Je vous ai déjà parlé en bien du roman écrit cette année, portant le titre de Grand-Regard et la lumière. Je viens de terminer la première relecture et j'ai eu une surprise : je n'avais jamais vu autant de maladresses dans un de mes textes! Bien sûr, quand le manuscrit est à l'état de création, je ne fais pas attention à cet aspect, ni lorsque je retranscris dans un fichier informatique. À la relecture, oui, il faut corriger. C'était plein, plein, plein de mots qui se répètent dans un paragraphe, sans oublier des éléments présents en page 30 et qui reviennent en page 88. Ouf! C'est certain qu'il faut une seconde relecture tout de suite.
Je fais ceci tous les soirs de ma vie. Que ce soit pour un roman récent ou un autre créé il y a dix années, et même pour ceux qui ont été publiés. C'est toujours pour moi un défi dans le but de la fierté de pouvoir me dire que j'ai écrit quelque chose de qualité. Ces relectures et corrections sont certes un travail. Il faut se concentrer, prendre son temps. Travail ne veut pas obligatoirement signifier emmerdement. Je le fais avec grand plaisir, même si je sais que personne ne lira ces textes un de ces jours. Exemple : Le pain de Guillaume a été créé en 2000, mais publié en 2016. Alors, il y a eu tant et tant de relectures, même si, pendant longtemps, j'ai pensé que ce texte allait demeurer dans mon ordinateur. Il fut un temps où des gens de mon entourage désiraient lire mes romans, mais plus maintenant ; ils attendent qu'ils soient publiés. Risquent de ne jamais lire la trentaine de manuscrits qui reposent dans mon ordi, parce que la publication, hein... C'est le dernier de mes soucis. J'ai eu ma leçon.
Par contre, le roman en cours, Quand on s'aime bien tous les deux, m'amuse beaucoup. Bien que j'en connaisse la finale et ai établi la forme des chapitres thématiques, je ne sais jamais ce que je vais écrire d'un jour à l'autre. Autant improvisé, voilà longtemps que je ne l'avais fait. Or, mes héros, Max et Betty, sont très sympathiques, ainsi que les deux personnages faire-valoir. C'est une histoire d'amour un peu cul-cul, mais, je crois, attachante.
PHOTO CI-HAUT : Mario caché derrière un arbre. Trouvez-le!
Le photographe québécois le plus célèbre de la fin du 19e siècle et début du 20e était un citoyen de ma ville : Pierre-Fortunat Pinsonneault. Il était cependant natif d'un village, d'un père photographe. Fait singulier : ses trois frères et sa soeur exerçaient aussi ce métier.
Dès 1903, l'homme ajoute un élément à son apostolat de photographe : la carte-postale. Dans ce domaine, il deviendra rapidement la référence. Sa réputation faisait en sorte que des notables de villes et villages faisaient appel à lui pour avoir l'honneur d'être immortalisé par la voie d'une carte. Et quand on ne lui lançait pas signe, notre invité partait en tournée et arrêtait dans tous les patelins pour proposer ses services.
Une carte-postale, c'est toujours joli, car cela ne présente qu'un seul bel aspect d'un lieu. Cependant, avec le temps, les images de ces cartes sont devenues des témoins historiques d'époques disparues. Que ce soit l'architecture, les moyens de transport, les vêtements des gens, etc. Les cartes-postales de Pinsonneault et ses photographies ont été utilisées à toutes les sauces dans les manuels d'Histoire. C'est un riche héritage.
Une grande partie de ses photographies sont disparues dans le grand incendie qui a ravagé Trois-Rivières en 1908. Quoi qu'il en soit, Pierre-Fortunat devait avoir un appareil en réserve à la maison, car on lui doit des photos saisissantes du drame. L'homme est décédé en 1938, Voici quelques exemples d'un monde disparu, oeuvres de Pierre-Fortunat Pinsonneault.
Femmes aux champs pour traire les vaches.
Église et couvent
Petites filles de Trois-Rivières. Cette carte faisait partie d'une charmante série avec des enfants déguisés.
La rue des Forges, en 1906. Tous ces édifices seront rasés lors de l'incencdie de 1908.
Village québécois. Notez la voiture à traction chevaline et les trottoirs de bois.
Une banque, en 1905. Ne doutons pas que les hommes posant devant le lieu étaient les employés.
Photo des ruines de Trois-Rivières, après le gigantesque incendie de Juin 1908.
Pour les gens ayant apprécié ces photos anciennes, je souligne que j'ai aussi un site consacré à la chose et aux illustrations de jadis. Vous n'avez qu'à cliquer sur l'éléphant suivant :
2. MarioB le 31-10-2017 à 01:00:09 (site)
Il y en a beaucoup ! Tu remarqueras qu'elles sont créditées, en petit, en bas ou dans un coin. Cependant, on m'a dit que les photos n'étaient pas toujours signées.
Je connais un homme qui les collectionne et il n'est pas au bout de ses peines...
3. Florentin le 02-11-2017 à 12:46:44 (site)
Sans être collectionneur au point de chercher tout ce qui traîne d'ancien dans mon secteur, je garde toutes les cartes postales que je reçois. J'en ai plusieurs albums. Mais, bon, elles n'ont rien d'historique. Du moins pas encore. Elles sont toutes d'aujourd'hui ou d'il n'y a pas longtemps. Ce qu'il m'arrive aussi de faire,. épisodiquement, selon mon humeur du moment; c'est d'en emmagasiner sur mon ordi. J'en ai, par exemple, tout un paquet qui décrit ma ville dans son histoire. Travil de recherche fort intéressant. Florentin.
édité le 02-11-2017 à 17:47:49
4. MarioB le 02-11-2017 à 13:52:11 (site)
C'est très bien ! Comme indiqué dans l'article, le photographe n'avait pas de but historique, sauf qu'avec le temps, ces images sont devenues des témoignages du passé qu'on peut interpréter historiquement.
C'est bien d'avoir des petites marottes et tu dois regarder ces cartes avec plaisir, de temps à autres.
5. Nikole-Krop le 03-11-2017 à 05:13:19 (site)
Ah le charme désuet mais inouï de ces vieilles vues ! J'adore !
6. MarioMusique le 03-11-2017 à 11:24:54 (site)
J'ai décidé de présenter ceci suite à mon commentaire de ton article intitulé Bis. On appelle ça de l'interaction. (Ajouter ici petit bonhomme jaune qui sourit).
CHAT : Miaou
CHIEN : Wouf Wouf
PETIT CHIEN BLANC FRISÉ : Erk! Erk! Erk! Erk!
ÉTONNEMENT : Oh!
PEUR : Aaaaaaahhhhhhhh !
RIRE FÉMININ : Ti Hi Hi! Ti Hi! Hi!
CANARD : Coin coin coin
BEAU PLONGEON : Splash!
PLONGEON RATÉ : Glou Glou Glou
HORLOGE : Tic Tac Tic Tac
CLOCHE : Drelin
PIÉTON : Oui, content de te parler. Passer à l'épicerie pour acheter des tomates ? Avec plaisir. Belle température, n'est-ce pas ?
SURPRISE : Uh ?
PORTE QUI SE FERME : Clac.
PORTE QUI SE FERME SUR UN ORTEIL : Clac. Ayoye donc!
POISSON : Bloops bloops
MOTEUR À COURROIES : Shlikeli shlooke. Shlikeli shlooke
SOMMEIL : Zzzzzzzzzzzz
POLITICIEN : Areu areu areu santé areu areu areu areu santé areu areu areu areu
CLEF QUI TOMBE AU SOL : Cling
COUP DE POING SUR LA GUEULE : Paf
TI Z'OISEAU : Pit Pit Pit Pit
POMPIERS : Pinpon pinpon
RAPPEUR : Motherfuckerdirtywhoreassholefuckfuck
SILENCE :
FUSIL : Pan
HÉSITATION : Heuuuuu
NIKOLE : Warf
BÉBÉ : Ouin ouin ouin
CANON : Boum
RHUME : Atchoum
VIOLON : Zing
BAVARDAGE : Bla Bla Bla
SCIE MÉCANIQUE : Zouiiiiiiiiiiiiiii
SEXE : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
1. jakin le 26-10-2017 à 11:31:17 (site)
Mario tu est un farceur ! Cela ressemble à la musique de Rhoda Scott....
2. MarioB le 26-10-2017 à 12:25:32 (site)
C'est aussi un organiste de jazz : Baby Face Willette, sur un disque de 1964.
Farce ? Quelle farce ?
6. anaflore le 27-10-2017 à 01:13:36 (site)
Bravoir pour la photo du jour tu as pris ma place bof bof bof
7. Nikole-Krop le 30-10-2017 à 06:19:20 (site)
Hi hi !!!! (C'est malin !)
10. Nikole-Krop le 03-11-2017 à 05:12:00 (site)
De quoi de quoi, des reproches ? Warf !
Un article réponse au petit sondage mené plus bas, à propos de mon lieu de naissance. Tout le monde a répondu : Trois-Rivières. Eh non! Je suis né à Cap-de-la-Madeleine.
D'abord, une leçon de géographie. Trois-Rivières est une ville centre d'une région nommée Mauricie et est située le long du fleuve Saint-Laurent. Mitoyens à la ville, nous croisons Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Sainte-Marthe, Cap-de-la-Madeleine et, vers le nord, Saint-Louis de France. Il y a peu de distances entre ces lieux. Par exemple, entre le Cap et Trois-Rivières : un pont d'un peu plus d'un kilomètre. Depuis 2001, toutes ces localités sont fusionnées sous le nom de Trois-Rivières.
Cap-de-la-Madeleine existait au temps de la Nouvelle-France. C'était une seigneurie, située là où se trouve le sanctuaire. Le lieu est demeuré un village pendant très longtemps, mais il y a eu un boum résidentiel après la Seconde Guerre mondiale, entre autres dans le quartier que j'habite, si bien que le Cap est devenu une ville, avec quelques industries, des commerces, mais ce qui a fait la réputation du Cap demeure son sanctuaire, dédié à la Vierge Marie.
Un premier sanctuaire est né au 19e siècle et survit très bien de nos jours. Dès lors, ce fut un lieu de pélerinage pour les catholiques. En 1960, on a construit le gros sancturaire que vous voyez sur la photo. Il y a un site de verdure, un chemin de croix, un pont des chapelets, bref, tout ce qu'il faut pour attirer les touristes croyants. Chaque été, les catholiques noirs américains affluent. C'est la cohue dans les hôtels de la ville! Le sanctuaire est à dix minutes de chez moi. De ma cour, je vois son pignon. En août, lors du pélerinage, j'entends les gens prier.
J'ai toujours pensé que le Cap était une ville dortoir. Impression issue de ma jeunesse : pour fêter, les sorties, il fallait traverser à Trois-Rivières, là où l'action se passait. C'est encore ainsi, mais le Cap a de bons points. Si on a perdu quelques industries, le commerce s'est beaucoup développé, dans le nord. C'est aussi une ville calme, avec de jolis coins champêtres.
J'ai cependant toujours dit que je venais de Trois-Rivières, particulièrement depuis mes participations aux salons du livre. En Abitibi, en 1998, une personne m'avait demandé d'où je venais. J'avais répondu : Cap-de-la-Madeleine et ce quidam n'avait aucune idée de ce que c'était. Par contre, en disant Trois-Rivières, tout le monde sait de quoi il s'agit. Pour les maisons d'éditions, j'ai communiqué que je venais de Trois-Rivières pour cette seule raison d'identification.
Malgré la fusion de 2001, les gens disent toujours Cap-de-la-Madeleine. On n'efface pas une culture en si peu de temps. Pour ma part, je suis né au Cap et y ai toujours habité.
1. jakin le 23-10-2017 à 11:43:25 (site)
Bonsoir Mario, ce sanctuaire et un bel édifice...et le nom me rappelle les madeleines de mon enfance....
2. MarioB le 23-10-2017 à 12:57:36 (site)
Le toit commence à perdre son lustre...
C'est un édifice imposant. On le voit de loin.
4. MarioMusique le 27-10-2017 à 13:55:47 (site)
Merci, chère touriste !
Un livre consacré aux pensionnaires amérindiennes du couvent des Ursulines, de Québec, de 1639 à 1672. Cent pages. La tentation du procès ne peut être retenue.
Ceci est un mémoire de maîtrise, avec la méthode universitaire de rédaction. Grand bien pour les universitaires, mais tant pis pour le public qui voit le résultat en forme de livre.
Cinquante des cent pages sont consacrées à l'état de la question et aux sources utilisées par l'auteure. Pas question une seule fois des amérindiennes. Il reste au public cinquante autres pages, dont un grand nombre pour des résumés, des mises en place et une conclusion. Admettons qu'il reste vingt-cinq pages pour le sujet promis par le livre. Excellent pour un article de revue, mais pas pour un bouquin.
Autre critique : les citations. Super pour les universitaires de transposer fidèlement les propos de Marie de L'Incarnation, mais pour le public, c'est pénible de lire de l'ancien français. J'ai toujours pensé qu'il faut traduire.
Enfin, malgré les archives des Ursulines et une source imposante de lettres de la religieuse, il est peu question des Amérindiennes dans ces écrits. Bref, l'auteure n'avait pas assez de sources pour présenter un texte d'une honnête richesse historique.
Tout de même, je résume. L'objectif des Ursulines était le même que celui des pères jésuites vivant en territoire amérindien : convertir ces gens à la religion catholique pour en faire des citoyens français. Cela impliquait un processus de mise en confiance : les religieuses enseignaient dans les langues de ces peuples. Marie de l'Incarnation a donc établi des dictionnaires de ces langues, ce qui n'était pas une mince affaire. Si les Ursulines imposaient un uniforme à ces fillettes et les mêmes règlements internes qu'à leurs élèves françaises, elles ne les empêchaient pas de danser lors des récréations et de chanter les louanges du Seigneur dans leur propre langue.
Les jeunes amérindiennes confiées aux soeurs par leurs parents l'étaient dans un but de protection. N'oublions pas que la plupart de ces peuples ont été en guerre avec les Iroquois pendant presque tout le 17e siècle. Les enfants entraient donc au couvent non pas pour devenir catholiques et apprendre le français, mais pour être à l'abri des ennemis. D'ailleurs, le plupart ne demeuraient pas longtemps : une saison, une année et c'était tout.
L'entreprise a donc été un échec, comme dans le cas des jésuites. Marie de l'Incarnation cite une certaine Thérèse, Huronne, ainsi qu'Agnès Chabdikuchich, dont elle dit : Elle a fait de très grands progrès auprès de nous, tant dans la connaissance des mystères que dans les bonnes moeurs, dans la science des ouvrages, à lire, à jouer de la viole et en mille autres petites adresses. Elle n'a que douze ans et elle fit sa première communion à Pâques.
Plus loin, la religieuse fait part de la raison des échecs : Elles ne peuvent durer en cloître, leur naturel est fort mélancolique, et la coutume d'aller où elles veulent étant retenue comme cette mélancolie. Bref, c'est agréable au début, mais avec le temps, la culture amérindienne reprend le dessus dans les jeunes coeurs. Marie de l'Incarnation ajoute : Elles sont tristes et les parents les retirent (du couvent) de crainte qu'elles ne meurent. (...) D'ailleurs, les Sauvages aiment extraordinairement leurs enfants, et quand ils savent qu'ils sont tristes, ils passent par dessus toute considération pour les revoir et il faut les leur redonner.
Malgré certaines limites, et les cinquante premières pages, ce petit livre est intéressant. La plupart des renseignements ont été croisés ailleurs, mais pas dans le cas des filles.
1. Florentin le 17-10-2017 à 13:54:45 (site)
Le défaut de l'écriture universitaire est corrigé par le fait qu'il énonce des faits qui ont l'exactitude de la preuve. C'est peut-être ennuyeux à lire (pas toujours), mais on a la certitude (quelque part confortable) de la chose vérifiée.
2. MarioB le 17-10-2017 à 14:12:07 (site)
Dans un travail universitaire, oui !
Dans un livre destiné au grand public : non !
3. jakin le 18-10-2017 à 11:22:08 (site)
Le couvent des ursulines, il y en a un à Lyon qui cachait les secrets de l'Hermétisme, curieux ?
4. MarioMusique le 18-10-2017 à 18:36:41 (site)
Les religieux catholiques écrivaient tout, vraiment tout, et on leur doit beaucoup de découvertes.
Je viens d'avoir :
1)- 53 ans
2)- 19 ans
3)- 62 ans
Je suis né à :
1)- Trois-Rivières
2)- Cap-de-la-Madeleine
3)- Grabarkewitzville
Pour mon anniversaire, je désire :
1)- Un gâteau au chocolat avec une cerise dessus
2)- Un joli minou en peluche qui fait miaou quand on pèse sur son ventre
3)- De l'argent (Les chèques sont acceptés)
Pour mon anniversaire, je désire : (Partie 2)
1)- Une blonde
2)- La paix sur la Terre, bon!
3)- De l'argent (Les chèques sont acceptés)
Mon dernier roman s'intitule :
1)- Les bonnes soeurs
2)- Le pain de Guillaume
3)- Gros-Nez le quêteux
Il y a sur cette plateforme un blogue que j'ai abandonné, à propos de :
1)- La musique des Beatles
2)- Le cinéma
3)- L'art de dévaliser une banque
J'ai un diplôme doctoral en :
1)- Histoire
2)- Littérature française
3)- Pizza
Ce que je vais faire en ce jour d'anniversaire :
1)- Me rendre au parc pour écrire
2)- Écouter de la musique
3)- Caresser mon chat Salomé
Ces personnes sont aussi nées un 14 octobre :
1)- Lillian Gish, comédienne de cinéma muet
2)- Cliff Richard, chanteur britannique
3)- Lulette, amie de mon ex-plateforme de blogs
PHOTO CI-HAUT
C'est bel et bien moi, en compagnie de mon épouse Louise. Nous avons divorcé à l'âge de trois ans parce qu'elle refusait mon ours de peluche dans le lit conjugal. Ah, ces femmes...
1. johnmarcel le 14-10-2017 à 05:09:08 (site)
62 ans
Trois-Rivières
Un gâteau au chocolat avec une cerise dessus
La paix sur la terre
Les bonnes sœurs c'est une réédition ?
L'art de dévaliser une banque
Histoire
Vous rendre au parc pour écrire, caresser votre chat Salomé
Sinon le chèque sera au porteur ?
4. MarioB le 14-10-2017 à 20:17:18 (site)
'Sais pas ce que signifient tous ces 3, mais ça m'a fait sourire.
5. Nikole-Krop le 16-10-2017 à 02:21:10 (site)
Ben ... ce sont les réponses à ton quizz, pardi !! Warf !
6. jakin le 16-10-2017 à 11:18:04 (site)
Salut Mario, je n'ai pas pu répondre à ton quiz, car c'était aussi le jour de mon anniversaire et j'étais occupé à chercher les bulles dans mon verre de champagne.....
7. MarioMusique le 16-10-2017 à 12:48:03 (site)
Comment, Nikole ? Tu crois que j'ai un diplôme en pizza ?
Un autre né le 14 octobre ?
8. Nikole-Krop le 17-10-2017 à 02:49:38 (site)
Ben oui... :-)))
9. Maritxan le 17-10-2017 à 09:06:10 (site)
Désolée d'arriver en retard pour ton Anniversaire. Beaucoup de choses à faire pour ce mois d'octobre... du coup, j'ai un peu déserté les blogs.
J'ai quand même pris le temps de répondre à ton questionnaire... pour me faire pardonner .
62 ans
Trois-Rivière
Un gâteau au chocolat ... + De l'argent
La paix sur la Terre + De l'argent
Le pain de Guillaume
L'art de dévaliser une banque
Histoire
Écouter de la musique + Parc
Cliff Richard
Je crois que je n'ai rien oublié... Si !
@+
10. MarioB le 17-10-2017 à 14:15:41 (site)
Merci. Il y a des erreurs, mais c'est pour s'amuser, non ?
L'erreur qui revient : je ne suis pas né à Trois-Rivières, mais à Cap-de-la-Madeleine. J'y reviendrai.
13. mocasaki le 03-11-2017 à 05:05:00 (site)
avec du retard ...
Bonne journée à Vous
édité le 03-11-2017 à 10:05:19
Cet article apparaît sur mon site de musique. J'ai pensé que ce serait une bonne idée de le présenter ici aussi.
Beaucoup de gens l'ignorent, mais le célèbre écrivain américain Jack Kerouac est un francophone. D'ailleurs, son véritable prénom est Jean-Louis. Les historiens évaluent à près d'un million de Québécois qui sont partis vers les territoires de la Nouvelle-Angleterre, entre 1840 et 1930. Les familles étaient nombreuses et les fils derniers nés avaient peu de chances d'hériter d'une terre, sans oublier qu'à la ville, les emplois n'étaient pas toujours assurés. Cependant, dans ces États, il y avait davantage d'usines, dont les filatures, et ces exilés étaient assurés d'un salaire hebdomadaire, même s'ils étaient sous-payés (D'ailleurs, les Américains les surnommaient 'Les Chinois de l'Est'). Ces groupes francophones vivaient dans des quartiers spécifiques, surnommés les Petits Canadas, avaient des journaux en français, leurs églises, etc. Cependant, il y a eu lente assimilation, si bien que si vous passez par ces villes aujourd'hui, vous verrez des rues avec des noms français, puis des Dupont, Gauthier ou Lamothe qui ne parlent pas français. J'ai déjà échangé par courriel avec une jeune femme au nom français mais qui ne connaissait rien de cette langue, qui était celle de ses grands-parents. Jack Kerouac était le fils d'un de ces couples d'exilés.
Au début de la chanson de Sylvain Lelièvre, l'homme nous dit avoir vu Kerouac à la télé en 1967. C'était dans le cadre de l'émission Le sel de la semaine. La première fois que Kerouac donnait une entrevue en français, avec un curieux accent mêlant l'argot francophone et la langue américaine. L'écrivain semblait d'ailleurs légèrement saoul! Des extraits de cette émission ont été utilisés à toutes les sauces, comme dans ces deux documentaires cherchant à cerner l'aspect québécois de Kerouac. Bien sûr, il y a ces trois chansons.
SYLVAIN LELIÈVRE : Avec talent, l'homme cerne très bien le personnage de Kerouac. Au fait, quand Sylvain parle du livre en français de Kerouac, non terminé, c'est tout à fait vrai, mais il y a une dizaine d'années, on a trouvé un second manuscrit du même genre, incomplet aussi. D'ailleurs, il semble que tout ceci a été publié depuis peu.
RICHARD SÉGUIN : De nouveau, l'univers de Kerouac est présenté de très belle façon. Le passage répétant On The Road Again est une référence au livre le plus connu du "Vieux mon oncle des États."
PIERRE FLYNN : Pas réellement un hommage, mais un texte de chanson nettement inspiré de Kerouac, qui est nommé par Pierre Flynn.
2. MarioMusique le 11-10-2017 à 13:53:52 (site)
Ah ? Vous dites Jacques ?
3. Florentin le 13-10-2017 à 11:01:38 (site)
Pourquoi donc le Français n'est-il pas devenu la langue universelle ? N'est-elle pas la plus belle des langues ! (soupir) ....
4. MarioB le 13-10-2017 à 13:48:40 (site)
Tout à fait d'accord, mais je te rappelle qu'au début du 18e siècle, la moitié des USA actuels appartenait aux Français. Je crois bien qu'une certaine royauté ne s'est pas rendu compte en n'agissant pas en conséquence...
J'aime beaucoup les livres ou revues anciennes et chaque fois que je croise une de ces publications, je suis preneur. Celui-ci est un court livre de 48 pages, de 1942, outil de propagande pour les Écoles ménagères, dont l'abbé Tessier était responsable, au cours des années 1940. Hommage aux femmes, mais, il va de soi, perçues dans des rôles traditionnels, que l'auteur glorifie avec une jolie plume. Tout ceci peut paraître vieillot, mais j'ai déjà croisé davantage à rebrousse-poil que cet ouvrage. De plus, Tessier illustre chaque article avec de magnifiques photographies aux teintes bleues, mettant en vedette des enfants et des adolescentes, car, bien sûr, c'est à ces jeunes femmes que les Écoles ménagères s'adressaient. S'il est question de tricot, de tissage et d'autres tâches semblables, il n'est curieusement pas question de cuisine.
Albert Tessier a été un homme important, dans l'histoire de Trois-Rivières. Historien, l'homme se concentrait sur l'histoire de la région, à l'aide de livres, de brochures, d'articles de journaux. Il était aussi professeur, photographe et cinéaste, tournant de nombreux films documentaires sur la nature de notre région. On doit à Tessier d'avoir imposé un nom à cette région : Mauricie. Avant, l'on disait Vallée du St-Maurice, calque de l'anglais St-Maurice Valley.
Le fait d'arme le plus spectaculaire de l'abbé Tessier est d'avoir préparé les grandes fêtes de 1934 du 350e anniversaire de fondation de Trois-Rivières. L'homme a alors réuni dans le seul but de la fierté de la ville des poètes, écrivains, peintres, photographes et sculpteurs, pour des réalisations se déroulant entièrement dans la ville. Lors des fêtes, un spectacle théâtral géant racontait cette histoire.
Lors des publications de mes premiers romans, toutes les fictions se déroulaient à Trois-Rivières et je me sentais alors en 1934, visitant Albert Tessier pour lui donner une copie. La fierté trifuvienne du religieux est aussi la mienne.
2. MarioB le 10-10-2017 à 13:47:37 (site)
Non, pas vraiment jusqu'à ce point. Ce qu'il y a dans ce petit livre est avant tout de la propagande pour les écoles ménagères, sauf que c'est fait de belle façon.
St-John, capitale de Terre-Neuve
Photo de famille de John Grabarkewitz, premier ministre de la province de Nouvelle-Écosse
Orchestre philarmonique de Saskatoon
Centre-ville de Toronto
Le président de la Chambre de commerce d'Edmondton, accompagné par Miss Edmondton
Le premier ministre du Québec s'adresse à une citoyenne qui fume des cigarettes
Le maire de Vancouver face à la mairie. Bonjour, votre Excellence
Un chic restaurant de Winnipeg
Une usine de l'île-du-Prince-Edouard
Vue générale de Moncton, capitale du Nouveau-Brunswick, en juillet
1. Nikole-Krop le 04-10-2017 à 07:23:50 (site)
Rigolo va !
2. p1a1s1c1a1l1 le 04-10-2017 à 10:24:31 (site)
toujours magnifique
3. jakin le 04-10-2017 à 12:29:39 (site)
Une belle tranche de vie humoristique avec ces photos du Canada....Mario tu es un farceur !
5. Florentin le 05-10-2017 à 08:41:00 (site)
Je me suis demandé quelques instants si tu n'avais pas abusé du bon Bourbon de là-bas.A moins que cet excellent breuvage n'ait pas franchi les limites des terres américaines à cow-boys ... Florentin
6. Maritxan le 05-10-2017 à 09:45:12 (site)
Là, tu as mis le paquet !
Un parfait défouloir. J'y pense moi aussi mais plutôt avec les smileys
Je m'étonne qu'aucune indication ne nous informe que la rue des Casernes était, à l'époque de la Nouvelle-France, le premier chemin que les gens voyaient en franchissant les pallisades du bourg des Trois-Rivières. Ces pallisades étaient là où se trouve l'édifice à gauche (L'actuel bureau de poste). Les gens arrivaient un peu au nord. Au fond, on peut voir la cathédrale. Le photographe était dos au fleuve Saint-Laurent, tout près.
2. jakin le 02-10-2017 à 12:43:47 (site)
Salut Mario, cette rue est très aérée et la verdure est présente...Un bel espace....
3. MarioMusique le 02-10-2017 à 13:16:23 (site)
C'est un beau coin de la ville. La vue sur le fleuve est magnifique !
4. hazel le 24-12-2017 à 19:24:47
En quelle année cette photo a été prise
5. MarioBergeron le 25-12-2017 à 01:03:00 (site)
Dans la seconde partie des années 1990.
Commentaires
1. Maritxan le 03-11-2017 à 07:49:23 (site)
Pour ma part, j'aime te lire. J'attendrai le temps qu'il faudra "Grand-regard et la lumière". Je sais d'avance que ce livre va me plaire. Ton petit résumé avait déjà éveillé ma curiosité et donc mon désir d'en savoir plus.
Au sujet de la photo... si tu es caché derrière un arbre, on ne risque pas de te voir (à moins que ta corpulence soit supérieure à la circonférence de l'arbre, mais j'en doute, tu me sembles plutôt svelte) !
2. MarioMusique le 03-11-2017 à 11:27:57 (site)
Tu sais, un texte, ce n'est jamais prêt pour une lecture avant deux années. Après les relectures initiales, j'y retourne des mois plus tard et voit ce que je n'avais pas noté en premier lieu.
Mon éditeur 2009 voulait rééditer en format poche mon roman publié en 1998 tel qu'il était alors, en ignorant mes corrections et modifications. J'ai refusé.
3. Maritxan le 03-11-2017 à 15:05:28 (site)
J'ai bien compris. C'est bien pour cette raison que je dis, "j'attendrai le temps qu'il faudra". J'aurais peut-être dû dire, "j'attendrai que tu sois prêt"... c'est mieux !
4. Florentin le 04-11-2017 à 12:46:15 (site)
Bonjour l'ami ! Avant d'opérer tout recherche en forêt, il faudrait que tu nous fournisses tes mensuration (taille, poids, tour de taille, couleur des yeux et des cheveux etc.). On n'a pas des yeux d'aigle d'aigle. Hélas ! Pour ce qui concerne ton boulot, je me demande s'il faut tant corriger que cela? Sauf les erreurs syntaxiques ou orthographiques.Ce travail de reprise du texte doit, je crois, tuer une certaine spontanéité.Bon dimanche. Florentin
5. MarioB le 04-11-2017 à 14:03:10 (site)
Exact, pour la spontanéité, qui est un langage parlé. Le langage .écrit ne doit pas l'imiter. C'est ce que les éditeurs m'ont apporté et je les remercie.