinq et ceci m'a fait réaliser jusqu'à quel point le cinéaste allemand Pabst avait accompli un travail remarquable avec Louise. Eh oui, car dans ces cinq films yankees, elle est une comédienne banale et peu expressive. Il faut préciser qu'elle n'est pas tête d'affiche dans ces productions.

 

It's the old army game met en vedette WC Fields. Le vieux grognon tient sa réputation de ses tirades parfois surréalistes, mais un Fields dans un muet, ce n'est qu'une suite de gags pas très drôles. Louise se contente d'offrir des ravissants sourires. Je ne me suis pas rendu jusqu'à la fin, au contraire de Love 'em and leave 'em, pitrerie médiocre où Louise tient le rôle de la garce.

Les trois autres sont des bons films, mais pas à cause de mademoiselle Brooks. A Girl in every port est un des premiers films d'Howard Hawks et on y reconnaît sa marque : des bagarres, de l'alcool et une virile amitié. Louise n'apparaît qu'après 50 minutes, encore dans le rôle de la vilaine qui brise les coeurs des deux vedettes mâles.

Show Off est un bon film, mais le rôle de Louise est encore bref et transparent : la petite amie du frère de l'héroine. Ce film sera repris à l'époque du parlant, avec Spencer Tracy.

Beggars of life est le plus intéressant, bien que Wallace Beery vole la vedette à tout le monde. Un extraordinaire méchant de l'histoire du ciné. Louise a tué un homme qui avait tenté de la violer et prend la fuite en compagnie d'un vagabond, déguisée en garçon. Dans un livre réunissant ses écrits sur le cinéma, Louise Brooks consacre un chapitre à ce film, révélant que son partenaire Richard Arlen la détestait. Si vous ne devez regarder qu'un seul film avec Lou, c'est celui-là. Avec Pandora Box, bien sûr.

 

 

 

 

L'orgue pour cet article : En 1972, Jimmy McGriff reprend le What's Goin' On de Marvin Gaye.

 


Commentaires

 

1. jakin  le 22-10-2019 à 12:10:15  (site)

Pour les films je ne sais pas trop, mais pour la musique c'était très bien....

2. MarioB  le 22-10-2019 à 13:16:53  (site)

Regarder Pandora Box, cela vaut le détour, je t'assure. Je crois que le film est parfois présenté sous le titre Lulu.

 
 
 
posté le 14-10-2019 à 15:26:23

Récemment

 

 

 

HÔPITAL
: Une femme, avec ses deux enfants, me demande où se situe l'hôpital. Alors, je me retourne et pointe du doigt. Elle était à 22 secondes de marche de sa destination. Sans doute une personne qui n'était pas de la ville. J'ai pensé que mon geste était rigolo.

BELLE TEMPÉRATURE : La semaine dernière, pendant trois jours consécutifs, il y a eu un relent de bel automne, avec des températures au-dessus de la normale. J'ai alors décidé de me rendre au terrain fantôme pour écrire, sans doute les dernières occasions pour cette année.

LES FEUILLES MORTES : C'est le temps de l'année où les arbres pleurent des feuilles. Elles virevoltent sur les trottoirs, dans les rues, en produisant un léger son du style Shhh Shhh Shhh. J'aime aussi marcher dans un parterre de feuilles mortes, parce que ça fait Scuntch Scuntch Scruntch.

ROMAN : Nouvelles de l'éditeur, m'affirmant avoir mal compris ma demande d'une partie de ma paie pour les livres publiés en 2015 et 2016. C'est la première fois qu'un éditeur a un tel retard et j'ai parfois l'impression que cet homme se fiche de ma gueule. Il m'a aussi appris que le roman publié en juillet ne se vendait pas. Normal, car il ne fait pas de publicité et de promotion.

ANNIVERSAIRE : En ce lundi 14 octobre, j'atteint 64 ans. Comme cadeau amical, j'accepte vos mandats-postes internationaux, mais seulement de cent dollars et plus. Je vous remercie pour ces dons et je vous félicite de vouloir combattre la pauvreté.

L'orgue pour cet article. Joey DeFrancesco, en 1999. Pas besoin de citer le titre.

Tags: #automne
 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 14-10-2019 à 17:19:06  (site)

Ici aussi feuilles châtaignes noix et noisettes un bel automne
Je pense que ton éditeur est de mauvaise foi..

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2. MarioMusique  le 14-10-2019 à 18:35:28  (site)

Les paiemenrs pour les livres arrivent toujours une année après la publication. Bref, dans mon cas, j'aurais dû être payé en 2017 et 2018, et voilà que 2019 achêve et que je n'ai reçu que deux versements.
Il ne s'agit pourtant pas de montants spectaculaires.

3. Nikole-Krop  le 15-10-2019 à 02:16:41  (site)

J'ai beaucoup souri aux feuilles ... et je te souhaite un bon anniversaire, Mario !

4. Fanny39  le 15-10-2019 à 09:42:05  (site)

Merci, Bon mardi et excellente semaine en cet automne peut être un peu ensoleillé
Lunettes1

5. MarioMusique  le 15-10-2019 à 17:12:11  (site)

Comme je laisse toujours la porte de mon balcon entreoiuverte, pour la nuit, à mon réveil, il y avait des feuilles sur le plancher de mon salon !
Le vent avait noté l'ouverture.

6. johnmarcel  le 16-10-2019 à 22:54:58  (site)

Tu attends des sous, j'attend la retraite...

7. Mariomusique  le 17-10-2019 à 15:56:47  (site)

Ici, l'âge de la retraite est 65 ans. Il me manque une année. J'ai très hâte, parce que je pourrai me débarasser d'Emploi-Québec, qui me dévalise des trois quarts de mon revenu annuel pour mes romans et même les gens du gouvernement fédéral pensent que le Québec abuse des auteurs.

 
 
 
posté le 10-10-2019 à 16:06:16

Colleen Moore et moi

 

 

Je viens de passer ma crise Tutube et au lieu de regarder, une autre fois, la tragique comédie des Pilots de Seattle, je me suis tourné vers le cinéma muet, afin de voir des films complets avec des comédiennes dont je ne connais que des photos et de courts extraits dans le cadre de documentaires. Des gens commme Theda Bara, Clara Bow, Mary Pickford, mais mon premier choix a été porté sur Colleen Moore, sans doute parceque j'ai identifié l'apparence de l'actrice à mon personnage de roman Jeanne.

 

N'allez pas croire que les films muets des années 1920 étaient des produits inférieurs. Pas de doute que ces productions étaient supérieures aux films sonores de 1930 à 1935. Il y avait de la qualité dans la réalisation, des comédiens pouvant communiquer adroitement des états d'âmes par des regards et, mais oui, on croisait des effets spéciaux.

 

Colleen Moore fut une grande vedette hollywoodienne de cette époque. Les photos qui nous sont parvenues laissent deviner une actrice comique, très à la mode garçonne, avec  ses cheveux courts en pointes, ses chapeaux cloches et ses lèvres en coeur. En réalité, elle excellait aussi dans le drame. Je n'ai jamais vue une femme aussi émouvante que dans les quinze dernières minutes de Lilac Time. Les scénarios étaient portés vers le mélodrame. Normal, car à ce moment, le théâtre populaire était mélodramatique.

 

Oui, Colleen était drôle et il y avait des scènes comiques dans ses films, comme le métier qu'elle exerce dans Irene : faire des démonstrations de matelas dans la vitrine d'un grand magasin. Il faut la voir bondir sans cesse sur le matelas. Boing! Boing!

 

 

J'ai trouvé dix films complets la mettant en vedette. Trois sont mauvais et les autres vont de l'acceptable au merveilleux. Broken Hearts Of Broadway est dramatique de A à Z dans lequel Colleen fait preuve d'un grand talent dans les gros plans, passant de la joie à la tristesse dans un seul regard. D'ailleurs, vedettariat oblige, ces films sont pleins de plans rapprochés sur son visage.  Les deux films les plus exceptionnels sont les suivants.

 

 

 

 

WHY BE GOOD ? Il évident que la version disponible a été retravaillée récemment, avec l'ajout formidable d'une trame sonore type jazz dixieland, où j'ai reconnu une dizaine de mélodies des années 20. Pour applaudir Colleen flapper, rien de mieux que ce film. Il faut la voir danser le charleston!

L'histoire d'un jeune homme devenant le bras droit de son riche père dans un grand magasin et qui fête sa nomination par une soirée sans retenue où il croise notre vedette, sans savoir qu'elle est employée du commerce. Le papa, sévère envers son fils, congédie la belle, parce qu'il ne veut pas que son fils s'éprenne d'une mauvaise fille, car une demoiselle qui danse et rit toutes les nuits, ne peut être rien d'autre qu'une garce, peu idéale pour le mariage.

Mais il l'aime et la considère comme une joyeuse mauvaise fille, jusqu'au moment où Colleen lui fait réaliser, avec colère, qu'on peut travailler sérieusement et aimer la joie de vivre.

Un bonus : la tendre relation entre Colleen et sa maman.

 

 

 

ELLA CINDERS : C'est Cendrillon inversé : Cinder-Ella. Modernisation du conte. Colleen est maltraitée par sa belle-famille, vivant au coeur du mépris. Mais un jour, par accident, la pauvre gagne un concours dont le premier prix est un contrat avec une maison de production à Hollywood. Rendue sur place, on l'informe que ce concours était bidon et notre pauvre Cendrillon vit des moments très difficiles en tentant de devenir vedette de cinéma, jusqu'au jour où le prince charmant de sa ville vienne la chercher pour le mener vers le vrai bonheur de l'amour et du mariage.

Un film qui regorge de gags comiques et la preuve que Colleen Moore était une grande comédienne du septième art.

 

 

 

FLAMING YOUTH : fut le film le plus célèbre de Colleen, mais il n'existe plus. Un fragment a survécu et on peut le voir sur Tutube et cela vaut le détour : une séance de maquillage de la part de la garçonne. Extraordinaire et à se tordre de rire.

 

 

 

 

 

 

L'orgue pour cet article : le grand Jimmy Smith, avec l'aide du saxo de Stanley Turrentine, avec When The Saints Go Marching In (1963)

 


Commentaires

 

1. jakin  le 11-10-2019 à 11:53:29  (site)

Merci pour ce moment historique et cinématographique....j'en reste muet !

2. MarioMusique  le 11-10-2019 à 13:33:42  (site)

Elle était vraiment jolie et amusante,

3. eliane roi  le 12-10-2019 à 10:46:41  (site)

Bonjour Monsieur Mario3 ! Bravo pour votre blog. Moi aussi j'aime tout ce qui est rétro et je suis précisément en train de rechercher les vieux DVD en noir et blanc, de plus en plus difficiles à trouver.
Mes meilleures salutations.
Eliane Roi.
Mes amitiés de La Rochelle.

4. MarioMusique  le 12-10-2019 à 12:40:53  (site)

Je n'aime pas du tout cette idée de rétro.
Un film est un film, une chanson est une chanson, tout simplement.
Pour les DVD de l'époque du ciné muet, j'en ai trouvé plusieurs. Cela dépend de l'importance du marchand. Quand ils ne sont pas sur leurs tablettes, il n'y a qu'à commander.
J'en ai des dizaines des comiques, comme Keaton, Chaplin et le merveillleux Harold Lloyd.

 
 
 
posté le 05-10-2019 à 19:16:47

Un grand 20e anniversaire

 

 

C'était le premier dimanche d'octobre 1999, en après-midi, les Expos terminaient leur saison à Philadelphie et tout au long de la retransmission, on nous répétait que la station d'État ne diffuserait plus de baseball. "Ah ouais?" fis-je. Dès le lendemain,  je téléphonais le cablo pour lui demander de me débrancher. Cet appareil ne me servait que pour le baseball et les vieux films et même, dans ce dernier cas, j'étais tombé tête première dans le format DVD et je n'en regardais plus guère au petit écran.

Je ne me souviens plus avoir suivi une série, une émission particulière. Pas même les bulletins de déformation et les "beaux documentaires." Sans doute parce que petit, il y avait un appareil dans la salle à manger et ma famille passait son temps à bouffer les yeux rivés sur ce truc. Du haut de mes huit ans, je ne comprenais pas. Je me souviens avoir regardé Les belles histoires des pays d'en haut, les Arpents verts et Jeunesse d'aujourd'hui, au cas où les Hou-Lops seraient invités. Pas même les dessins animés? Non. Mes copains de l'école regardaient Batman et je pensais que Batman était un imbécile déguisé pour l'Halloween.

Le souvenir le plus particulier que j'ai à propos de la télé : au cours d'une partie des années 80, je travaillais en soirée et je revenais chez moi vers minuit quinze. À trente, la station d'État, version anglaise, diffusait des films Warner et RKO des années 30 et 40, quelques films muets aussi. Je regardais ça tout le temps et je les enregistrais sur VHS.

Une précision : en octobre 1999, j'étais débranché, mais j'ai gardé mon appareil jusqu'en 2005, pour regarder ces VHS, que j'avais commencé à transférer en format DVD à l'aide de mon ordinateur. Le travail terminé, l'appareil est sorti de  mon logement.

Aucun regret. La chose la plus intelligente que  j'ai fait dans ma vie. Quand je dis à des quidams que je n'ai pas de télé chez moi, ils demeurent stupéfaits et me regardent comme si j'étais un cinglé. Au fait, pas besoin de ça pour savoir ce qu'il y a dedans : il n'y a qu'à prêter l'oreille. Une grande partie de la population ne fait que répéter ce qu'ils y entendent ou voient. C'est ce que j'appelle de la manipulation et de l'endoctrinement.

YouTube? Rarement. Et en relation avec ce que je regardais dans l'autre truc : documentaires sur le baseball, mais seulement les docs avec cinématographie. Pas ceux provenant d'une station de télé.

Quand je vais dans un endroit où il y a une télé, cela m'énerve au pluriel. Je pense, entre autres, à la résidence où habitait ma mère.

Anecdote : Au salon du livre de Montréal, vers 2001, une femme approche, regarde mes livres. Je les lui présente, lui en parle, et je me rendais compte que derrière elle, il y avait un rassemblement. Quand elle décida de partir, ma partenaire responsable du stand me demande : "Tu ne sais pas à qui tu viens de parler". Eh bien non : elle me dit que c'était une comédienne grande vedette d'une série télé. J'étais le seul en ce lieu immense à ne pas le savoir. M'en fichait : elle n'avait pas acheté un de mes romans.

 

 

 

 

 

L'orgue pour cet article : Barbara Dennerlein (1984), avec Blue Rondo à la Turk, à l'origine par Dave Brubeck.

 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 06-10-2019 à 00:17:15  (site)

J'aime bien YouTube… j'y avais regardé un documentaire en quatre parties sur la fondation de Trois-Rivières…

2. MarioB  le 06-10-2019 à 03:37:14  (site)

Ah, je suis au courant de tout ça et ai même un roman publié qui se déroule aux débuts de la ville.

Tutube, c'est parfois, dans mon cas, par séquences. L"avantage est qu'on peut choisir.

3. Florentin  le 09-10-2019 à 12:10:08  (site)

Eternel problème : télé ou pas télé ? Je crois que c'est, en soi, un bon instrument. Mais, il faut savoir s'en servir. Je trouve idiot d'en être esclave. Mais je trouve dommage de s'en priver. C'est tout de même plein de richesses et recèle parfois même des pépites. Bien amicalement. Florentin

4. MarioB  le 11-10-2019 à 22:29:59  (site)

Ah ? Je n'en veux pas tout de même.

5. Nikole-Krop  le 15-10-2019 à 02:18:49  (site)

Chacun ses traumas ... moi, c'est la radio que je ne supporte pas, parce que mon père passait son temps à l'écouter.

6. MarioMusique  le 15-10-2019 à 17:09:51  (site)

La radio ? Tu sais, j'ai travaillé sept années à la radio. Depuis, c'est la dernière chose que je désire entendre!

 
 
 
posté le 23-09-2019 à 21:42:13

Récemment

 

 

 

MOTOCYCLISTE PIEUSE
: Lundi dernier, une jeune femme à moto, avec toute la panoplie d'usage, arrête près de moi pour me demander le chemin à prendre pour se rendre au sanctuaire. Ce n'est pas tant que ce soit une femme qui m'ait étonné, mais bien sa destination.

CAFÉ DU DÉPANNEUR : Le café du dépanneur est passé de 85 sous à un dollar et quinze sous. Bouuuuh!

ON M'AIME : Le plus récent roman publié vient de faire son entrée dans le réseau des bibliothèques publiques de Trois-Rivières. Il y a une dizaine de copies. Toutes sont réservées !

ROMAN EN COURS : Je m'amuse avec le roman en cours, sur l'Amicale des Fantômes du Trois-Rivières métropolitain. Rigolo à créer. J'ai déjà six chapitres de complétés.

TERRAIN FANTÔME : Quand je le peux, je me rends à l'ex terrain de baseball, au bout de la rue Notre-Dame. J'y ai découvert autre chose : en descendant vers la zone de mise à l'eau des embarcations, il y a une petite plage, avec du beau sable. Des enfants s'y baignent. J'ai enlevé mes chaussures pour marcher dans le sable. Voilà des décennies que je n'avais fait une telle chose.

SEPTEMBRE : Très beau septembre qui achève. Bien sûr, il y a parfois de la pluie, mais les températures vont autour de 20 à 22 degrés, ce qui est plus chaud que la norme habituelle.

FAUCHÉ : Cassé comme un clou, comme on dit. Il ne me reste que de la monnaie pour me rendre à mardi prochain. Pendant ce temps, l'éditeur ne m'envoie pas le chèque de 200 dollars qu'il me doit depuis juillet.

ORGUE DE CET ARTICLE : Mac's Groove, par Akiko Tsuruga. Akiko, je t'aime. Épouse-moi.

Tags: #roman
 


Commentaires

 

1. banga  le 24-09-2019 à 10:40:37  (site)

Belle motarde lol .

2. MarioB  le 24-09-2019 à 15:32:41  (site)

Comment, belle moutarde ?

3. Nikole-Krop  le 25-09-2019 à 07:03:52  (site)

Une page presque primesautière, où l'on te sent presque joyeux, ce qui mérite d'être relevé, car je n'ai pas souvent ce ressenti, en te lisant (mais je m'en réjouis).
Contente pour toi (les livres retenus !)

4. MarioB  le 25-09-2019 à 12:25:08  (site)

Ah oui ? Je serais donc un grognon ?

5. jakin  le 25-09-2019 à 13:39:54  (site)

Salut Mario....à l'équinoxe, tu fais la feuille d'automne.....

6. chocoreve   le 25-09-2019 à 17:29:58

Marché dans le sable, j aime et je n ai pas trop l occasion de pouvoir le faire non plus.
Être fauché et attendre son dû ça faisait partie de notre vie à la maison, quand nous étions enfants.
Les bonnes nouvelles c'est que tout marche bien, roman terminé, celui en cours, et l arrivée de l automne.

7. Marioromans  le 25-09-2019 à 18:19:44  (site)

J'aime beaucoup septembre et octobre.

8. chocoreve   le 27-09-2019 à 03:36:32

Octobre ton mois de naissance...
Celui de ma fille aussi, j adore.
La température, les odeurs, les couleurs...

9. Florentin  le 27-09-2019 à 14:34:52  (site)

Le Bon Dieu ne choisit pas ses ouailles. Pourquoi pas cette toute belle motarde ? Et à la voir on peut dire que le Bon Dieu a de la chance. Il aurait pu effectivement trouver plus moche ! Allez, je la rencontre, je lui paie un café du dépanneur. Malgré son prix exorbitant. Au Diable l'avarice ! Bravo pour le succès de ton dernier roman ! A plus; Florentin

10. MarioB  le 27-09-2019 à 16:10:29  (site)

J'ai simplement trouvé cette photo sur Internet. En fait, je crois bien que la moutarde... pardon : la motarde rencontrée était jolie, mais pour les cheveux, je ne sais pas : elle portait un casque.

Je suis né le 14 octobre.

11. ANAFLORE  le 05-10-2019 à 13:51:16  (site)

Beau mois de septembre ici également je crois que je n irai plus qu au mois de septembre sur mon île
Des projets positifs supersmiley_id117199

12. Marioromans  le 05-10-2019 à 18:40:50  (site)

Octobre semble l'opposé...

 
 
 
 

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