Vu une dame âgée leur distribuant des graines, puis une autre, avec deux enfants, lançant des miches de pain. Les gamins semblaient émerveillés de participer à cette opération.
Les températures clémentes étant de retour depuis plusieurs semaines, je suis retourné écrire des passages de roman au parc près de chez moi, mais aussi à l'ex terrain de baseball fantôme, situé plus loin de chez moi. (25 minutes de marche.)
ARBRES : En mai, la municipalité a planté une dizaine de bébés arbres. Je me suis alors demandé quelle forme ils auraient l'automne venu car, après tout, je n'ai jamais vu pousser un arbre. Constat : ça pousse très lentement.
Pour la quatrième fois de sa vie, mon chat s'est lançé dans la baignoire pleine. Pour le bébé qu'il était l'an dernier, je peux comprendre la chose, mais pas pour un grand minou comme lui ! Ah, folle jeunesse!
Relax, n'est-ce pas ? Un peu de ma ville de Trois-Rivières, avec le parc le plus ancien : le Champlain. Comme fond de décor, à droite : la base de l'édifice Royale, notre gratte-ciel (15 ou 16 étages). Puis, à gauche : la mairie. La bibliothèque publique est voisine. Donc, je traverse ce parc souvent.
Samedi le 19 septembre 2015, vers midi trente, je marche pour me rendre au parc pour écrire un bout de roman, comme je le fais chaque jour que la température le permet. Je dois avouer que de ce point de vue, nous sommes choyés. En entrant par la partie sud du parc, je vois une surprise, un élément inédit et charmant. Une petite fille, autour de 10 ans, vêtue d'une belle robe rouge, portant des talons hauts qui faisaient tac-tac-tac sur le pavé, et avec des castagnettes dans les mains. Sous la direction de sa mère (je présume) ce mirage apprenait une danse folklorique espagnole, ou gitane, je ne sais trop. Tout le monde s'est rassemblé pour regarder. Voilà qui comble une journée !
Il semble qu'en 2015, les canards du parc du Moulin ne seront pas au rendez-vous, sinon en septembre, comme l'an dernier. Auparavant, dès le début de mai, il y en avait une centaine, présents jusqu'à ce que la glace se forme sur l'étang.
Ce lieu, avec une vue magnifique sur le fleuve Saint-Laurent, portait le nom de Terrasse Turcotte depuis le milieu du 19e siècle, quand, lors de profondes rénovations, circa 1985, ce joli vocable est disparu au profit d'une expression aussi anonyme que "Parc portuaire". Rendez-vous des flâneurs de Trois-Rivières au cours de chaque été, à condition de répondre aux exigences, car, à l'entrée, il y a pas moins de dix signes d'interdictions, question que chacun se sent bienvenue... Ne doutons pas que la scène ici présente était destinée à des spectacles pour enfants.
Quand j'étais petit, je demeurais tout près du parc des Chenaux. Il n'y avait que le boulevard à traverser. Quelle chance, pour un enfant, d'avoir des balançoires, une glissoire et un tourniquet à sa portée. Je ne m'en privais pas, même si ma mère m'imposait un détour vers les feux de la circulation à deux rues de là, m'interdisant de traverser le boulevard loin de la sécurité Jaune-Verte-Rouge. Mon chien Mousse n'en avait cure et aussitôt qu'il échappait à notre surveillance, il se lançait vers le parc et plongeait dans l'étang, ne voulant pas en sortir. Il nageait sans cesse tout autour de l'îlot. Je devais me déchausser et partir à sa poursuite. Je revenais à la maison aussi trempé que le cabot. L'hiver, l'étang gelé devenait notre amphithéâtre pour le hockey, ou tout simplement pour le plaisir de patiner (C'est d'ailleurs toujours le cas de nos jours.) Il n'y avait pas de cabine pour enfiler nos patins, si bien que les gens le faisaient en s'assoyant sur les briques ceinturant l'îlot. Quand on remettait nos bottes, une heure plus tard, elles étaient très froides !