Bienvenue, chers touristes, à cette visite guidée du château de Jpuz, du duc Grabarkewitz et de sa noble famille. Je rappelle que l'utilisation du téléphone portable est interdite. Suivez le guide.
Nous voici dans la grande salle de bal, magnifiquement décorée (Oooooooooo...) C'est ici qu'avaient lieu, en cette lointaine époque, les rencontres distrayantes entre gens de bien (Aaaaaaaa...) Le célèbre compositeur Awlqe von Schuawtrow y présenta, pour la première fois, sa célèbre symphonie en fa mineur opus 232 (Là Là Là Là Là...) Notez les reliefs... (Allo Roger! J'suis en train d'visiter l'château de...) Pas de téléphone portable, s'il vous plaît. Nous passons à la salle de loisirs du duc Grabarkewitz, richement décorée (Ooooooooo...) Notez l'imposante bibliothèque (Iiiiiiiiiii...) avec, sur le bureau, le légendaire roman Le Pain de Guillaume, cadeau autographié de l'auteur Mario Bergeron. Toujours disponible en librairie. (Aaaaaa...) Voici un somptueux jeu de ping-pong offert par l'empereur chinois Pierre Dupont, lors de son voyage dans notre pays (Oooooo...) Passons maintenant aux... (C'est beau en putain, ma chérie et tu ne sais pas ce que tu rates car...) Pas de téléphone, monsieur. Merci. Les appartements privés du duc et de sa famille. La chambre à coucher de la duchesse (Uuuuuu...) et celle de sa fille, dont nous pouvons voir le crâne sur (AAAAAAAAA ! AAAAAAA !) Voici les appartements des serviteurs (Ooooooo...), puis la très riche salle à manger qui... (Oui, après la visite, je vais passer à l'épicerie pour acheter des tomates et...) Pas de téléphone, s'il vous plaît. Le sous-sol du château abritait une prison pour punir les vilains du royaume. Dans cette cellule, vous pouvez voir le squelette du célèbre pirate... (AAAAAAAAA! AAAAAA!) et ceci est la chambre noire, pour décourager les plus téméraires. Quand je vais éteindre ma lampe de poche, l'obscurité opaque risque de vous surprendre. Clic. (AAAAAAA! AAAAAA! AAAAA!) Clic. Voici maintenant les riches jardins où le duc Grabarkewitz et son épouse aimaient se promener (Oooooooo...) À votre gauche, des jeux pour les enfants (Hi hi hi hi hi hi hi...) Voici maintenant les somptueuses installations de... (Oui, mademoiselle, rendez-vous avec le ministre demain matin et...) J'AI DIT... oh, et puis zut, à la fin...
Les gens se baladant avec des béquilles téléphoniques et des ordinateurs de poche ne parlent à personne. Si on les salue, ils se méfient, esquissent un pas de fuite. C’est aussi le cas des types avec des vestons et des cravates.
Par contre, les moches, les exclus, avancent et veulent de la monnaie « parce que je n’ai pas mangé depuis hier », ce qui est sans doute faux, mais c’est un gentil mensonge, une formule qui a traversé les siècles. Alors, je donne et ils me parlent. Ils le font avec un langage qui est le leur, sans emprunts à la télé. Ils sont eux-mêmes au lieu d’être ceux qui sont prévus par la calomnie médiatique. Ils sont très polis et remercient. M’en fiche que si la somme acquise après une journée puisse servir à une dose. Cela ne me regarde pas et je ne suis pas le censeur de la vie d’autrui. J’aime mieux un gars saoul ou une femme stoned qu’un banal uniformisé.
À Trois-Rivières, ils vendent un journal de rue, dont le contenu est autre chose que le désert lisse des publications officielles. Ils travaillent, le font dans le froid, sans porter de fard, de déguisement. Plusieurs réclament aussi des cigarettes, gages d’échanges amusants avec leurs prochains. Peu importe leur âge, ils me font penser aux gens des années 1970, qui avaient des relations avec tout le monde, sans porter de jugement, sans cataloguer. Je les attire comme des aimants. Peut-être parce que je suis mal vêtu, pas souvent rasé, toujours les cheveux en broussaille. Sans doute qu’après tout ce temps, ils me reconnaissent, savent, à la manière des mouettes du parc, que ce gars va leur donner des sous et parler avec eux.
À Montréal, en 2010, lors de ma participation au salon du livre, je m’étais rendu à la Place Bonaventure à pieds, ce qui m’avait permis d’en rencontrer des dizaines. Un matin, j’arrête au dépanneur coin Saint-Denis pour acheter un café. En sortant du lieu, un d’entre eux m’apostrophe : « Aie, paye pas ça! Ils nous en donnent gratuitement à tel endroit! » Et voilà : j’étais du groupe! Je lui ai expliqué que je n’y avais pas droit. Il a semblé surpris. Alors, je lui ai donné une cigarette, caressé son chien, puis j’ai poursuivi mon chemin, saluant en souriant.
La même journée, je crois, je prenais un café sur les marches face à un édifice et un gars approche pour réclamer de la monnaie. Je lui demande s’il désirait un café. Pourquoi pas? Je lui ai refilé deux dollars et il aurait pu fuir avec la somme, mais il est descendu au dépanneur, acheté un café, puis s’est assis avec moi. Il m’a raconté toutes sortes de trucs, qu’il sortait de prison, avec pas d’endroit où dormir. Quand un piéton passait devant nous, il lançait sa demande, n’obtenant que des visages se tournant de l’autre côté, des sourires gênés. Alors, il s’est mis à prévoir les coups, avec un sourire narquois, un étonnant sens de l’observation. C’était très drôle et cynique! Je n’ai pas oublié ce gars et il m’a inspiré un personnage de mon roman Gros-Nez le quêteux.
Ce sont des déclassés, des marginaux, mais ils représentent mes plus profondes valeurs de partage, de liberté, d’amitié. « Où est passé tout ce monde qui a quelque chose à raconter? » chantait Harmonium, en 1973. Réponse 21e siècle : ils sont dans la rue.
1. anaflore le 11-12-2017 à 01:20:26 (site)
on pense à tout ces gens sans toit avec la tempête sur notre région ???et de plus en plus des émigrés avant c'était les clochards ,les marginaux souvent avec une histoire de vie ratée on avait une faiblesse pour eux maintenant on a peur !! bonne semaine
2. MarioMusique le 11-12-2017 à 01:25:56 (site)
Il s'agit de leur parler. Ceux du centre-ville savent que je leur parle et ils apprécient.
3. anaflore le 11-12-2017 à 03:20:46 (site)
Chez nous aussi centre ville c'est drogue et bagarres et même dernièrement mort
Brest une ville de province qui était agréable
4. gegedu28 le 11-12-2017 à 06:41:41 (site)
Salut Mario,
Les marginaux d'antan on savait qu'ils n'avaient pas grand-chose, on les connaissait, ils faisaient partie du quartier.
Aujourd'hui, on ne sait plus qui ils sont, ni d'où ils viennent, ils sont plus nombreux.
Le pire c'est qu'on ne peut leur donner la pièce à tous, ... à défaut de devenir "fauché" à notre tour !
C'est malheureux quand même.
A+
Gégédu28
PS: pour ce nouveau bouquin !
5. jakin le 11-12-2017 à 13:18:37 (site)
Le drame de notre société moderne fait qu'aujourd'hui des entreprises sont capables de présenter du mobilier urbain et des astuces pour devantures afin que les quêteux ne puissent plus dormir sur les bancs ou à l'abri d'une vitrine....Cachez moi cette misère que je ne veux plus voir ! Lamentable la société du 21ième siècle....
6. MarioMusique le 11-12-2017 à 17:36:48 (site)
Oui, j'ai vu ce banc censuré chez Florentin. J'espère qu'une telle horreur ne traversera pas l'Atlantique...
7. Nikole-Krop le 12-12-2017 à 02:47:05 (site)
J'ai souri au fait qu'on te prenne pour un des leurs.
Quant à ton texte, il me touche au plus profond. Je suis beaucoup plus "formatée" que toi mais la "civilisation" actuelle m'insupporte chaque jour. par exemple, je ne supporte plus d'être entourée d'une forêt de gens rivée à leurs téléphones comme si leur vie était accrochée à ce "doudou", et même quand ils ne s'en servent pas ils l'ont à la main !!! Figure-toi que j'ai dû faire sortir une étudiante à cause de ces maudits trucs (j'ai fait peu de cours, mais je les préviens que je ne supporte pas 3 choses en cours : les portables, les chewing-gums, l'arrogance). Le jour du dernier cours, j'intime à une étudiante de ranger son portable, que je ne veux pas voir "c'est un principe, je vous l'ai dit, vous pouvez vous abstenir 1h30 de la vue de votre portable". Elle me regarde droit dans les yeux et me dit : "Je les aima pas, vos principes". En d'autres temps, je crois que je l'aurais giflée ; là, le l'ai "juste" mise dehors. Mais cette anecdote m'atterre.
8. Nikole-Krop le 12-12-2017 à 02:47:58 (site)
Je les aimE pas, pardon pour la coquille.
9. MarioMusique le 12-12-2017 à 03:10:01 (site)
Je comprends. Tu sais sans doute qu'il y a des dangers relatifs à cet appareil, qui lance des rayons dans l'oreille et, à la longue, brûle les cellules du cerveau. Cela en sorte qu'un usager quotidien d'aujourd'hui, qui a 18 ans, risque d'être touché par l'Alzheimer à 50 ans, alors que de nos jours, ceci concerne surtout des octogénaires.
J'ai beaucoup aimé ton article à propos de ces deux personnes qui pleurent et j'ai fait un lien avec ce qui j'ai écrit ici. Quand je me rends à la bibliothèque du centre-ville, j'ai toujours de la monnaie en trop, car je sais que les sans-abris ont adopté le centre-ville comme terrain d'opérations.
10. Florentin le 14-12-2017 à 11:11:38 (site)
Ce qui est navrant c'est de voir su'il y en a de plus en plus.Nombre qui s'augmente aussi du flot des migrants du Maghreb et d'Afrique.Nos gouvernements traitent les problèmes séparémernt, mais ces gens-là éprouvent la même misère. Surtout en ces temps d'hiver. Notre Etat n'en fait pas assez pour eux. Le problème des SDF devrait être marginal et il ne l'est pas. Florentin.
11. MarioB le 14-12-2017 à 18:44:22 (site)
Ce n'est pas qu'une question de gouvernement. Merci pour cette participation.
Mardi le 5 décembre, ma mère Lucienne a atteint 93 ans. Souligner l'anniversaire doit se faire avec moins de pavois qu'il y a à peine trois années, tant elle semble perdre peu à peu diverses facultés, dont celle de marcher, de voir comme il faut, bien qu'elle s'exprime encore clairement. J'en ai vu des pires dans ce foyer, mais je sais qu'il y à peine trois ans, elle pouvait encore faire diverses petites choses distrayantes, alors qu'aujourd'hui, elle passe surtout son temps au lit. Quand nous la visitons, ma soeur et moi, elle est attirée par les mini beignets qu'on lui apporte, mais il ne faut pas compter plus qu'une demi-heure avant qu'elle ne se dise fatiguée et réclame de retourner dans son lit. La parole qu'elle dit le plus souvent est : "Je vous aime". Quand nous lui tenons les mains pour l'aider à marcher, on sent très bien cet amour. La fête du 5 décembre n'aura pas été différente : trente minutes, mais les petits gâteaux, elle en a croqué deux. Sur la photo, mes soeurs Lise et Mireille.
1. anaflore le 09-12-2017 à 02:27:03 (site)
Un amour irremplaçable
Bon anniversaire à cette jolie dame
3. Florentin le 09-12-2017 à 05:01:20 (site)
Le temps est impitoyable et nous enlève tout, hors l'amour. Ce qui est, tout de même, l'essence de la vie. Florentin
4. elena13 le 09-12-2017 à 11:32:19 (site)
93 ans déjà !!!
C'est une sacrée journée d'anniversaire !!!
6. Maritxan le 09-12-2017 à 15:31:11 (site)
Tous les quatre, vous faites plaisir à voir. Je sens bien que vous êtes une famille unie et aimante. Je suis contente de voir que ta maman a bonne mine.
@+
7. MarioB le 09-12-2017 à 17:35:23 (site)
Hmmmm... Situation davantage complexe.,,
Nous avions aussi un frère, mais il est décédé.
Merci.
8. Nikole-Krop le 10-12-2017 à 02:53:37 (site)
Profitez de votre chance : j'aimerais tant, tant, pouvoir encore serrer ma petite mère contre moi. Et bon anniversaire rétrospectif et encore de beaux moments de vie à ta maman.
9. MarioB le 10-12-2017 à 06:05:42 (site)
Je peux t'assurer que ça n'a jamais été une épine aux pieds de me rendre la visiter. Je l'ai même fait au coeur d'une importante tempête de neige ! Mireille est en quelque sorte la responsable de notre mère, au courant de tout ce qui la concerne et agissait en conséquence pour son mieux-être. Alors, oui, on en profite beaucoup. Tu sais, dans ce foyer, il y a des gens mal en point et qui n'ont jamais de visiteurs,
10. Nikole-Krop le 10-12-2017 à 08:09:58 (site)
Quand on allait voir la grand-mère des filles dans ce type de lieu, avant sa mort, le nombre de personnes abandonnées me faisait mal au coeur. C'est moche d'abandonner ceux qui nous ont donné la vie, ou l'ont donné à nos parents. Grâce à vous, votre mère a encore le bonheur indicible de sentir l'amour autour d'elle,e t je suis sûre que ça aide à la "porter".
12. MarioB le 10-12-2017 à 17:33:24 (site)
Nikole : J'en suis certain aussi. Quand un visiteur arrive, certains pensionnaires se redressent, comme si nous rendions visite à tout le monde.
C'est un endroit particulier et j'ai noté tant de choses sur la vie, les émotions. J'ai un jour pensé que je pourrais être à la place de ma mère, ce qui nous mène en 2044 et je me suis demandé ce que les gens de ma générations seront alors devenus, J'ai écrit un court roman sur le sujet, à propos de la dernière année de vie d'une ancienne femme d'affaires. Personne n'en a voulu, même si mon approche était positive.
Je viens de passer un samedi et un dimanche dans un remue-ménage pas très calme, mais que je souhaitais depuis l'été dernier. Le plancher de ma cuisine était dans un état lépreux et le propriétaire de la maison a consenti à changer le tout, ce qui devait être fait en juillet. Nous voilà en décembre... Jamais trop tard. Il est venu avec sa compagne et leur fille, avec tout l'outillage nécessaire.
Il va de soi que monsieur Salomé n'a pas apprécié du tout qu'on bouscule son terriroire, cela dès vendredi, alors que j'avais transporté des petits effets dans le salon, déplacé des meubles et, surtout, j'ai enlevé ses plats de bouffe de leur coin pour les déposer dans le couloir.
Le bruit - dont celui d'une scie mécanique - a très énervé le pauvre. Après les travaux du samedi, Salomé s'est baladé dans la cuisine, avec les quatre électros pas du tout à leur place habituelle, miaulant très fort, en guise de protestation. Puis il a dormi profondément, ne pensant pas que cela allait recommencer le lendemain. Après que le chantier eut fermé, il a mené une enquête, tout en bougeant vivement la queue, réalisant qu'on lui ficherait enfin la paix.
Les boîtes des languettes de recouvrement ont été livrées en octobre. Je me souviens avoir vu la fille du propriétaire me saluer en souriant, mais je ne savais pas ce qu'elle fichait là. Je me suis rendu compte de la livraison le surlendemain. Il fallait donc entrer tout ça à l'intérieur. Lourd!
Vendredi, le proprio est passé pour une évaluation et je lui ai raconté que sa fille était rudement forte pour monter tout ça dans un deuxième étage. Il m'a précisé qu'elle les prenait deux à la fois. Pas surprenant! L'été dernier, je l'ai vue grimpée au poteau de cordes à linge pour installer une caméra, cela sans échelle, ne se retenant au poteau que par la force de ses jambes.
C'est que mademoiselle Laurence est une athlète, fierté de ses parents. L'été dernier, elle a abaissé des records mondiaux et gagné deux médailles d'or en canot-kayak, lors d'une compétition tenue en Roumanie, avec ses parents comme témoins. De retour au Québec, je transmets mes félicitations à Guy, qui, dans un sursaut, m'a clamé que sa fille était la femme la plus forte du monde. Il n'en était pas à son premier feu d'artifice de fierté, tout comme la maman Nathalie. Je dois avouer que le canot-kayak et moi...
Ce vendredi, Guy me dit : "Tu la surveilleras de près." C'est ce que j'ai fait. La belle a déplacé le frigo à elle seule, comme s'il s'agissait d'une plume. Les boites de languettes, elle les levait comme des cartons d'allumettes. Et à la scie mécanique, hein : 10 sur 10! J'ai surtout noté sa musculature des bras.
C'est une grande femme de 25 ans, au langage timide, plutôt jolie. Je n'ai pas pensé une seule seconde que j'avais une championne du monde dans mon logement. Que la fille des propriétaires, que j'ai vue jeune adolescente quand je suis déménagé à cet endroit. Elle fait maintenant partie de l'équipe olympique canadienne de sa discipline et devrait participer aux grands jeux, dans deux années. Il y a plein de photos d'elle, sur Internet. Dans ce type de sport, quand t'es numéro 2, on n'en parle pas ; mais quand t'es championne, on la montre partout. Son nom est Laurence Vincent-Lapointe. Si vous désirez en savoir plus, vous n'avez qu'à écrire son nom dans votre moteur de recherche.
Ah, chic de chic : pour me remercier de ma patience durant les travaux, Guy et Nathalie m'ont donné une boîte de chocolats.
1. jakin le 04-12-2017 à 12:29:25 (site)
La belle blonde serait-elle parente avec Boby Lapointe ? Le roi du calembour....
2. MarioB le 04-12-2017 à 17:45:28 (site)
Lapointe est le nom de famille de son père Guy, puis Vincent celui de sa mère Nathalie.
3. Nikole-Krop le 07-12-2017 à 05:50:11 (site)
Une histoire étonnante, et assez drôle.
4. MarioB le 07-12-2017 à 07:37:34 (site)
Oui, en effet. Il y a cependant un aspect touchant dans les relations père-mère et fille. C'est souvent le cas chez les parents qui ont un enfant attiré par les sports, ne serais-ce qu'en devinant que Guy et Nathalie accompagnaient sans cesse leur fille à ses débuts, cela dans tous les coins du Québec, puis être témoins de ses efforts, de ses privations, etc.
5. Florentin le 08-12-2017 à 11:15:54 (site)
Morceau de chance que de côtoyer si simplement une aussi grande championne. Je vais aller voir sur Internet qui elle est. Bon week-end ... dans ta cuisine toute neuve ! Florentin
6. MarioMusique le 08-12-2017 à 18:36:13 (site)
Je ne dis pas, si elle avait été championne au baseball... Ah ! Ah !
Je viens de terminer la seconde relecture et les corrections de mon roman Grand-Regard et la lumière. Il en faudra une troisième. Laissez-moi le plaisir de vous présenter mon extraterrestre. Il n'est pas laid ni difforme. n'est point vindicatif et n'arrive pas en soucoupe-volante. Il a même un grand défaut jamais associé aux ET : il est peureux.
Il est un être humain d'une lointaine galaxie, dont l'histoire civilisée date de plus d'un million d'années. Comme hommes et femmes de la Terre, il a deux bras, deux jambes, un visage avec un nez, des yeux, une bouche, mais pas tout à fait dans notre norme.
L'histoire se déroule en 1905. Mon personnage Grand-Regard ne le voit pas. J'explique pourquoi : cet extra est en mission dans notre galaxie pour savoir s'il est possible d'importer un peu de la chaleur de notre soleil vers sa planète, plutôt froide. Ce n'est pas lui qui conduit un vaisseau, mais son esprit, retiré de son corps au moment du départ. Ayant un accident, le système d'alarme lui ordonne de s'éjecter. Alors, l'esprit, lumineux, tombe sur Terre, près du village de Grand-Regard, qui aperçoit le phénomène s'écraser dans une petite forêt, près de son lieu de naissance. Elle croit d'abord que c'est une étoile qui est tombée, puis un morceau de lune. Curieuse, elle approche, repère la lumière, qui émet des sons, effrayant la jeune femme, s'enfuyant à toutes jambes.
Le lendemain, elle veut s'assurer que tout ça était un rêve et retourne vers le point vu la veille. Elle voit encore cette petite masse lumineuse, qui, soudainement, se précipite vers elle. Quand la pauvre retrouve ses esprits, la lumière parle français, ayant emprunté sa langue en entrant dans son esprit.
Contre toute attente, pendant une dizaine de jours, Grand-Regard se lie d'amitié pour cette lumière étrange, douce et aimable, craignant les Terriens. Elle la protège, lui parle gentiment, lui chante des airs folkloriques, lui raconte des histoires, dessine pour lui, montre des cartes postales. Puis un jour, les gens de la planète de Lumière l'ont repéré et volent à son secours.
Le long du roman, Lumière raconte sa civilisation à Grand-Regard. Sa planète est petite, habitée par un seul peuple, parlant la même langue et ne connaissant pas l'idée de pays. La façon de déterminer les années n'est pas la même que sur Terre. Les gens de cette planète ne mangent pas de viande. La raison principale pour y exercer un métier : l'amour de la tâche. C'est une civilisation technologique qui voyage dans toutes les galaxies, à la recherche de quoi que ce soit pour améliorer les conditions de vie sur leur planète. Il y a des points communs avec la Terre : les enfants vont à l'école, mais naissent avec l'usage de la parole. Ils aiment jouer. Chanter, rire, s'instruire fait partie de leur mode de vie. Les femmes sont les égales des hommes. Ces êtres ne connaissent pas la guerre et n'ont pas d'armes. Sur leur planète, il y a de la végétation, mais aux couleurs pas tout à fait pareilles aux arbres de la Terre. Il y a peu de cours d'eau. La nuit est courte et ces ET ne dorment jamais, mais se reposent.
Grand-Regard se fait une idée de l'apparence de ces êtres, en les dessinant, selon les desciptions de Lumière. L'ami est un homme, avec une compagne, père d'une petite fille. Avant tout : douceur, respect et partage entre la jeune femme et l'être. Aussi protection de la Terrienne, répondant à la crainte de Lumière d'être aperçu par la population terrienne. La scène suivante est la presque finale du roman, alors que Grand-Regard fait face à l'équipe de secours, venue sur Terre pour ramener l'esprit de Lumière vers sa planète. Je me sens très, très, très content de ce roman.
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Grand-Regard examine le ciel en vain, marmonnant sans cesse « C’est impossible… C’est impossible… » Un peu plus tard, elle sursaute en voyant une lueur bleue, semblable à une étoile filante, qui grandit en approchant du sol, jusqu’au moment où cette teinte disparaisse au profit d’une mince couleur blanche. Il n’y a aucun bruit, mais un sifflement discret. La jeune femme, effrayée, marche rapidement vers la forêt, puis le temps de se retourner, elle voit, au sol, un type de maison métallique, carrée, aux fenêtres longues et minces, entourant l’objet. Soudain, ce qui tient lieu de porte s’ouvre et deux êtres apparaissent, grands comme deux géants, vêtus d’un blanc étincelant, avec une aura de lumière tout autour de leurs corps. Grand-Regard se redresse, fait « Ooooo… », n’ayant jamais vu quoi que ce soit de plus fascinant. « On dirait des anges… »
Ils se penchent vers Lumière. L’un, qui semble être un homme, fait signe vers le vaisseau, d’où sort une boîte transparente, sans que personne ne la pousse. Installée devant l’être, elle aspire non pas la terre où Lumière repose, mais simplement cette source lumineuse, qui, soudainement, remplit le contenant. Le duo regarde, pose quelques gestes que la Terrienne ne peut identifier. Alors, ils se tournent en direction de la jeune femme, puis avancent tout doucement, d’une façon telle qu’ils semblent flotter. Grand-Regard distingue la femme, au visage plus fin, bien qu’elle ne porte pas de cheveux longs, ni de robe. L’homme fait signe à Grand-Regard d’approcher. Malgré les mots rassurants de Lumière, elle est remplie d’une crainte curieuse, mêlant la frousse et une douce attirance. Tout près, la jeune femme regarde vers le haut, pour que ses yeux atteignent ce visage, avec un sourire mince et tendre. La femme s’agenouille, pose sa main étrange sur l’épaule, baisse la tête, puis avance et donne un baiser sur la joue de Grand-Regard. L’homme fait aussitôt la même chose, pendant que sa compagne semble chercher ce que Grand-Regard devine. Tout de suite, la Terrienne court telle une gamine, pour leur apporter les dessins et le pot de confiture. Content, le duo hoche la tête, dessine des gestes près de leurs bouches. La jeune femme se souvient qu’ils ont signalé à Lumière leur désir de l’entendre chanter. Grand-Regard s’exécute nerveusement, fausse un peu, mais se reprend. Les deux êtres sourient, ravis, approchent pour de nouveau poser leurs longues mains sur ses épaules. Puis, ils font signe de les suivre. Grand-Regard réalise qu’en effet, ils ne marchent pas, même s’ils semblent avoir des pieds. Le cœur battant, les yeux humides de larmes, la demoiselle touche la boîte transparente, qui, aussitôt, s’illumine, comme si Lumière avait senti sa présence. Une autre fois, l’homme et la femme lui sourient avec une extrême gentillesse, comme témoignages de reconnaissance pour tout ce qu’elle a fait pour leur ami, suite à ce malencontreux accident. La boîte, aimantée, entre dans le vaisseau. Les deux êtres saluent, puis, avec leurs mains, lui demandent de reculer.
Alors, sans bruit, cet objet s’élève d’abord doucement, puis si rapidement que Grand-Regard n’a pas le temps de le voir dans le ciel. Elle s’affaisse, les yeux soudés à la voute. Il n’y a plus rien : plus de lune, d’étoiles, de joli ciel. Elle se lance vers le lieu où s’est posé le vaisseau. Aucune trace! Par contre, la terre où l’esprit de Lumière a été déposé est encore présente. Elle court vers le boisé, à la recherche de la boîte de transport et, avec ses mains, nerveusement, elle y dépose cette terre. Elle se couche près de l’objet, toujours les yeux vers le ciel.
Si vous avez aimé cet article et l'extrait, vous seriez aimable de laisser un commentaire à cet effet, comme si vous ne me connaissez pas. Il est possible que dans une future démarche dans le but d'une publication, je me serve de ceci dans ma lettre de présentation. Vous pouvez aussi lire ce texte. Je vous ferai parvenir le roman (160 pages environ) par courriel, gratuitement.
1. jakin le 27-11-2017 à 10:46:48 (site)
Bonsoir Mario, Ton histoire est passionnante et je sais qu'avec ton talent pour raconter les histoires les lecteurs ne s’ennuieront pas. Un sujet contemporain, futuriste et surtout très humaniste...
2. MarioMusique le 27-11-2017 à 15:40:34 (site)
C'est la rencontre sans doute inédite d'un roman de jadis centré sur des moeurs et sur un sujet flirtant la science-fiction.
4. MarioB le 28-11-2017 à 00:06:48 (site)
Oh, c'est moins bizarre qu'on pourrait le croire. C'est un texte de bons sentiments, très positif, je crois bien. Merci !
5. anaflore le 29-11-2017 à 11:36:05 (site)
question: connais tu les iles madeleines ?certains de ses habitants sont venus sur mon ile pour prendre conseil sur les énergies nouvelles .......
6. MarioMusique le 29-11-2017 à 12:16:25 (site)
Les Ïles de la Madeleine. C'est un archipel en plein océan. C'est très loin de chez moi. Bien que faisant partie du Québec, les insulaires se considèrent acadiens. D'ailleurs, ils parlent avec un accent d'Acadie.
7. Nikole-Krop le 30-11-2017 à 08:23:29 (site)
(Il y a une erreur à la 4e ligne du texte Mario -disparaisse-)
(Et dans -à la fin- "Elle court vers le boisé", c'est quoi, " ?)
Pardon mais j'ai un peu de mal avec cette histoire.
8. Nikole-Krop le 30-11-2017 à 08:24:10 (site)
... manque un bout : (c'est quoi) "boisé" ?
9. MarioB le 30-11-2017 à 13:11:51 (site)
Un boisé, c'est une petite forêt, un petit bois. Le mot est dans le Robert commer adjectif, mais on le considère aussi comme nom dans le Robert québécois.
10. Florentin le 01-12-2017 à 09:25:44 (site)
Roman métaphorique et qu'il faut prendre comme tel. Pour ce qui me concerne, j'ai toujours eu beaucoup de mal à accrocher avec les romans qui font dans le surnaturel ou la science-fiction. Sans doute parce que les extra-terrestres n'arrivent pas à entrer dans mon imagination. Mais je conçois volontiers que ces romans soient, pour certains, de qualité et pussent plaire. Florentin
édité le 01-12-2017 à 15:26:30
11. MarioB le 01-12-2017 à 13:13:18 (site)
Moi non plus, Florentin. Même pas des films ! En réalité, mon extra est un être humain, avec des points communs avec la Terrienne. Les deux parlent de légèretés, se consolent, sont à l'écoute l'un de l'autre, chantent, rient, le tout dans la nature,
Merci pour ta fidélité.
12. Maritxan le 04-12-2017 à 13:43:18 (site)
Quelle joie d'avoir des nouvelles de mon extraterrestre favori ! Comme d'habitude j'arrive en retard, mais j'arrive tout de même, c'est l'essentiel, non ! J'ai lu ton texte avec beaucoup d'attention… tellement bien, que j'ai remarqué que les nouveaux arrivants communiquent avec la Terrienne par gestes ou par signes. Pourquoi ne communiquent-ils pas en langue française comme le fait Lumière ?
Dans les dernières lignes de l'extrait, il est écrit "Elle court vers le boisé, à la recherche de la boîte de transport..." de quelle boite de transport Grand-Regard parle, puisque 7 lignes plus haut je lis, "la boîte, aimantée, entre dans le vaisseau". Il se peut que la réponse se trouve dans un chapitre antérieur.
Merci Mario ! J'ai passé un très bon moment en compagnie de tes personnages.
13. MarioB le 04-12-2017 à 17:44:00 (site)
Lumière, après sa chute sur Terre, rencontre Grand-Regard et, afin de communiquer avec elle, entre dans son esprit pour emprunter son langage. C'est pourquoi les deux se parlent en français. Ce n'est pas le cas de l'homme et de la femme de l'équipe de secours, d'où leurs échanges par gestes.
Lumière est l'esprit d'un homme dont le corps est demeuré sur sa planète. Il émet des lueurs lumineuses, qui peuvent être intenses, selon sa pensée. S'il ne pense pas, la lumière devient aussi petite qu'un oeuf. Lors de sa chute, il est tombé dans une forêt, coincée entre un village et des zones agricoles. Ne voulant pas être aperçu par des Terriens, il est transporté par Grand-Regard vers un point plus discret. Elle le fait en mettant de la terre dans un boïte, lui demande de ne pas penser. Alors qu'il est devenu tout petit, la demoiselle soulève la terre où il est installé, puis la met dans la boîte, et marche prudemment vers un autre lieu. Elle fait ceci deux fois. La seconde se situe près d'une terre de cultivateur, à la frontière de la forêt, car le vaisseau ne pourrait pas se poser là où il y a des arbres. Le moment d'arrivée de l'équipe de secours venu, elle recommence son jeu et le transporte de la forêt à la zone agricole.
Merci pour tes bons mots!
Une de mes chanteuses favorites est la Canadienne Diana Panton. Mardi soir, je suis passé par son site Internet pour savoir si je possédais tous ses disques. Puis j'ai regardé tout ça, vu, dans un coin, un lien pour la communication. Cliquant là-dessus, je me suis rendu compte que l'adresse était à son nom. Alors, j'ai fait quelque chose de rare : l'admirateur s'est exprimé. Oh, pas longtemps! Ce qu'il faut pour lui dire que sa voix est jolie, sa musique de qualité et que j'adore quand elle chante en français, espérant qu'un jour, elle enregistrera un CD dans ma langue.
Le lendemain, Diana Panton me répond et débute par : "Salut Mario!" Des remerciements, des généralités, puis l'assurance qu'un disque en français est en préparation. Peu de choses, mais je me suis senti gonflé de bonheur. Ah, au fait, si Diana ne fait pas de fautes de français, son clavier est anglophone, sans accents. C'était la seconde fois que je jouais le 'fan'. Il y a quelques années, le guitariste Steve Hill était chez un disquaire de ma ville et je m'étais déplacé pour acheter son récent produit et le faire autographier.
J'espère avoir fait plaisir à Diana Panton, de la même manière que je l'étais en recevant un courriel d'une lectrice favorable à ma plume, chose qui n'est pas arrivée depuis longtemps, mais, les premières années, je recevais un ou deux courriels par saison. À chaque fois, je bondissais de joie. J'ai d'ailleurs tout gardé ça.
Dans les salons du livre, c'était signer le roman, puis, à quelques occasions, une femme désirait se faire photographier avec moi. C'est le cas de celle de la photo, en 2001. Je lui avais dit d'accord, mais à condition d'avoir une copie du résultat. Elle a tenu promesse. Elle a l'air intimidée, non ? Tout ça est très flatteur et peut-être que Diana Panton a eu la même réaction.
Des artistes, principalement des chanteurs, chanteuses et écrivains, j'en ai rencontré pour la peine, à cause de mon ex travail à la radio, puis les salons du livre. Hors deux cas barbants, ce sont des personnes gentilles. Des 'gens ordinaires', je dirais, mais parce qu'ils font quelque chose de public, ils deviennent hors de ce monde pour des gens qui admirent leur talent.
Je ne nommerai pas tous les musiciens rencontrés, mais je vais terminer en évoquant les deux personnes les plus célèbres que j'ai rencontrées : Gilles Vigneault et le dramaturge Michel Tremblay.
Le grand Gilles, c'était à l'époque de la radio. J'étais opérateur et qui donc vois-je monter et se diriger vers le studio? Vigneault! Il avait rendez-vous à 1.30 pour une entrevue et il avait quinze minutes d'avance. Alors, l'homme s'est assis face à moi, me demandant mon nom, si j'aimais travailler pour la radio, des choses du genre. Mais c'était la voix de Vigneault qui me parlait! Après son entrevue, il est passé par la studio, m'a salué par mon nom avant de disparaître. Je crois que j'ai rougi.
Michel Tremblay, c'était au cours d'un salon du livre de l'Abitibi, au moment d'un repas, alors qu'il n'y avait pas de visiteurs. Il approche sans mot dire, met la main sur un de mes romans, feuillette un peu, pose le bouquin et me demande : "Ton personnage s'appelle Tremblay?" Oui, m'sieur! Alors, il a répondu : "C'est donc nécessairement un bon livre, s'il y a des Tremblay." Puis il est parti. J'ai trouvé ça amusant.
Pour écouter Diana Panton, suivez ce lien. Je pourrais mettre le fichier audio ici, mais ce sera pour vous une occasion de voir ce que je fais sur cette plateforme point de vue musical. Il y a 1,500 chansons, sur ce blogue.
http://mariomusique.vefblog.net/109.html#Quand_nos_anglophones_chantent_en_francais
1. Nikole-Krop le 23-11-2017 à 07:26:02 (site)
Quelquefois, quand on écrit aux écrivains, et qu'ils ne répondent pas, on leur en veut. Je suis rancunière avec le manque de politesse.
2. jakin le 23-11-2017 à 11:47:14 (site)
J'ai suivi le lien et réécouté ces belles pièces...pour la convivialité, tout le monde apprécie les mots de reconnaissance de ces groupies ou lecteurs...en ce qui me concerne j'ai eu il y a 15 jours l'agréable surprise d'être cité par un écrivain hermétiste qui me dédie son ouvrage...Mon étonnement passé, ma modestie en a pris un cout, mais j'étais tout de même heureux de cette reconnaissance. Cela veut dire que j'ai fait correctement mon travail de passeur....
3. MarioMusique le 23-11-2017 à 13:45:45 (site)
Bravo, Armand !
Nikole : cela doit dépendre du niveau d'activité du personnage. J'imagine que le chanteur de U2 ne doit pas répondre à tous ses messages ! Il n'y a pas longtemps, tu présentais un article sur un écrivain (ou photographe?) croisé dans la rue et il avait eu la gentillesse de te parler et de se laisser photographie en ta compagnie. Idem pour le chanteur Yves Simon.
4. Florentin le 23-11-2017 à 14:58:31 (site)
Quand je vois le niveau que vous avez atteint, je me fais tout petit. Je ne me souviens pas avoir été, en contact avec une célébrité, quelle qu'elle soit. Sniff ! Florentin.
5. MarioB le 23-11-2017 à 16:04:42 (site)
Tu sais, je ne pense pas en ces termes. Quand je travaillais à la radio, j'étais responsable de la programmation musicale. Alors, quand un artiste avait un nouveau disque sur le marché, il y avait de fortes chances pour qu'on me téléphone pour une organiser une entrevue. Pour les bouquins, après 45 salons du livre, j'en ai rencontré, des auteurs !
6. jakin le 24-11-2017 à 00:10:27 (site)
L'écrivain et sa groupie est à l'honneur ce matin....juste récompense....
7. anaflore le 24-11-2017 à 00:23:56 (site)
bravo pour la photo du jour
une chanteuse que je ne connaissais pas
bon vendredi
9. mocasaki le 24-11-2017 à 05:25:04 (site)
Ah les z artistes ... quand ils sont sympa.. c'est encore mieux.
je vais aller voir sur le lien.
j'adore les chanteurs et chanteuses. depuis l'âge de mes 14 ans ... vous voyez ..???
Bon week end à vous sympa..
10. MarioMusique le 24-11-2017 à 17:52:20 (site)
Merci bien.
La première neige est tombée lundi. À ce moment, on ne sait trop si elle va fondre les jours suivants ou si elle s'est posée au sol pour y demeurer. Quoi qu'il en soit, c'est profondémet joli de se lever, de regarder à l'extérieur et de voir que c'est tout blanc.
Le calme de cette saison va de nouveau m'enchanter. Tous les bruits futiles vont disparaître : chiens qui aboient sans cesse, tondeuses à gazon, les autos transformées en enceintes sonores. Ne pas oublier qu'en sortant, je ne croiserai pas de cycliste avec un casque de plastique sur la tête, qui est la chose la plus laide depuis la mode des vêtements fluos de 1993. Un petit chagrin : ne plus se rendre au parc pour écrire. Mais tout le reste est tant et tant calme, doux et satisfaisant!
1. anaflore le 22-11-2017 à 01:56:55 (site)
En Bretagne la neige on NE connaît pas oU Peu ma petite de 14 ans n en a jamais vu ! !
2. MarioBergeron le 22-11-2017 à 02:15:54 (site)
Quand je fréquentais l'université, il y a une vingtaine d'années, il y avait des étudiants de France et on riait en douce en les voyant frigorifiés en novembre, pensant pour nous-mêmes : Attends en février! Ça te fera regretter novembre!
3. jakin le 22-11-2017 à 11:03:11 (site)
Mario est revenu dans son cadre de silence et de blancheur pour ne pas dire immaculée....l'Hiver et la neige font au moins un heureux.....
4. MarioMusique le 22-11-2017 à 12:05:26 (site)
Moins immaculé trois jours plus tard...
5. Florentin le 22-11-2017 à 12:17:58 (site)
De la neige à l'ouest de la France en Novembre, ce serait un événement ! Il y a des années où on ne la voit pas du tout. Et on ne s'en plaint pas. Quand elle tombe, c'est un flopée de tracas :: il fait froid et c'est difficile de circuler, Chez vous, c'est différent. Vous vivez dedans ! Vous y êtes donc adaptés. Au fond, vous avez de la chance ! elle ne vous gêne pas ! Bien amicalement. Florentin
6. MarioB le 22-11-2017 à 16:16:22 (site)
C'est à dire qu'elle dérange des gens, mais je crois qu'ils sont conditionnés à ne pas aimer l'hiver, via les médias (qui sont sans cesse négatifs, chacun devrait le savoir).
Il y a aussi que nous sommes préparés à l'hiver. Les déneigeuses de la municipalité, c'est prêt dès fin octobre! Pas besoin d'acheter une pelle, car tout le monde en possède une,
Mon manteau d'hiver, mes bottes, j'ai vérifié tout ça au début du mois.
7. Nikole-Krop le 23-11-2017 à 07:22:16 (site)
La neige me manque ... je devrais peut-être m'exiler ...
8. MarioMusique le 23-11-2017 à 13:42:43 (site)
Je peux t'en envoyer un baril, si tu veux.
9. johnmarcel le 01-12-2017 à 00:09:41 (site)
Il a enfin neigé sur la Plaine d'Alsace cette nuit... pas grand-chose mais le blanc éclairé par les lampadaires dans l'obscurité c'est joli...
Justement hier je disais à ma femme que c'est injuste qu'il neige partout dans l'Est de la France et pas chez nous...
A quoi elle répondit qu'il ne neigeait pas non plus en Indonésie et que personne ne s'en plaint !
Humour quand tu nous tiens...
10. MarioB le 01-12-2017 à 01:06:08 (site)
La neige vient et s'en va depuis cet article. En ce jeudi, je suis sorti en après-midi avec mes chaussures, sans manteau d'hiver, mais la même journée, en soirée, il neige.
11. johnmarcel le 10-03-2018 à 10:15:03 (site)
Hier ma femme me demande "C'est où Québec ?" (elle prononce "Koubec"). Je lui dis que c'est la partie du Canada où on parle français. Elle demande encore "C'est près du Pôle ?" (sous-entendant Pôle Nord). A ma réponse affirmative elle rétorque "C'est pour ça froid là-bas !"
12. MarioB le 10-03-2018 à 13:27:58 (site)
Amusant ! Mais il ne faudrait pas exagérer : le pôle bord est tout de même très éloigné de notre territoire.
Monsieur Salomé a maintenant deux ans. Les points initiaux ont pris de l'ampleur : il aime jouer et se montre très affectueux. Il y a un élément commun : quand je me mets au lit, il se précipite près de moi, ronronne, désire se faire caresser, se met en position pour que je le touche sous le menton, sur la bédaine, etc. Le hic est qu'après cette séance, il se couche contre mes jambes, ou sur mes jambes, et qu'il devient alors très lourd pour ma personne. Difficile à déplacer.
L'an dernier, je me plaignais qu'il était pesant. Il a perdu du poids, mais pas de façon substantielle. Sa gourmandise de 2016 était sans doute due à son développement. Moi qui étais habitué aux chattes, je note la différence avec les garçons : c'est plus lourd!
Suite aux mésaventures de l'an dernier, je ne l'ai pas sorti en 2017, mais il n'a pas semblé s'en plaindre. Il aime respirer le grand air sur mon balcon. Il y a une semaine, pour la première fois, j'ai fermé la porte en ne sachant pas que monsieur Salomé était dehors. Le thermo indiquait autour de zéro degrés. Quand je me suis rendu compte que le charmant n'était nulle part, j'ai alors pensé qu'il pouvait être à l'extérieur. En ouvrant la porte, il est rentré comme une flèche, le poil de queue hérissé, frigorifié.
Il y a aussi eu une mésaventure alors qu'il s'est faufilé derrière la lessiveuse. C'est le truc classique du chat : capable d'y entrer, mais incapable d'en sortir.
Comme indiqué précédemment, il aime toujours jouer, mais fait moins l'acrobate cinglé que lors de sa période minet. J'ai des petites balles de plastique, en forme d'oeufs, qu'il adore boxer. Évidemment, une fois par jour, je dois passer le balai sous les meubles, car la plupart de ses jouets s'y cachent. Il apprécie aussi quelques courses le long du couloir et s'amuse encore avec la souris que ma soeur lui avait acheté lorsque nous nous étions rendus à la SPA pour l'adoption. J'ai dû perdre cette souris une centaine de fois! Il y a aussi des souris avec un mécanisme sonore à l'intérieur, ce qui l'intrigue beaucoup.
Je suis content de ce chat, mais même après presque deux années de disparition, il m'arrive de penser à ma si gentille chatte, qui a vécu près de moi pendant près de seize années.
1. Maritxan le 19-11-2017 à 15:05:11 (site)
Je suis contente de savoir que tout va bien pour toi et monsieur Salomé. C'est normal que tu penses encore à ta chatte, seize ans de cohabitation ça ne s'oublie pas facilement.
@+
2. MarioMusique le 19-11-2017 à 17:38:26 (site)
Avant cette chatte, j'avais eu une autre chatte, qui avait vécu 14 ans. Bref, c'était 30 ans avec des filles. Quand je suis passé à la SPA, il y avait peu de chattes disponibles, puis ma soeur trouvait ce petit chat amusant (Vrai qu'il était hyperactif en jouant), alors je l'avais acheté.
3. Florentin le 21-11-2017 à 10:23:33 (site)
J'imagine facilement le plaisir qu'on peut éprouver quand on a un chat. Mais, je suis trop paresseux pour en acheter un. C'est tout de même beaucoup de contraintes. Je le vois chez ma fille qui, un moment, en a eu deux et,qui, par exemple, est bien ennuyée quand elle doit s'absenter longtemps, chez ma petite-fille qui vient de perdre le sien et qui a passé presque trois mois chez le véto. Et puis j'habite un appartement en ville sans balcon. Trop de tracas, j'abandonne à l'avance. Egoïste, hein ? Florentin
4. MarioMusique le 21-11-2017 à 18:16:12 (site)
J'ai vécu presque ma vie entière avec un animal domestique. Enfant et adolescent, ce fut deux chiens. Depuis mes 20 ans, il y a eu six chats, dont un n'ayant pas atteint l'âge d'une année. Ils vivent donc longtemps à mes côtés.
5. Nikole-Krop le 23-11-2017 à 07:20:59 (site)
Saletés de chats adorables !!!!
6. MarioMusique le 23-11-2017 à 13:42:07 (site)
Eh oui !
Enfin, nous y voici : La semaine internationale de la nudité. Tout le monde sait que le OUIN (Office Universel International de la Nudité) a décrété que les sept jours suivants seront consacrés à la bonne cause, partout dans le monde. La nudité fait partie de nos vies, peu importe notre condition sociale. Les rois et les gueux, une fois par jour, sont nus. C'est ainsi que nous sommes nés. Vivons heureux, vivons nus. Peut-on imaginer quoi que ce soit de plus sain? La peau respire, n'a plus de contrainte : c'est le bien-être total et souriant. Partageons ce bonheur et soyons nus. Tout le monde est d'accord ? Oui ? Bravo! Alors, mesdames, mesdemoiselles : commencez. Enlevez tout. Comment, et moi ? Bien sûr que je vais tout enlever, au même point que mes lecteurs. Cependant, nous sommes polis : les dames avant tout. Comment, comment, non ? Vous étiez d'accord, alors, soyez conséquentes. Hop : nues! Pas de timidité. Enlevez, quoi... Enlevez... Commencez pas le haut... Un petit effort... On attend... Soyez gentilles... On vous regarde... enlevez... enlevez... Pfff...
3. p1a1s1c1a1l1 le 13-11-2017 à 05:33:24 (site)
Bin avec ce froid !!!!!!!!
5. jakin le 13-11-2017 à 11:19:47 (site)
La cadence est excellente pour un effeuillage...mais il va falloir attendre le mois de mai avec le soleil pour le strip....
6. Maritxan le 13-11-2017 à 12:52:24 (site)
Je vois que j'arrive trop tard, tout le monde s'est rhabillé. Ou bien peut-être, il ne s'est rien passé et dans ce cas je n'ai rien manqué.
7. MarioMusique le 13-11-2017 à 16:42:30 (site)
Petites natures !
8. Nikole-Krop le 13-11-2017 à 17:35:41 (site)
Voilà qui est fait, au suivant ! (warf !)
9. MarioB le 13-11-2017 à 17:51:40 (site)
Ah, voilà une bonne personne! Le OUIN te remercie de ta participation.
J'ai joué au hockey sur table de 1983 à 1995. On peut voir une partie de ce jeu, sur la photo. Joie des enfants et des gamins n'ayant pas oublié, en grandissant. Les cinq joueurs d'une équipe pouvaient avancer et reculer à l'aide de sections, manipulées par une tige souterraine. Idem pour le gardien de buts. Les bonhommes, représentant les joueurs, étaient en plastique, aux couleurs de différentes équipes de la Ligue Nationale de Hockey. La rondelle était aussi en plastique. Comme on en a perdu, des rondelles! Je les retrouvais l'été suivant, derrière les meubles. De mon enfance jusqu'en 1983, j'ai toujours possédé un jeu. On surnommait cette activité : le p'tit hockey. Notre jeu était solidifié à la base dans des pattes de ciment et vissé sur une table de métal, le tout pour qu'il demeure le plus immobile possible pendant les rencontres.
L'aventure a débuté de façon informelle. Nous n'étions que deux, mais déjà, il y avait un calendrier. Les joutes duraient 20 minutes, chronométrées (Quand la rondelle sortait de l'aire du jeu, on arrêtait le chrono.) Cependant, dès 1984, ce loisir allait prendre la forme qui sera de mise jusqu'à la fin : joutes de 10 minutes (avec 1 minute de surtemps, en cas de pointage égal). Cinq participants, ayant chacun quatre équipes. Chaque club présentait trois trios, sur une feuille de pointage. Nous pouvions identifier ces joueurs selon nos humeurs, souvent farfelues. Par exemple, j'avais un gardien du nom de Markos Patentagos et un défenseur baptisé Frankie Bad Brain, sans oubier Oswald Potato. Nous tenions en comptabilité les buts, puis une assistance. Bien sûr, en plus du classement des équipes, il y en avait pour les points, les buts, les assistances, la moyenne du gardien. Après chaque but, le chrono était arrêté et tout ça écrit sur les feuilles des équipes en compétition. J'étais le gourou des statistiques! De façon générale, le calendrier comptait 24 joutes pour les quatre équipes de chacun des gars. Cependant, nous avons eu droit à un calendrier de 28 rencontres et à un autre de 20, cela à deux occasions. Les meilleures équipes de la saison régulière s'affrontaient en séries éliminatoires, pour désigner un champion, se méritant la... coupe bouteille. Comme nous n'avions pas de trophée officiel, nous avions pris la première chose nous tombant sous la main : une bouteille de bière vide, surmontée d'une rondelle.
Ah, de la bière, il y en a eu, à chaque dimanche soir! Puis mes cassettes de musique. Du bon temps, très masculin. Beaucoup de participants sont passés (dont une femme), ne durant qu'une saison. La photo, prise en 1990, présente le groupe le plus stable, qui a duré cinq ou six années.
Rangée du haut, de gauche à droite : Christian et Jean-Claude. Celle du bas : moi-même, André et Daniel. Christian était un joueur imbattable. Il exécutait des trucs incompréhensibles. Il était rude avec les tiges, si bien qu'en cours de route, nous devions acheter un second jeu, pour remplacer celui qui était brisé. Jean-Claude était le rigolo de la bande, mais un joueur faible. Je faisais partie, avec André, des plus proches rivals de Christian. André, au début, était un joueur maladroit, mais il s'est rapidement amélioré au fil du temps. Daniel était le joueur le plus mauvais, et n'eut-été des petites occasions que Christian et moi lui laissions en douce, il n'aurait jamais gagné une joute contre André et Jean-Claude.
Avant tout : de la rigolade, de la franche amitié. Les soirées débutaient vers sept heures et se terminaient autour de onze heures (bien que Christian et moi, et parfois d'autres gars, on continuait la soirée jusqu'au début de la nuit.) Feu incessant de parties se déroulant, en suivant fidèlement le calendrier établi. Le temps d'une saison : de septembre à mai.
Après 1991, certains membres sont partis et je les ai remplacés par des gars dénichés à l'université. Je ne pouvais me passer de cette activité, mais j'ai vite noté que certains de ces nouveaux étaient trop sérieux et, en fin de compte, cela ne m'amusait plus. J'ai jeté le dernier jeu, mais je possède toujours les petits bonhommes de plastique, tout comme le cahier de toutes les statistiques. Ce type de jeu n'existe plus, remplacé par un machin davantage moderne. Je suis certain que si j'avais la possibilité de m'installer devant un jeu, je serais heureux.
J'avais un truc que les autres ne possédaient pas : les buts de défenseurs. Le joueur d'attaque, à l'aile droite, au lieu de lancer vers le filet, passait la rondelle vers un défenseur, à l'arrière, qui lançait avec précision vers le trou béant, à gauche du filet. Personne d'autre ne pouvait faire ça. D'ailleurs, j'ai signé tous les records pour les buts et assistances des défenseurs.
Tant de rencontres pendant tant d'années! Pourtant, il y en a une que je ne pourrai oublier, entre Christian et moi. C'était 0-0 après les dix minutes. La seule fois où une telle chose est arrivée. Alors, il y avait la minute de surtemps. J'ai réussi à marquer alors qu'il restait dix secondes de temps. Christian et moi, nous nous sommes regardés en silence, puis il a tendu la main en soupirant, n'ayant jamais vécu une telle rencontre.
Le fichier audio ci-haut : La partie de hockey, par Sylvain Lelièvre.
2. MarioMusique le 06-11-2017 à 12:42:28 (site)
Il existe des jeux semblables pour d'autres sports. Au Canada, le hockey, c'est sacré ! Note bien que dans ce groupe, il n'y avait qu'André et Daniel pour suivre les activités réelles des pros.
3. Florentin le 10-11-2017 à 03:26:37 (site)
Salut Mario ! A chaque pays, voire à chaque région, son jeu. Ici en France, ce qui se joue surtout, c'est le foot sur table, qu'on appelle le baby-foot.Bien évidemment, ça ne ressemble pas du tout au foot américain. Le nôtre ne se joue qu'avec les pieds. L'ambiance, par contre, ressemble bien à celles qui présidaient à vos parties de p'tit hockey. De la franche rigolade chaque fois !
4. MarioMusique le 10-11-2017 à 13:50:47 (site)
Oui Florentin, j'ai déjà vu un de ces jeux. On en croise dans des bars, boïtes de nuit.
5. johnmarcel le 25-02-2018 à 04:06:46 (site)
Qu'apprend-je ? L'Allemagne a battu le Canada en demi-finale du tournoi olympique cette année !
Et c'est pas du p'tit hockey !
6. MarioB le 26-02-2018 à 18:21:02 (site)
C'est bien possible ! Le hockey n'a plus rien de particulièrement canadien, puisqu'on le pratique dans plusieurs pays. Plusieurs joueurs européens ont fait leur marque dans la Ligue Nationale de Hockey, le circuit pro par excellence en Amérique.
Commentaires
1. jakin le 15-12-2017 à 11:35:40 (site)
Salut Mario, ton texte est aussi hilarant que la chanson des Frères Jacques dont je pense que le texte est de Georges Brassens....
2. MarioB le 15-12-2017 à 19:12:05 (site)
La chanson est plus ancienne : 1932, par Pills & Tabet. Brassens l'a chantée sur son disque posthume d'interprète.
3. Florentin le 20-12-2017 à 11:29:44 (site)
Je crois, mon cher ami, que vous avez raté votre vocation ((si si si), vous auriez dû devenir guide historique (et touristique, faut pas mégoter). Votre test est tout à fait concluant ! Félicitations : Florentin
édité le 20-12-2017 à 17:30:16
4. MarioB le 20-12-2017 à 17:51:46 (site)
Un de mes deux emplois en histoire était précisément à vocation touristique.
5. Nikole-Krop le 04-01-2018 à 03:32:51 (site)
Warf les obsessions de Mario : le téléphone portable (je partage) et le nom Grabarkewitz. Je pense que si tu étais guide aujourd'hui, peut-être que tu leur mettrais un pain sur la tronche, ou, de façon moins violente, tu partirais en plein milieu d'une phrase, comme tu ... Zut ! et vrrrtttttttttttttt ! dehors :-)
6. MarioB le 04-01-2018 à 11:34:52 (site)
Merci, chère touriste.
À propos de Grabarkewitz, Frank Zappa disait qu'en répétant sans cesse un mot et en le plaçant dans ses chansons, ce mot, qui ne voulait rien dire, finissait par développer un sens ou sa propre personnalité. C'est ce que je fais, même si, en réalité, ce nom existe et était celui d'un homme qui m'avait étonné, alors que j'étais un beau jeune ado.