J'ai trouvé ce livre dans une boutique d'usagés, il y a quelques années. Un produit belge, de 1963, écrit par Pierre Dufoyer, nom qui sent le pseudonyme des kilomètres à la ronde. En réalité, c'était sans doute un collectif de penseurs catholiques, désireux de voir les jeunes filles contracter de sains mariages. Un guide, un livre de conseils. Il va de soi que le contenu est particulièrement conservateur de droite. Je crois même qu'il l'était en 1963 et qu'une demoiselle suivant à la lettre tout ce qui est raconté était certaine de demeurer célibataire. Par exemple : pour rencontrer des futurs maris, évitez les salles de danse et les cinémas. Ne jamais songer une seule seconde à épouser un non-croyant, et, bien sûr, les vêtements à la mode et le maquillage n'étaient pas conseillés.
Le sous-titre, Livre de la jeune fille de 17 à 20 ans, représentait le temps idéal pour songer au mariage, c'est à dire la fin des études et le moment butoir de la vingtaine. La seule destinée : le mariage. Notez bien qu'on ne prenait pas les filles pour des idiotes, car une bonne instruction devenait impérative pour l'harmonie du foyer et pour le bien-être des enfants, nombreux, si possible.
Évidemment, lire ceci en 2017 fait hurler. Ou cela devient effroyable ou... comique! Dans l'encadré publicitaire, il existe un équivalent pour les jeunes hommes du même âge. Je serais curieux de le lire... Voici un extrait significatif, à propos des écueils des fréquentations.
Le premier (Écueil) est l'incompréhension de la psychologie masculine. Cette incompréhension les (jeunes filles) expose, souvent involontairement, à devenir pour leurs partenaires une occasion de tentations sensuelles et à en subir elles-mêmes le choc en retour. Elles ne comprennent absolument pas la mentalité du jeune homme et s'imaginent qu'il se fait, comme elles, une conception purement sentimentale de l'amour. Elles ignorent que chez lui les notes sensuelles sont aisément vibrantes et faciles à exciter.
Cette ignorance et cette naiveté se traduisent dans leur habillement, leur tenue et leurs propos. Elles cherchent à se faire remarquer des jeunes gens. Aucun artifice de toilette ni de coquetterie ne leur semble de trop. Elles suivent docilement les modes, même si elles manquent de discrétion. (...)
Les réactions du jeune homme devant ces attitudes ne correspondent pas à ce qu'elles en escomptaient. (...) Elles croyaient éveiller l'amour ; elles n'excitent la plupart du temps que le désir physique. La sensualité du jeune homme est particulièrement inflammable. (...) La demeure masculine est semblable à un chalet couvert de chaume ; une étincelle suffit à y mettre le feu ; tandis que la demeure féminine est, à ce point de vue, bâtie à briques et à moellons, moins aisément combustibles. Toutefois, si l'on ne veut pas être dévorée soi-même par l'incendie, il est prudent de ne pas mettre le feu au chalet du voisin.
Dans un de mes romans, une nouvelle maman se sent nerveuse à l'idée de sortir pour la première fois avec son bébé. Nous sommes en hiver et le nouveau-né est recouvert de tissus. En réalité, son désir de sortir est motivé par celui d'être remarquée, de voir d'autres femmes se pencher vers le landau pour regarder, se faire poser des questions, etc.
Je viens de vivre la même chose, à une dizaine de jours d'intervales. Au Dollarama, une jeune maman transportait un bébé vraiment petit dans un véhicule minuscule et je dois avouer que c'est ce dernier qui a attiré mon attention, car il ressemblait à un jouet. Mais la femme eut vite fait de me dire l'âge du poupon (sept mois), de me raconter que c'est son premier et qu'elle a à la maison un landau plus imposant. Ah, ne pas oublier de me dire le nom du chéri et de le couronner roi des areu areu.
En ce mercredi : même situation, cette fois au dépanneur. Une autre maman jeunesse était présente avec ses deux petits : un bleu et une rose. Cette dernière m'a fait sourire, parce qu'elle était toute menue. Alors, je lui ai demandé son âge (à peine deux ans) et la femme m'a raconté la biograpĥie de la princesse, même si je ne lui ai rien demandé de tel.
Tout ceci était charmant et me prouve que mon passage de roman était juste, même si, à ce moment-là, le tout sortait de mon imagination et non d'une anecdote vécue.
1. jakin le 03-08-2017 à 10:47:53 (site)
Bonsoir Mario, comme tu es curieux et que tu as le sens de l'observation...tu peux donc ressentir des situations et les écrire sans avoir de modèles....
2. MarioMusique le 03-08-2017 à 12:43:43 (site)
Même si je ne suis pas sociable, je crois que je suis observateur. Entre autres, j'aime espionnier les conversations dans les autobus. Tout ceci, volontairement ou non, finit par trouver place dans mes romans.
3. Florentin le 03-08-2017 à 16:42:02 (site)
Très tôt devenu orphelin de mère, je n'ai pas l'expérience vécue de ce qu'est vraiment l'amour maternel. Mais, j'imagine que ce doit être un sentiment vraiment très fort ...
4. MarioB le 03-08-2017 à 17:09:33 (site)
Tu sais, j'ai 61 ans et ma mère 92 et elle me présente encore comme "Mon bébé" et elle se prive pas pour dire qu'elle m'aime.
En parcourant ma bibliothèque, j'ai mis la main sur ces deux petits ouvrages, achetés lors de salons du livre. Il s'agit de créations d'élèves, dans un but rassembleur. J'imagine que le résultat était revalorisant pour ces jeunes coeurs.
Une classe de secondaire 1 (13 ans) met en commun leurs efforts pour créer un court roman de 70 pages intitulé Des galères et des mystères pour pas cher. On y croise des illustrations à la fin de chaque chapitre.
Ces jeunes de Plessisville ont été rencontrés lors du salon de Trois-Rivières, en 2001. Je ne pouvais les rater, car leur petit comptoir était face au mien. Alors, quand il y avait peu de visiteurs, ils approchaient pour me poser des questions, blaguer. Garçons et filles se sont succédés pendant quatre jours, en groupe de trois ou quatre, pour présenter leur livre aux visiteurs. Je me souviens surtout qu'on a bien rigolé. Ils étaient fous de joie quand j'ai décidé d'acheter leur oeuvre. Ils l'ont autographié, avec une Stéphanie écrivant ceci : "Bonne lecture! Surtout, ne marchez pas dedans." Heu... Je ne me rappelle pas trop ce que ça veut dire!
La photo suivante nous présente les auteurs et dessinateurs. Classe populeuse, non ? Joyeuse bande, sauf dans le cas d'un des jeunes qui ne sourit pas du tout. Amusez-vous à trouver ce fautif !
Cette fois, au salon du livre de Québec en 1999. Un livre thématique sur la paix, créé par des enfants de 6 à 12 ans, des filles de deux écoles des Ursulines. On croise même la participation de petites de la maternelle. La différence avec l'autre livre : celui-ci a été publié par un véritable éditeur, une maison de Québec se spécialisant en spiritualité.
Ce qu'on croise dans ce livre déborde de charme enfantin, tant par les dessins que par les pensées et poèmes de ces enfants. Il y a des dessins à chaque page, présentant plusieurs pensées.
Je me souviens avoir acheté ce livre le jeudi soir. Il s'agissait peut-être de la première vente pour les deux filles présentes au stand de l'éditeur. Elles étaient très contentes! L'une a signé le livre en ajoutant le numéro de la page pour que je regarde son texte. Comme dans le cas des ados de Plessisville, elles se sont succédées en petits groupes pendant quatre jours. Sans l'ombre d'un doute une expérience excitante et enrichissante pour ces filles, qui, d'ailleurs, portaient leur uniforme.
Les dessins ont des points communs : enfants qui se tiennent par les mains, soleils, fleurs, colombes, coeurs, etc. Sauf dans le cas de cette exception : La paix sous l'océan. Et pourquoi pas ?
Sur le dessin de la page couverture, les mers sont désignées ainsi : Océan Pure Tendresse, Océan Grande Paix, Océan Bel Amour.
Je vous reproduis un poème d'une fillette de huit ans :
J'aimerais la paix, cette semaine, s'il vous plaît! Tant qu'elle n'y sera pas, tout le monde l'attendra. La voilà qui revient, pour quelques jours nous faire du bien. Oh non! Elle repart, pour aller à Madagascar. A quelle heure elle reviendra? Ça, personne ne le saura.
1. jakin le 27-07-2017 à 11:12:46 (site)
Effectivement, on a du lui prendre sa casquette jaune qui allait avec son polo de la même couleur....Belle réalisation pour cette classe d'élèves....
2. MarioMusique le 27-07-2017 à 12:48:13 (site)
Nous avons un gagnant !
3. Florentin le 28-07-2017 à 10:00:47 (site)
Malheureusement la créativité disparaît avec l'âge. L'école en est responsable qui codifie tout et coupe souvent les ailes à l'imagination. Bon week-end (comme on dit en français). Florentin
4. MarioMusique le 28-07-2017 à 12:42:53 (site)
Ah, je ne saurais dire, à propos de l'école...
Je crois que ceci était une initiative louable et ne doutons pas que des centaines de livres semblables ont été offerts au public à un moment ou à un autre.
Dans un article précédent, à propos de l'abandon de ma personne par mon plus récent éditeur, j'ai noir sur blanc indiqué que j'étais désabusé par le monde de l'édition. Conséquemment, je n'ai fait aucune démarche pour trouver une nouvelle niche et ne compte pas en faire. Sauf que mon éditeur modèle 2013 vient de me proposer un pont d'or et que j'ai le chic de le refuser. Aux gens ayant écrit un roman et rêvant d'une publication, prière de ne pas lire l'article suivant, qui vous donnera le goût de traverser l'Atlantique pour me mordre jusqu'au sang.
En premier lieu, Éditeur 2013, je ne garde pas un bon souvenir de ces gens et le considère comme le lieu le plus démoralisant où je me suis frotté. Ils ont pris diverses libertés dont la plus odieuse est d'avoir qualifié mon roman de tome 1 sans m'informer, alors qu'il n'y a pas de tome 2 et qu'il n'y en aura jamais. Un peu plus tôt, cette année, ils m'ont informé qu'ils allaient publier ce roman en format poche. Faites, faites... Encore un peu plus tôt, ils m'ont signalé qu'ils avaient fait l'achat du catalogue de mon éditeur 1998-2003 et que sous cette raison sociale, ils pourraient se montrer davantage conciliants face aux propos des manuscrits.
Or, voilà que je reçois un courriel de ces gens, m'informant qu'ils sont intéressés à publier mon roman 1998 sous format poche et qu'ils aimeraient reprendre contact avec moi. En principe, je ne suis pas trop chaud à l'idée de revoir ce roman sur le marché, parce que je l'ai toujours considéré comme la pire chose que j'ai présentée publiquement. Cependant, au fil des années, j'ai beaucoup retouché ce texte pour l'améliorer et je ne dirais pas non à leur projet. J'écris un courriel pour leur expliquer la nature de ces retouches.
Leur réponse : ils désirent publier le roman 1998 sans les modifications. Je les ai expliquées et terminé par : si vous n'acceptez pas ces améliorations, ma réponse est : non.
Dans le même message, ils reviennent à la charge avec une idée émise en 2014 : publier mon roman Madame Antoine, mais en deux volumes. J'avais alors refusé et je refuse encore. J'explique que ce roman a un début et une fin, que ce serait irrespectueux pour mon texte de le diviser en deux parties et que j'ai toujours pensé que les "romans à suite" étaient condamnables parce qu'ils prennent les lecteurs pour des poissons à qui l'on jette deux hameçons. Couper la saucisse en deux, donner la partie 1 à Milou et donner la partie 2 à Idéfix, ça demeure deux demi saucisses. Alors, j'ai tout expliqué ça et ma réponse face à leur projet saucisse : non.
Bref, je viens de refuser qu'on publie non pas un de mes romans, mais deux. J'attends la réponse, qui n'arrivera pas avant le début d'août, car tout ce beau monde ferme boutique pour les vacances.
Possibilité 1 : discussions, mais pas de compromis. Jamais Roman 1998 ne refera surface tel qu'il était, car c'est une régression et je préfère aller de l'avant que de me pencher sur un épisode de mon passé que je ne trouve pas trop excitant. Aussi, s'ils tiennent tant à Madame Antoine, ils vont offrir la saucisse au complet.
Possibilité 2 : m'ignorer.
Possibilité 3 : Ils écrasent le champignon jusqu'à Trois-Rivières pour me donner un coup de pied au cul.
Je vous informerai des développements et en profiterai pour vous expliquer ce que doit être pour eux un roman dit historique. Pffff...
1. Nikole-Krop le 23-07-2017 à 16:40:36 (site)
On ne peut pas t'en vouloir de ne pas te "compromettre". Ton attitude est somme toute digne et cohérente. Même si tu as un côté "dernier des Mohicans".
En tout cas je te félicite parce que tu es courageux. D'autres penseront peut-être immodeste ou inconscient ; peu importe, le principal est d'être en accord avec toi-même !
2. MarioB le 23-07-2017 à 17:15:35 (site)
Merci pour ces bons mots. J'ai racontré ceci à une personne proche de moi, vendredi, et elle m'a traité de cinglé.
Avoir un livre sur le marché, c'est pour flatter mon ego, mais je ne pense plus que c'est un but en soi. Qu'ils soient publié ou non, je les écris tout de même car c'est ce que j'ai fait de plus agréable au cours de ma vie.
Le dernier éditeur trouvé respectait beaucoup le contenu des romans. Les deux premiers relativement, aussi. Mais celui-là semble vouloir contrôler les récits et ceci, c'est... pas très sympathique. On verra ce qui va se passer, mais les connaissant, je crois qu'ils vont fermer mon dossier et se concentrer sur des Oui-Monsieur-Oui-Madame.
édité le 23-07-2017 à 23:17:01
3. jakin le 24-07-2017 à 10:57:07 (site)
Bonsoir Mario, Décision juste puisque c'est la tienne....Et j'ajouterai que celui qui écrit est propriétaire de son texte car c'est son histoire...Mais si la résistance s'organise chez tous les auteurs comment va faire la jeune fille pour lire avec autant d'attention sur son tapis de lecture....
4. MarioB le 24-07-2017 à 12:15:55 (site)
Jakin, quand un auteur signe un contrat avec un éditeur, il renonce au titre de propriété de son texte, qui est maintenant la chose de l'éditeur pour la durée du contrat.
Quand le contrat est résillé, l'auteur redevient propriétaire de son texte. C'est le cas pour le roman dit 1998.
Par contre, Madame Antoine n'est jamais passé par un éditeur et c'est mon droit de refuser qu'on le coupe en deux parties.
5. Lulette le 26-07-2017 à 08:46:51
Ah, mon commentaire rejoindra les 2 précédents : fais ce qui te semble juste pour toi, c'est vraiment, vraiment le plus important dans ce monde de cinglés et même si c'est toi qui passe pour le cinglé. Tu sembles heureux de ce que tu fais de tes jours, globalement, et on devine aussi une certaine souffrance à ce que ça ne se passe pas toujours comme tu le vois, ou à ce que ça t'oblige parfois à recourir à certaines aides... N'empêche... tu es entier dans tes choix et tes décisions, c'est fondamental.
6. Florentin le 26-07-2017 à 10:08:46 (site)
Ce qui démontre une fois de plus que la réalité de l'auteur n'est pas celle de l'éditeur. L'un crée, l'autre veut faire de l'argent avec la création du premier. les deux points de vue peuvent ne pas être conciliables. Bon, courage en effet. Et achète un pantalon renforcé, en cas de coup de pieds au cul. Florentin
7. MarioMusique le 26-07-2017 à 12:35:53 (site)
Lulette, l'aide dont tu parles, je sais ce que tu veux désigner, et cela ne me gêne pas du tout d'y avoir recours. Cela me donne même un bon coup de main. Je ne vis plus en société parce que celle-ci ne répond plus à mes valeurs profondes.
De la part de cet éditeur, cette idée de déclarer que mon roman était un tome 1 m'a beaucoup agaçée, surtout quand des gens me demandent quand paraîtra le tome 2.
En général, ce que les éditeurs me demandent est acceptable et je n'ai jamais fait de vagues avec leurs conseils, mais couper un roman en deux volontairement, je n'accepterai jamais.
Un exemple, Éditeur 2009 m'avait demandé de faire en sorte que mon personnage Joseph perde moins souvent ses emplois, Ils croyaient que cela devenait de la redondance. Alors, j'avais répondu à leur demande.
Un train, c'est un tchou-tchou ; du train, c'est du bruit, du vacarme. Sans doute parce que le train n'était pas de tout repos pour les oreilles.
Exemples :
"Je n'aime pas cette boîte de nuit, car il y a trop de train."
"Le nouveau voisin fait du train."
----------
Il existe aussi une vieille expression campagnarde, sans doute inspirée par "Le train-train quotidien" et qui désigne les tâches de chaque jour d'un paysan, comme traire la vache, donner à manger aux animaux, cueillir les oeufs, etc.
Exemple :
"Arthur se lève à six heures pour faire son train."
Cela implique aussi les légers travaux de la femme à la maison : passer le balai, dépoussièrer, etc.
Exemple :
Émilienne est interrompue par un coup de téléphone et dit à sa copine : "Je termine mon train et je te rappelle."
1. Nikole-Krop le 17-07-2017 à 05:50:50 (site)
Ma photo du 1 août est déjà postée sur A : son titre est Tchou tchou ... c'est d'une importance relative :-) mais ça me fait sourire, pask'un rien m'amuse...
Sinon, je te cite :
"Cela implique aussi les légers travaux de la femme à la maison : passer le balai, dépoussièrer, etc."
UN célibataire ne fait pas son ménage, hmmm?
2. Florentin le 17-07-2017 à 10:07:36 (site)
Le train chez nous fait aussi tchou tchou, mais nous ne l'avons pas mis à toutes sauces. On lui demande surtout de partir et d'arriver à l'heure? Ce qui, compte tenu de ce qu'on vit ici, est déjà beaucoup lui demander !
3. jakin le 17-07-2017 à 10:59:39 (site)
J'aime bien tout ces québécisme, comme cueillir les œufs ? C'est très poétique ! Nous nous disons simplement ramasser les œufs....
4. MarioMusique le 17-07-2017 à 12:46:29 (site)
Oui, Nikole, un bleu fait aussi son ménage, mais comme j'avais mis en premier exemple un masculin, j'ai choisi un féminin comme second exemple, Tout simplement.
Pour la série des québécisme, le mot clef est écrit en gros dans la liste à gauche.
Merci à vous trois.
5. Lulette le 26-07-2017 à 08:48:53
J'adore ! Et m'empresse de m'en emparer : en ce moment, je fais mon train chaque jour, sans grand bruit
6. MarioMusique le 26-07-2017 à 12:29:05 (site)
Alors, bon train !
Cela va vous semble incroyable, mais je jure sur mon honneur que je dis la vérité. En ce jeudi 13 juillet 2017, j'ai fait mon trajet habituel en autobus (20 minutes) dans un véhicule où je n'ai entendu aucun bipède parler dans un téléphone, puis vu aucun qui n'avait les yeux rivés sur une tablette. Aucun! Incroyable, non ? Je ne parle pas seulement des gens qui étaient près de moi, car j'ai jeté un coup d'oeil vers le fond du véhicule et n'ai rien vu de tel. Rare et excitant! Par contre, en descendant, j'ai croisé une dizaine de champignons mobiles (cyclistes qui se jettent du plastique sur le crâne...)
1. Nikole-Krop le 14-07-2017 à 01:31:56 (site)
Tu étais seul dans le bus ?:-)
2. Nikole-Krop le 14-07-2017 à 01:35:49 (site)
On vit quand même une époque incroyable : relever les choses normales (ainsi je suis étonnée qund on me tend la porte, ou qu'on me dit merci). Je suis comme toi, je n'en crois pas mes yeux quand ... c'est moindre de ton expérience, quand tout le monde n'est pas rivé à son machin. Ou quand il y a plus de gens qui lisent ou rêvent qu'accrochés à leur greffe métallique. Le jour où comme toi il n'y aura que des gens se satisfaisant d'ne vie à mon aune, je le signalerai peut-être. Mais tu as raison, c'est une belle nouvelle (tu devrais peut-être jouer au loto hi hi !)
3. jakin le 14-07-2017 à 03:15:18 (site)
Tintin, Tournesol et Alléluia pour un 14 juillet du fait fort, comme on dit chez nous, ne te transforme pas en pétard ! Tu ferais un beau feu d'artifice ?
4. gegedu28 le 14-07-2017 à 03:40:12 (site)
Salut Mario,
Ah oui, personne avec un téléphone portable, c'est plutôt rare de nos jours, c'était à signaler !
Le matin, quand je prends le train pour aller au travail, tout le monde (je veux dire la grande majorité) a l'oeil sur son petit appareil "miraculeux", ... quasiment plus personne ne discute, ah si, ils discutent par messagerie instantanée !!
Alors, moi qui ait encore mon vieux "papier journal", pour faire mes mots croisés entre autres, je dois passé pour un ringard !
Mon jeune fils (21 ans) me dit à chaque fois : "Papa, faut être connecté de nos jours !"
...je ne dois pas l'être assez.
Aujourd'hui c'est Fête Nationale en France, alors ce soir je vais aller au Feu d'Artifice.
Bonne journée.
Gégédu28
PS: , Photo du Jour avec notre Tintin,
édité le 14-07-2017 à 09:46:31
5. MarioB le 14-07-2017 à 05:33:56 (site)
Nikole, ce n'était pas plein. Mais ceci m'a étonné moins d'un km plus loin et à chaque arrêt, je me disais : il va en monter un, hein ! Eh non ! Par contre, pour le retour, j'ai retrouvé la 'norme'.
Oui, c'est agaçant car cela empêche de communiquer ou de faire quoi que ce soit qui impliquerait les autres.
J'avoue que pendant quelques années, j'avais mon walkman dans les bus, mais que j'ai cessé en voyant qu'à mon tour, je m'isolais. J'ai toujours mon appareil, mais je m'en sers chez moi seulement.
Anecdote : une fois, en entrant dans le véhicule, j'entends un ferme ALLO et je me suis retourné, pensant que c'était une personne qui me connaissait. Mais non... c'était un Allo téléphonique.
6. elena13 le 14-07-2017 à 06:36:26 (site)
Salut Mario, bravo pour la photo du jour !!!
Et merci de votre passage sur mon blog !!!
7. banga le 14-07-2017 à 08:07:43 (site)
Superbe Mario bravo pour al photo du jour bonne fin de journée de 14 juillet @+
8. Florentin le 14-07-2017 à 17:10:17 (site)
Mes petits-enfants, quyand ils viennent manger, ont leur appareil au bord de l'assiette. Ils ne s'en servent pas. Je crois qu'ils n'osent pas. Mais, ils ont toujours l'oeil fixé dessus. Au cas où. C'st devenu une véritable drogue. L'ennui, c'est qu'elle tue la conversation..
9. MarioB le 14-07-2017 à 17:12:36 (site)
Exact. J'ai entendu parler de gens qui couchent avec leur téléphone.
10. Lulette le 26-07-2017 à 08:53:41
Voui, c'est presque triste de te lire, au fond ; se retrouver à se réjouir de ça.... Je me dis que tous ces accrochés aux portables, ils le font parce qu'ils croient s'ennuyer. Tu sais, quand je sais que je vais passer trois heures dans le TGV pour remonter sur Paris, je me prends toujours un bouquin, un ou deux magazines, ou un album de coloriage (si !). A l'arrivée, je réalise que j'ai passé trois heures merveilleuses à juste regarder par la fenêtre !
11. MarioMusique le 26-07-2017 à 12:28:25 (site)
En effet. Je me souviens que lors de mon long voyage pour le salon du livre de l'Abitibi, en 2010, (8 heures), j'avais un livre et qu'en arrivant là-bas, il ne me restait qu'un chapitre. Alors, j'avais acheté un autre bouquin pour le retour.
Un magnifique coin de verdure, situé à l'ouest de Trois-Rivières, avec une rare idée survivante : un kiosque à musique. Le Parc Pie 12 a la particularité d'avoir été entièrement construit par les chômeurs de la grande dépression des années 1930.
1. jakin le 07-07-2017 à 11:50:51 (site)
Voilà donc une construction utile qui a réuni les savoirs d'hommes et de femmes en recherche d'emplois.....on devrait souvent se référer à ce genre d'initiative.....
2. MarioMusique le 07-07-2017 à 14:12:35 (site)
C'était un boisé. L'étang a été créé de toutes pièces et la terre provenait de la construction du stade de baseball et d'autres édifices du terrain de l'Expo agricole.
Où est passée Nyxie ? Voilà plusieurs jours qu'on m'indique qu'il y a une erreur à son adresse, que ce site n'existe pas. Est-ce que cela fait la même chose chez vous ? Où est notre octo-géniale, véritable trésor de gentillesse de cette plateforme ? J'espère qu'il ne lui est pas arrivé quelque chose de fâcheux.
1. Calie le 03-07-2017 à 02:12:53 (site)
Bonjour
Nyxie a annulé son blog.
J'espère qu'elle va bien et qu'elle reviendra.
Bonne journée
Je vais débuter par le Parc Sohmer, bien qu'il ne fut pas le premier parc d'amusement de Montréal. Au coeur du 19e siècle, il y eut le Jardin Guilbeault, davantage un parc de promenade avec quelques attractions qu'un véritable parc d'amusement, mais dont je ne sais relativement peu de choses.
La différence entre les premiers parcs de Montréal et le Sohmer est que sur le site de celui-ci, il se passait quelque chose chaque jour de la semaine. Pas tout à fait un parc d'amusement forain. mais plutôt un parc de café-concert, à la manière européenne, mais où on croisait des éléments nord-américains. La carte-postale ci-haut ne peut mentir : douceur, bon air, relaxation. Puis : beaucoup de musique. Normal, car l'instigateur du parc, Ernest Lavigne, était un musicien avec l'orchestre le plus réputé de la ville. En plus de la musique, les scènes accueillaient du théâtre, puis Lavigne ouvrait ses bras aux concessionaires forains avec des numéros issus du cirque (trapézistes, par exemple) du vaudeville, etc. Des manèges? Pas réellement, sinon les chevaux de bois. Le Parc Sohmer était typique de l'ère victorienne (Ouverture en 1889) et c'est pourquoi il a rencontré certains problèmes quand un concurrent davantage moderne est apparu : le parc Dominion, situé tout près. Le Sohmer est disparu dans un incendie, en 1919. Le parc était situé en bordure du fleuve Saint-Laurent et, de nos jours, à la place des belles dames avec ombrelles, il y a l'usine de la brasserie Molson.
La Parc Dominion a ouvert ses portes en 1906. Le modèle était celui des parcs de Coney Island. La carte-postale ne peut mentir : il y avait des manèges, dont une grande roue et une 'Shoot the chutes', ainsi qu'une montagne russe. Tout autour du parc : des pavillons, souvent des musées, pour présenter de l'exotisme à la clientèle. Le Dominion fut considéré comme le parc d'attraction le plus important du Canada entier. Pourtant, de la même manière qu'il avait été une nuisance pour le Sohmer, le Dominion devra faire face à un concurrent davantage moderne : le parc Belmont. De plus, la crise économique n'a pas aidé le parc, qui ferme ses portes en 1937.
Le Parc Belmont a ouvert ses portes en 1923, comme parc champêtre, de promenade. Il était situé à Cartierville, municipalité satellite du nord de Montréal. Rapidement, le Belmont trouve une voie moderne : les manèges mécaniques. Le parc fut immensément populaire et pas seulement dans la région montréalaise. On venait de partout pour le fréquenter. La photo ci-haut présente un groupe d'enfants ravis, en 1948. Et comme l'Histoire est un cycle répétitif : le Belmont a connu son déclin suite à l'ouverture d'un nouveau parc, plus moderne : La Ronde. En 1979 se produit un accident très rare au Belmont : un manège déraille, tuant quelques usagers. Le lieu ne se remettra jamais de cet accident et fermera ses portes en 1983. De nos jours, sur ce site d'amusement tant aimé, il y a des maisons.
Histoire personnelle relative au Parc Belmont. En 1976, trois de mes amis et moi-même réalisons que nous n'avions jamais franchi les portes du parc et décidons qu'il était temps de dessiner ce pas. Ce qui m'attirait : la montagne russe de bois, que l'on voit sur cette photo de 1937. Le parc était tout petit, mais je me souviens de plusieurs zones de verdure, de la chaleur humaine et de vieux manèges délirants. Le soir même, nous terminions la journée à La Ronde. Mon verdict et celui de mes amis : nous avions préféré le Belmont.
La Ronde était le parc d'amusement de l'exposition universelle Terre des Hommes, de 1967. Comme tous les parcs relatifs à une expo universelle, il y avait à La Ronde des pavillons thématiques, dont un présentant un immense restaurant avec les menus de plusieurs pays du monde. C'était un parc d'amusement très moderne avec, par exemple, le Gyrotron, ce gros machin blanc au sommet de la photo. Il y avait aussi un aspect Disneyland, avec, autre exemple, la reproduction d'un village d'antan de l'Ouest canadien. Il avait été prévu que La Ronde survivrait à Terre des Hommes. De ce fait, le parc fête en 2017 son 50e anniversaire. Je ne sais pas trop ce qu'est devenue La Ronde, mais elle attire encore de très nombreux visiteurs à chaque année. Cependant, quelqu'un m'a dit que tout y coûtait très cher.
LES FICHIERS AUDIO
Le chanteur de charme Yvan Daniel situe une histoire d'amour au parc Belmont, sans pour autant décrire le parc. Il existe une autre chanson sur le Belmont, par Diane Dufresne, mais je ne possède pas le disque.
Le thème de La Ronde, par son créateur Marc Gélinas.
PETITE NOTE :
Il n'y a pas d'autre parc d'amusement au Québec, hors de Montréal ? Non. Cependant, au cours des années 1920, l'instigateur du Belmont, monsieur Blackwell, ouvre un Luna Park à Hull. Son intention était d'établir un réseau de parcs partout au Québec. Son second arrêt : à Trois-Rivières, en 1926, avec le Parc Bellevue. La municipalité avait refusé sa proposition, si bien que Blackwell ouvre tout de même son parc en louant un terrain. Le parc a eu mauvaise presse, de la part des autorités cléricales, puis des élus municipaux, croyant que le parc allait nuire à l'Exposition agricole annuelle. Blackwell, devant tant d'hostilité, ne reviendra pas l'année suivante et son projet d'un réseau de parcs d'amusements partout au Québec sera oublié.
2. MarioB le 28-06-2017 à 02:09:01 (site)
T'as écrit ton commentaire au moment où je n'avais pas terminé l'article ! Ah! Ah!
3. anaflore le 28-06-2017 à 12:25:33 (site)
sympa ces chansonnettes
bonne continuation moi je m'évade quelques mois ...sans ordi sur mon ile
4. jakin le 28-06-2017 à 12:30:57 (site)
Une belle histoire des parc de Montréal...bien documentée...en plus avec la musique adéquate....
5. MarioMusique le 28-06-2017 à 13:22:30 (site)
Je suis en train de lire le bouquin que j'ai sur le Parc Sohmer, puis j'ai mis cette photo de la grosse femme qui rit sur l'autre site. Alors, c'était naturel de faire ceci.
Ma thèse de doctorat, c'était sur l'Expo agricole de Trois-Rivières, incluant les forains. Je sais donc beaucoup de choses sur ces lieux de rassemblement. Il y a aussi un livre sur le Belmont, mais je ne l'ai pas à la maison.
MAMAN
Comme chaque lundi, visite chez ma mère en compagnie de ma soeur. Nous avons pu sortir pour prendre un peu l'air et manger nos trous de beignets, dont notre mère est friande.
VU
Un jeune en rouli roulant, filant à toute vitesse du mauvais côté de la rue, en ne regardant pas devant lui car il avait les yeux rivés sur sa tablette. M'ouais... Je vous laisse penser aux nombreuses théories pour un probable accident.
CHAT
Monsieur Salomé découvre un nouvel aspect de sa vie féline : chasser les insectes, puis les bouffer. Crunch Crunch et Miam.
CABANE FRUITS ET LÉGUMES
Elle s'est installée jeudi. Joie pour nos papilles. La photo ci-haut a été prise l'an dernier et rien n'a changé, ni la cabane ni le décor.
RELIGIEUSES
Vu au parc : deux religieuses, vêtues à l'ancienne, avec de longues robes blanches et une coiffe noire recouvrant entièrement la tête. Je ne savais pas que ce type d'uniforme existait encore. Les dames semblaient chercher les canards, pour leur bon plaisir. Au fait, j'en ai vu trois, cette semaine, mais pas au cours du séjour des religieuses. C'était curieux de les voir.
AVE MARIA
Des fidèles chantent ça chaque vendredi, samedi, dimanche, entre 20 et 21 heures. Toutes les semaines. En attendant les feux d'artifice et les pétards hebdomadaires, pendant que les chauffards s'en donnent à coeur joie avec leur rap poussé au max et que les deux chiens idiots de la rue voisine aboient sans cesse. Comme j'ai hâte à novembre prochain pour me gaver de silence!
PAROLE INÉDITE
Me suis rendu au terrain de baseball jeudi soir et avant de m'installer, je suis passé au casse-croûte de la zone de hockey pour acheter un café. Au lieu de demander ce que je prenais dans mon café (lait, sucre, etc.), la jeune fille m'a posé une question que je n'avais jamais entendue de ma vie : "Que prenez-vous à l'intérieur de votre café ?" Si, si, juré : à l'intérieur du café. Intéressant, non ?
BASEBALL
Je ne sais pas d'où venait l'équipe adverse, mais elle s'est présentée avec le minimum de neuf joueurs. Espionnant discrètement la responsable, elle a raconté qu'elle n'a pu trouver le neuvième et qu'elle a dû faire appel à une fille d'un niveau inférieur, donc plus jeune (12 ans, peut-être). En effet, cette demoiselle ne portait pas le même uniforme que les autres. Comme elle était très petite, la zone des prises était plus difficile à atteindre pour le lanceur et la tendre demoiselle n'avait qu'à s'installer au marbre et ne pas bouger, certaine d'obtenir un but sur balles. Cependant, elle s'est élancée et a touché la balle. Même si elle a été retirée, elle semblait très contente de son exploit.
LE ROMAN
Comme prévu, j'ai traversé un passage peu inspiré, pendant trois jours. Aucune importance : il faut écrire quand même et ce bout un peu moche finira par être amélioré avec le temps. Les traversées du désert romanesque ne durent jamais longtemps, avec bibi soudé au stylo.
PEINTURE
Comme il restait un peu de peinture, j'ai donné une couche à l'intérieur de mes armoires. Il en reste encore et je pourrais trouver quelques autres coins secrets à peindre.
MUSIQUE DE LA SEMAINE
Pas une excellente semaine musicale. Le meilleur disque trouvé est Crown Electric (2013), de Kathryn Williams. Écoutez sa chanson Monday Morning avec le fichier audio.
TROUS DE BEIGNET (Ou Timbits, de Tim Horton) :
1. chocoreve le 25-06-2017 à 08:11:29
petites scènes de vie d'une semaine passée ... qui passent inaperçues pour les autres, mais tellement importantes pour soi même ... oui c'est ainsi que nous devrions tous faire ... l'écrire pour la revivre et s'en souvenir.
bisous Mario
2. MarioB le 25-06-2017 à 12:58:12 (site)
Ce sont souvent des petites choses qui demeurent. Dans le cas présent, je crois que ce sera ce que je prends à l'intérieur de mon café.
3. Florentin le 27-06-2017 à 03:39:11 (site)
Mine de rien, une semaine fort bien remplie. De riens, mais qui ont tout de même leur importance.. On ne peut commettre chaque jour l'exploit ! Bonne journée. Bien amicalement. Florentin
5. Nikole-Krop le 30-06-2017 à 17:51:25 (site)
"Trous de beignet" ???? C'est quoi ça ? :-)
6. MarioB le 30-06-2017 à 18:34:42 (site)
Ah, je savais que quelqu'un allait réagir!
Les beignets ont tous un trou en leur centre. Sauf qu'à l'origine, il n'y en a pas. Avec un ustensile, on prélève le centre et c'est ce qu'on appelle un trou de beignet, ou un trou de beigne.
Au Canada, il y a l'entreprise Tim Horton, se spéclialisant en beignets et ils mettent en vente ces 'extraits' de beignets, sous le nom de Timbits. C'est ce que ma mère adore.
Va sur ton moteur de recherche et écris le mot 'Trou de beigne'. Non seulement tu vas en voir, mais tu vas croiser des recettes.
7. Nikole-Krop le 01-07-2017 à 03:59:18 (site)
MERCI ! Scuz, j'ai mis le temps... je suis en décalage permanent de temps, pour bien des choses (et de plus en plus lente, ce qui n'arrange rien...) :-)
8. Nikole-Krop le 01-07-2017 à 04:00:36 (site)
C'est malin, maintenant j'ai envie d'en manger ... en plus tu fais remonter des souvenirs de gâteaux de ma grand-mère ! Merci l'ami ! Bonne journée !
9. MarioMusique le 01-07-2017 à 13:42:37 (site)
Bon appétit !
Commentaires
1. jakin le 09-08-2017 à 11:20:13 (site)
Très amusant ton texte sur le comportement des jeunes filles....Ce Pierre Dufoyer est une pierre jetée dans le foyer de jeunes filles !
2. MarioMusique le 09-08-2017 à 12:48:11 (site)
Merci et fais bien attention à ton chalet.
3. Nikole-Krop le 10-08-2017 à 05:36:37 (site)
Ces lignes me laissent sans voix...
(Et je mesure comme le monde change vite. De plus en plus vite, d'ailleurs... ouais, bon, très intelligent comme remarque pfff ! :-)...)
4. Florentin le 10-08-2017 à 10:29:25 (site)
Je fais partie des jeunes qui, à cette époque; d'un catholicisme encore triomphant et aussi conservateur que possible, devait subir le dogmatisme religieux ambiant. Quand j'était enfant, par exemple, on devait assister chaque dimanche à la messe solennelle, aux vêpres l'après-midi (particulièrement soporifique) et aux complies le soir Heureusement, mes choses ont alors évolué assez rapidement.
Aujourd'hui, la déchristianisation a définitivement balayé tout ça ! Florentin
5. MarioB le 10-08-2017 à 11:57:10 (site)
Nikole : Une chance que tu n'as pas lu le livre au complet ! J'ai choisi cet extrait parce que l'idée des demeures m'a fait sourire, mais il y a des passages plus abrupts qui font dresser les cheveux sur la tête.
Florentin : Il y a beaucoup de points communs entre le catholicisme intransigeant et la rectitude politique, dont l'idée du bien et du mal, avec condamnations, jugements de valeur, etc.
6. Florentin le 11-08-2017 à 11:42:33 (site)
Je viens de relire les commentaires. dont le mien. J'y parle d'un catholicisme intransigeant. Mais, à propos d'intransigeance, j'en ai sérieusement manqué dans l'écriture de mon message ! Aussi bien en orthographe, qu'en ponctuation et qu'en qualité de frappe. Je ferais bien de me relire !!! Florentin
édité le 11-08-2017 à 17:43:06
7. MarioB le 11-08-2017 à 13:18:10 (site)
Florentin : ces messages sont, en réalité, une langue parlée et c'est pourquoi les coquilles et les fautes ne m'ont jamais fait sourciller.