Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 24-10-2016 à 17:06:28

Ce dernier été, dans mon quartier (1)

 

Au Québec, les signalisations d'arrêts sont en français, because, you know, we are French.

 

 

 

Une pizzéria de la rue Saint-Laurent. Portez votre regard vers le haut : il y a une Volks sur le toit. On m'a dit que c'était la première voiture de livraison de l'entreprise. Elle est là depuis des décennies.

 

 

 

La maison où je suis né et celle de ma petite enfance. Je passe devant chaque fois que je me rends au terrain de baseball. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que l'actuel propriétaire est en train de changer le recouvrement blanc. Il a donc enlevé cette blancheur et la maison a retrouvé la couleur qu'elle avait quand j'étais petit. Je n'ai pu m'empêcher de m'arrêter et de raconter à l'homme l'effet que cela m'a fait de revoir cette habitation ainsi. Il existe une photo de moi, alors que je devais avoir trois ou quatre ans, dans l'entrée, face à la porte, avec un vélo.

 

 

 

Quand j'étais petit, le mot Dépanneur n'existait pas, pour désigner ces commerces de coins de rue où on peut se procurer des conserves, du pain tranché, des bonbons, enfin, toutes sortes de trucs pour nous... dépanner, et éviter de se rendre dans un supermarché. Le mot est sans doute apparu au cours des années 1970. J'aime bien ce terme. Ici, le dépanneur Lorenzo, un des plus anciens de la ville.

 

 

 

Une maison de la rue Rocheleau, tout près de celle de mon grand-père. Quand j'étais gamin, cette croix existait. Bien sûr, depuis, la maison est passée entre d'autres mains, mais le propriétaire a cru bon de conserver la croix, de l'entretenir, comme une relique chaleureuse d'un temps passé.

 

 

 

Le terrain moche de baseball où je me rends plusieurs fois, chaque été. L'équipe que j'avais l'habitude d'encourager a décidé de ne jouer que l'après-midi. Pas question pour moi de me faire cuire sous le soleil. Je me suis tourné vers un niveau de compétition (très) inférieur, qui joue le soir. Ce sont des ados de 14-15 ans et leur club présente un fait absent de l'autre équipe : trois filles. Dans le cercle d'attente, le numéro 21 est une de ces demoiselles. A ce point, elles peuvent compétitionner. À 17-18 ans, c'est une autre histoire de devoir jouer en compagnie de costauds... Les spectateurs les encouragent avec chaleur, parce qu'elles sont des exceptions dans un univers de garçons. Cliquez pour mieux voir que notre jeune athlète porte la queue de cheval.

 

 

 

Tags: #baseball
 


Commentaires

 

1. jakin  le 25-10-2016 à 02:07:44  (site)

Bonjour Mario, Trois Rivières est à l'honneur sur vefblog.....j'aime bien ces magasins au titre évocateur de Dépanneur....qui ressemblent à nos épiceries de quartiers....

2. banga  le 25-10-2016 à 08:52:11  (site)

Bonjour Mario félicitation pour la photo du jour et un grand merci pour ces reportages ou tu habites

de l'autre coté avec des belles photos du temps passé et présent bonne fin de journée amicalement .

.

édité le 25-10-2016 à 14:53:02

3. MarioB  le 25-10-2016 à 13:00:52  (site)

Épicerie de quartier, petit restaurant du coin, c'est ce qu'on disait autrefois. Dépanneur englobe tout. Merci à vous deux et au robot qui pige une photo du jour chaque jour autour de minuit.

4. Florentin  le 25-10-2016 à 14:49:42  (site)

Mon petit-fils faisait partie d'une équipe de base-ball qui comportait aussi des filles. La lanceuse était d'ailleurs une ds filles ! Pas trop de vitesse mais du vice dans les envois ! Mais, comme tu la soulignes, elles ne peuvent jouer dans les équipes juniors et seniors. Là, il faut du costaud ! Je n'assiste plus aux matches, Mon petit-fils habite maintenant à 120 km de chez moi. trop loin !

5. MarioB  le 25-10-2016 à 14:55:08  (site)

Florentin : ces filles se débrouillaient assez bien.

Il y a quelques années, une jeune femme, autour de 25-26 ans, excellente dans une équipe féminine, avait joué une dizaine de parties dans une ligue senior, avec des hommes de 22 à 40 ans. Elle était receveur et à chaque fois qu'elle captait un lancer, elle bougeait le main, comme si cela lui faisait mal.

Le baseball féminin est assez bien développé dans les provinces anglaises du Canada, mais pas tellement au Québec.

6. johnmarcel  le 10-05-2018 à 11:35:52  (site)

Softball n'est pas une forme de baseball réservé aux femmes ?

7. MarioB  le 10-05-2018 à 12:23:53  (site)

Réservé ? Non,
Ce sont les mêmes règlements, sauf que la balle est plus grosse et que l'élan du lanceur est moins vigoureux.

8. johnmarcel  le 10-05-2018 à 12:38:44  (site)

Merci de ta réponse... en fait "réservé" c'est pour préciser qu'il n'y a que les femmes qui jouent ce jeu...

9. MarioMusique  le 13-05-2018 à 16:30:48  (site)

Non, les bleus aussi, surtout des gens plus âgés.

 
 
 
posté le 23-10-2016 à 00:22:40

Ce dernier été, dans mon quartier (2)

 

Monsieur Salomé prend de l'expansion... Parions qu'il était sur le point de grimper à cet arbre. 

 

 

La rue Rocheleau, en direction du dépanneur. J'avais trouvé intéressante la forme des nuages.

 

Je vous avais déjà parlé de ceci. Les gens peuvent déposer dans cette petite maison des livres qu'ils ne veulent plus. Les passants peuvent les prendre gratuitement. C'est une belle idée. Il y en a deux sur le boulevard.

Le petit kiosque des Jardins fruités, sur le boulevard Sainte-Madeleine. La jeune femme, étudiante à l'université, me racontait qu'il y a 22 kiosques semblables à Trois-Rivières et une trentaine dans d'autres villes de la région. Les fruits et légumes proviennent des cultivateurs de notre coin. C'est une saine activité qui rend service à tout le monde. Ce qui est offert : toujours délicieux. C'est ouvert de la fin de mai jusqu'au milieu d'août, mais certains kiosques demeurent jusqu'en septembre.

 

Signes religieux de la rectitude politique, au terminus d'autobus de la rue Fusey. Dix interdictions! C'est pour que les gens se sentent les bienvenus...

 

 

Je ne me souviens pas précisément du nom donné à ce type de hockey... Ce sont les mêmes règles que le hockey sur glace, sauf qu'ils jouent avec une balle. Il s'agit de très belles installations, situées près du terrain de baseball. Hommes et femmes, de tous les âges. sont présents en grand nombre chaque jour. Désolé pour le grillage...

 

 

Tags: #salomé
 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 23-10-2016 à 01:59:13  (site)

Je ne vois pas bien, même en agrandissant la photo. Jouent-ils sur la glace ? Sinon c'est du hockey sur gazon mais sur macadam. Ou alors s'ils jouaient sur des patins à roulettes ce serait du rink-hockey. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rink_hockey

2. MarioB  le 23-10-2016 à 02:33:19  (site)

Ils et elles sont en chaussures sportives. La surface est comme celle qu'on croise sur les terrains de mini-golf.

C'est un bel endroit, avec un casse-croûte et des jeux pour les jeunes enfants.

3. gegedu28  le 23-10-2016 à 06:36:37  (site)

Salut Mario,
les "Boîtes à Livres" ont également fait apparition de ce côté de l'Atlantique, c'est sympa, ... et çà marche !, les gens déposent et se servent, ... j'ai pratiqué ! LOL
Bon dimanche
Gégédu28

4. MarioB  le 23-10-2016 à 14:46:54  (site)

Vrai ? Alors, bravo !

5. Nikole-Krop  le 24-10-2016 à 07:41:12  (site)

J'adore ce type de billet, de ta vie. Et avec des photos en plus : chouette ! Merci.

6. jakin  le 24-10-2016 à 12:28:49  (site)

Petit à petit tu nous fais découvrir trois rivières...avec de belles vues....Il y a des boites à lire dans ma ville aussi et des stands de produits frais des cultivateurs locaux qui font le plaisir de beaucoup d'entre-nous et je te rassure, chez nous aussi les panneaux d'interdiction fleurent comme des ronces au soleil pour faire fuir le "quidam" !

7. MarioB  le 24-10-2016 à 13:34:16  (site)

Ce ne sont pas des photos aussi belles qu'avec un numérique. Cela provient d'un petit appareil jetable.

Il y aura 6 autres photos un peu plus tard.

Jakin : heureux de savoir que nous avons ces points communs.

 
 
 
posté le 18-10-2016 à 16:15:17

Écrire au parc

 

 

Il n'existe qu'une photo de moi en train d'écrire. J'étais alors adolescent. Voici une seconde, tant et tant d'années plus tard. Elle a été prise par une femme qui se balade avec ses deux petits chiens et qui arrête toujours pour me demander des nouvelles. Je suis assis sur un banc du parc du Moulin, mon sac à dos à gauche, mon verre de café à ma portée, la tablette sur mes genoux, le stylo entre les doigts. Comme fond de décor : les maisons de la rue qui borde le parc.

Je me rends écrire à ce parc depuis 2009, d'avril à novembre, parfois en décembre. Selon la température, j'y vais deux fois par jour. Le café est acheté au dépanneur, tout près. Mine de rien, ma présence intrigue beaucoup de gens. Plusieurs se demandent ce que je fais là et osent, avec hésitation, me le demander, y allant de quelques théories : j'étudie, je lis, je dessine. Personne ne dit : tu écris un roman. Il y a quelque temps, une femme s'est arrêtée pour en avoir le coeur net, avouant, en premier lieu, que cela faisait quelques années qu'elle me voyait sur ce banc, la tête penchée, le stylo à la main. Alors, je lui ai expliqué et elle a enchaîné avec plusieurs questions sur mes romans, l'inspiration et toutes ces sortes de choses.

Au fait, pourquoi me rendre à ce parc pour écrire ? Pour changer d'air, tout simplement. L'endroit est calme et même si ce parc est coincé entre deux boulevards, on entend peu les voitures ou les camions. J'y passe une demi-heure, pas une minute de plus. Après avoir écrit, je termine le café, parfois je lance des miches de pain aux canards et aux mouettes, puis je retourne chez moi. Je fais partie des meubles du parc du Moulin.

Tags: #Écrire
 


Commentaires

 

1. Miou14  le 19-10-2016 à 16:03:50  (site)

Bonsoir Mario, je suis désolée si la chanson de Michel Fugain n'est pas appréciée par les Acadiens, comme quoi .... il n'empêche que j'ai beaucoup aimé le spectacle de qualité présenté par cette troupe et leur plaisir à nous faire partager leur culture et leur histoire par la musique, les chansons et les danses. Sans oublier tous ces jeunes soldats tombés sur nos plages,j'habite à une cinquantaine de kms des plages du débarquement, pour les gens de ma génération leur souvenir est encore présent. Bonne écriture, à bientôt, amitiés normandes.

édité le 19-10-2016 à 22:05:02

2. Miou14  le 20-10-2016 à 03:16:25  (site)

Petite< visite du matin, effectivement les paroles je comprends qu'ells ne soient pas du goût des Acadiens, moi même dans leur cas je n'aurais pas apprécié.... Ce que j'apprécie c'est la musique de cette chanson et c'est dans cet esprit que j'ai mis cette vidéo. Lors du spectacle je me suis régalée. Chaque année surla Cote de Nacre à ST Aubin (calvados) ily a une semaine acadienne en Aout j'y vais faire un tour. C'est toujours un plaisir d'échanger avec toi. A bientôt

3. Florentin  le 20-10-2016 à 09:01:21  (site)

Salut Mario ! Les auteurs ont leurs manies. Certains, comme toi, aiment les lieux silencieux, d'autres l'atmosphère bruyante des bistrots. L'essentiel est de trouver l'endroit qui va t"aider dans ton inspiration. Personnellement, j'aime le confort de mon bureau-bibliothèque. J'aime la chaleur, le bien-être et avoir autour de moi tout ce qui me peut m'aider, l'ordi, les dictionnaires, les bouquins ... et le café quand l'envie d'une pause me prend. A chacun son truc, quoi. A plus. Florentin

édité le 20-10-2016 à 15:01:46

4. MarioB  le 20-10-2016 à 12:36:05  (site)

Florentin : le bruit ne me dérange pas. Je me suis rendu longtemps dans des cafés pour écrire et j'y arrivais sans mal. Merci.

5. jakin  le 21-10-2016 à 12:32:18  (site)

Salut Mario, j'espère que tu ne vas pas finir comme Georges Brassens sur ce banc public ?

6. MarioMusique  le 21-10-2016 à 17:41:17  (site)

Ah, mais je voudrais bien me bécoter sur les bancs publics !

7. Nikole-Krop  le 24-10-2016 à 07:45:30  (site)

Un billet absolument charmant ! (sauf que je ne comprends pas la présence ici du com relatif à une chanson). Tu as quel âge sur cette photo ?
Écrire dans le silence ou l'agitation : ça dépend de ce que l'on écrit, et surtout dans quelle disposition physique et mentale on se trouve...

8. MarioB  le 24-10-2016 à 13:31:34  (site)

Nikole : les commentaires sur la chanson ont été placés ici par cette femme, au lieu de me répondre chez elle, ce qui n'est pas très grave.

La photo a été prise en août dernier. J'ai donc 60 ans.

Dans les cafés, j'écrivais dans le bruit, sans problème. Il y avait un homme qui lisait dans le même bruit et je me demandais comment il pouvait y arriver Bof1

 
 
 
posté le 13-10-2016 à 15:36:20

Lecture : Les Iroquois et la guerre de sept ans

 

Je suis familier avec la vie des peuples amérindiens de Nouvelle-France au 17e siècle, mais pas tellement avec le siècle suivant. La guerre de sept ans, par contre, je la connais bien, mais je l'ai lue avec les Amérindiens comme ombres des Français. D. Peter MacLeod les met davantage en évidence. Le titre est un truc d'éditeur : c'est plus vendeur de parler des Iroquois, alors que dans la réalité historique, il y avait les cinq nations de ce peuple, alliés à la plupart des frères de sang qui peuplaient le futur Québec et l'Ontario actuel.

C'est un livre guerrier, alors que l'auteur se concentre sur les succès et les échecs des Français. Pourquoi les Amérindiens étaient-ils de mèche avec nos ancêtres ? Parce qu'à ce moment, le catholicisme avait fait des conquêtes absentes du siècle prédédent. Ces peuples étaient, en quelque sorte, les voisins des habitants de la Nouvelle-France.

Cependant, ces nations ne considéraient pas les Britanniques comme des ennemis. Leur raison d'aider les Français était économique. Leur but n'était pas de tuer des ennemis, mais de faire des prisonniers, qu'ils vendaient (pour de l'argent ou différents objets) aux autorités françaises. Ils tentaient aussi d'intégrer ces prisonniers à leurs nations, ce qui fonctionnait plus souvent qu'on pourrait le croire. La guerre à l'européenne, c'était une absurdité, pour les Amérindiens. Ils préféraient leurs traditions : l'embuscade. Ces peuples refusaient d'attaquer de front les forts. Ils ne voulaient pas non plus se battre dans un champ. La forêt, il n'y avait rien de mieux, pour eux! De plus,les Amérindiens étaient intéressés à tout objet de l'ennemi pouvant être apporté dans leurs villages.

Lors des premiers combats, les Français respectaient cette façon de faire. Beaucoup moins lors des dernières années, si bien qu'à deux occasions, lors d'une victoire française, les Amérindiens n'ont eu aucun prisonnier. Alors, ils se sont servis à même les Britanniques sous la main des Français. Pas très tendrement, d'ailleurs...

Cette attitude peu respectueuse n'a pas profondément causé un bris entre Blancs et Améridiens, mais fait naître une certaine méfiance. 

Fait intéressant que j'ignorais : lors du siège de Québec, les Amérindiens ont repoussé la première attaque britannique, mais, de nouveau, les Français ne leur ont pas permis de faire des prisonniers. Lors de la victoire des Anglais, les Amérindiens ont constaté que les Français avaient perdu et ont alors manifesté leur neutralité aux Britanniques, qui les ont très mal reçus. D'ailleurs, ces gentlemen ont brûlé un village amérindien. L'avenir ne sera plus le même pour ces peuples, car les réserves sont une invention anglaise, et non française.

Un livre captivant et richement documenté. J'ai apprécié que l'auteur nomme les peuples par leurs noms, se servant aussi, à l'occasion, du mot passe-partout Amérindien, au lieu de ce fichu 'Autochtone' qui est un terme hypocrite de la rectitude politique.

 

 

 

D.Peter MacLeod, Les Iroquois et la guerre de sept ans, VLB Éditeur, 2000. 

 


Commentaires

 

1. gegedu28  le 14-10-2016 à 08:54:50  (site)

Salut Mario,
Il y a une semaine j'étais chez Yvandesbois, et nous avons discuté de toi (oh, en bien, je te rassure !!), notamment d'un de tes livres qu'Yvan avait réussi à se procurer.
Bien intéressant également le livre que tu nous présentes, des faits quasiment inconnus de ce côté de l'atlantique !
Allez, c'est bientôt le week-end, alors profitons en.
A+
Gégédu28

2. jakin  le 14-10-2016 à 12:46:06  (site)

Une Partie de l'histoire du Québec qui implique La France et qui est mal connue...Merci de nous la rappeler....

3. MarioB  le 14-10-2016 à 17:50:58  (site)

C'était une colonie française, donc régie par les mêmes lois de France, ainsi que les trois ordres sociaux,
La guerre de sept ans européenne s'est donc étendue jusqu'en Amérique, où les Britanniques devaient chiper la colonie française à leurs ennemis.
N'oublions pas que la Nouvelle-France, c'était davantage que le Québec et l'Ontario actuel, mais qu'il y avait aussi l'Acadie, la vallée de l'Ohio, tous les territoires le long du Mississippi. Des villes comme Détroit, Chicago, Saint-Louis et la Nouvelle-Orléans ont été fondées par des gens de Nouvelle-France.

Si la Nouvelle-France n'avait pas perdu la guerre de 7 ans, le visage de l'Amérique du Nord serait aujourd'hui très différent.

Pour bien cerner le visage de la France dans sa colonie nord-américaine, je crois que mon plus récent roman, Le Pain de Guillaume, est une bonne entrée en la matière. Oui, je sais qu'Yvan a déniché un de mes romans, tout comme Jakin, que Nyxsie voulait en acheter un. .

4. johnmarcel  le 14-10-2016 à 22:54:23  (site)

Pour parler des amérindiens aujourd'hui, j'ai déjà trouvé des forums de discussion tenu par eux et j'ai voulu m'y inscrire. Je n'ai jamais obtenu de réponses. Je me suis donc dit que les blancs les avait assez ennuyé comme ça et qu'ils voulaient rester entre eux. Je précise que ces forums venaient des USA. Peut-être est-ce différent au Canada ?

5. MarioB  le 14-10-2016 à 23:38:11  (site)

Il faut recommencer, non ?

6. Florentin  le 15-10-2016 à 10:48:02  (site)

Le Français est un peu fâché avec son Histoire intra-muros, ce n'est donc pas pour s'intéresser et retenir sa part "étrangère" et lointaine. C'est dommage, mais c'est comme ça !

7. MarioMusique  le 15-10-2016 à 13:41:46  (site)

En histoire, il faut s'intéresser à tout. Merci pour cette visite !

 
 
 
posté le 10-10-2016 à 18:14:51

Nourriture : Miam !

 

 

 

LÉGUMES

Je mange beaucoup de légumes. Il y en a à chacun de mes repas importants, apprêtés de diverses façons. Les pommes de terre sont presque à chaque rendez-vous. Carottes, tomates, concombres, etc. Si je devais nommer mon légume tout doré : le radis. J'en suis friand et en bouffe comme des bonbons.

FRUITS

Il ne faut pas chercher à comprendre pourquoi je mange plus de fruits au cours de l'été. La plupart ont ma faveur, mais, de nouveau, le fruit royal de mon coeur : les framboises.

LIQUIDES

Jus de tomates, jus de légumes, de fruits, le lait. Avant tout : le café. Je suis du café.

OEUFS

Sous toutes ses formes !

SAUCISSE

Je mange très peu de viande bouillie ou rôtie. Le plus souvent, je consomme de la viande froide, type jambon. Ma viande favorite : les saucisses, de toutes gammes et apprétées sous diverses façons.

SOUPES

Beaucoup ! La meilleure : la soupe aux choux de maman. Malheureusement, je n'en ai pas mangé depuis longtemps.

GOURMANDISE

Chocolat. Qui donc n'aime pas le chocolat ? J'apprécie la crème glacée, mais surtout en été.

RIZ

Mon sommet ! Tous les styles de riz, souvent très épicé. Miam !

Tags: #manger
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 11-10-2016 à 08:36:46  (site)

Super les légumes, j'aime bien. J'adore les patates mais j'essaie de ne pas en abuser. Le riz aussi, c'est bon. Les fruits, je crois que tout le monde mange plus de fruits en été, d'abord y en a nettement plus (de saison) épi ça doit être comme els salades composées et les plats froids, on en a plus envie. Comme toi j'aime bcp les framboises, mais j'adore le melon, l'été, j'en mange des kilos, j'en boufferais sur la tête d'un pouilleux comme on dit ; comme ça, nature, en début de repas (ou mm à la place). J'aime beaucoup les salades de toute nature, avec beaucoup de vinaigrette ; j'aime le vinaigre, et la moutarde ... Je suis beaucoup salée (et poivrée !) que sucrée, ce qui n'empêche pas que ; mon dessert préféré : le mont-blanc (un gâteau à base de crème de marron, avec de la meringue) ; épi les glaces : au caramel,surtt, dans des coupes prodigieuses avec de la chantilly, de celels qu'il ne faut surtout pas manger souvent ! Hi hi ! je crois qque j'ai fait le tour là !

2. MarioB  le 11-10-2016 à 13:46:10  (site)

Bonjour Nikole Salée ! Lire un tel commentaire fait engraisser ! Ah! Ah!

3. johnmarcel  le 14-10-2016 à 22:59:08  (site)

Depuis que je suis marié avec une indonésienne c'est incroyable les dizaines de façons différentes qu'elle connaît pour cuire le riz.
Et tout est bon.

4. MarioB  le 14-10-2016 à 23:37:16  (site)

Sans doute !

5. Florentin  le 15-10-2016 à 10:37:57  (site)

C'est bon tout ça ! Mais, bon, j'avoue ne pas trop accro aux radis. Au contraire de ma moitié. Quand elle s'offre des radis en "entrée", je m'offre, profitant de l'occasion, une bonne tranche de pâté (ce qui n'est pas du meilleur pour la ceinture). Mais, faut bien vivre, s'pas ?

édité le 15-10-2016 à 16:38:24

6. MarioMusique  le 15-10-2016 à 13:42:23  (site)

Merci et mes salutations à ta ceinture !

 
 
 
posté le 09-10-2016 à 16:22:56

Nourriture : Pouah !

 

 

BOUDIN

C'est rouge dégueu et ça ressemble à un serpent. Pouah !

CITRON

Sous toutes ses formes (jus, bonbon, etc.) Incapable !

ÉPINARDS

"Si tu ne manges pas tes épinards, tu ne deviendras pas fort comme Popeye." M'en fiche, maman ! M'en fiche !

POISSON

Joli petit poisson souriant qui va dans la bédaine de Mario B. Noooon ! Curieusement, je peux manger des sardines, mais une seule marque. Un dérivé atroce : les crevettes.

VIN

J'ai déjà essayé, mais je ne peux pas. Ça goûte mauvais. Lors des salons du livre, il y a toujours un "vin d'honneur", alors que je désire l'honneur de ne pas en boire. À une occasion, une femme m'avait regardé comme un démon, ne me croyant pas quand je lui affirmais que je n'aimais pas le vin. Elle avait déposé la coupe en face de moi et je l'avais refilée à un autre auteur.

FROMAGE

Nuance : je puis tolérer certaines catégories. Pas souvent. Cependant, je peux manger des crottes de fromage. Le pire : tout fromage de couleur orangée. C'est d'une laideur !

BETTERAVE

Photo ci-haut. Non seulement c'est abominable à regarder, mais ça pue ! On dirait un plat de vomissures, un effet spécial de film de science fiction américain, une cervelle en train de pourrir. Pouah ! Pouah ! Pouah !

À l'aimable lectorat européen : Crotte de fromage est le synonyme du fromage en grains. C'est ainsi qu'on en parle, au Québec.

 

Et vous ? Quel plat vous fait fuir ?

Tags: #manger
 


Commentaires

 

1. Maritxan2  le 10-10-2016 à 09:21:16  (site)

Je n'aime pas le poisson à cause des arêtes et le boudin à cause des petits os que l'on y trouve parfois... aucun reproche sur le goût. Par contre, je n'apprécie pas du tout le gibier faisandé.
À part ça, j'aime tout ce que tu détestes... c'est trop rigolo ! Rire1

2. MarioB  le 10-10-2016 à 12:03:23  (site)

Bon appétit ! L'article contraire va suivre,

3. jakin  le 10-10-2016 à 13:00:16  (site)

Bonsoir Mario, pour moi c'est le poisson cuit au four avec du vin blanc et des oignons. Son odeur me fait fuir, je n'ai jamais pût en manger....

4. Florentin  le 10-10-2016 à 14:34:40  (site)

Bizarre ! J'aime tout ce que tu n'aimes pas. Nous n'avons pas tous les mêmes goûts et c'est heureux. Ce que je n'aime pas ? Les escargots, les cuisses de grenouilles, les poireaux, les cailles, le gibier, la magret de canard, la margarine, le lait, les petits suisses, les lentilles, les pois cassés, les navets, le ris de veau, la langue de boeuf, etc. Trois fois rien quoi !

5. MarioB  le 10-10-2016 à 15:08:14  (site)

Merci pour vos goûts... heu... pour vos dégoûts ! Florentin n'aime pas le lait ? C'est rare, non ?

6. Nikole-Krop  le 11-10-2016 à 08:29:35  (site)

Non, ce n'est pas rare, statistiquement en tout cas, que les adultes n'aiment pas le lait. Enfin, en le buvant direct comme ça (beurk!) mais dans les préparations, aucun problème ! Et comme d'autres, à part le boudin, noir, le reste me va ... Bon, bien sûr, les épinards, i ne faut pas qu'ils ressemblent à une bouillie bouseuse, mais en feuilles dans une bonne préparation, oui. Le citron! Hmmm. La tarte au citron meringuée, un summum du délice ! Mais pas de bonbons (un adulte, ça mange des bonbons ?) Le poisson, j'adore. Le vin rhâ lovely, avec une entte préférence pour bien des blancs : vouvray, alsace (le bourgogne est devenu hors de prix). Tu es un béotien hi ! hi ! Le fromage : tous !!! avec une nette préférence pour le chèvre frais. E ça se prête à tant de préparations ! La betterave j'aime, et souvenir d'enfance, j'en parlerai p e un jour ... Bon, je déteste les abats, les jus de légumes et en jus de fruits tt ce qui est épais les smoothies tt ça beurk ! J'aime pas trop les préparations qui sentent trop l'oeuf (mais j'aime les oeufs) j'aime pas le céleri en branches, le fenouil arghh. Quoi d'autre ? Je ne vois pas, là ! :-) Ah si les escargots, les huîtres, je déteste. Le foie gras, c un peu écoeurant valà !

7. MarioB  le 11-10-2016 à 13:44:55  (site)

Je ne savais pas que statistiquement les adultes n'aiment pas le lait. De nouveau, tout ceci t'a inspiré !

 
 
 
posté le 04-10-2016 à 02:12:28

Salon d'histoire et du patrimoine

 

 

Je ne vous présente pas mon avatar. C'est simplement la seule photo que j'ai de ma participation au Salon d'Histoire et du Patrimoine, un bel événement où je fus présent comme romancier, de 1999 à 2002.

Pas un beau souvenir de l'édition 1999, cependant... C'était minuscule et bruyant. Les femmes de la librairie de l'Université m'avaient demandé d'être dans leur kiosque avec mes romans. L'année suivante, la même sollicitation me parvient en je réponds : "Pas question!" Elles m'ont assuré que l'événement avait un aspect plus pro et qu'il serait tenu dans un espace plus large, un des gymnases du campus. M'ouais...

Alors, il y a eu un coup de foudre de ma part. Les organisateurs avaient fait un prodigieux bond vers l'avant, sans doute motivés par des subventions. L'initiateur de tout ça n'avait pas 30 ans. Un jeune homme chevelu du doux prénom de Mario. Un bon groupe d'étudiants au bacc en Histoire étaient impliqués. Le tout me faisait beaucoup penser à un salon du livre.

Il s'agissait de réunir des gens ayant des relations avec le patrimoine, l'histoire. Cela nous menait à des Amérindiens exposant leur artisanat, à des sociétés de généalogie, à des musiciens folkloriques, à des antiquaires, beaucoup de sociétés d'histoire de villes et villages, des femmes présentant des costumes d'époque, des collectionneurs de jouets anciens, tant de choses ! Les seuls absents étaient les... historiens de l'université ! Il fallait que ce soit populo et non universitaire.

Ces gens-là avaient le sens de la petite étincelle qui faisait plaisir au public. Une certaine année, il y avait des Amérindiens en costumes traditionnels, qui avaient planté leur tente à l'entrée et fascinaient les enfants avec leurs danses et chants. C'était beau et riche. Puis des jeunes hommes et femmes en costumes Renaissance qui accueillaient le public, proclamaient les activités à haute voix. Une autre fois : des combats de chevaliers du Moyen-Âge !

Pour ma part, j'aimais beaucoup car à chaque fois que je m'adressais à quelqu'un, j'étais certain que c'était une personne aimant le passé. De plus, je n'avais pas la pression que m'imposait mon éditeur pour les salons du livre. De ce fait, en 2000, j'avais vendu tous les romans disponibles, ce qui représentait un plus grand nombre que lors de certains salons. Le tout sans grand effort de ma part. Quand je parlais des livres à quelqu'un, c'était toujours plus long, les personnes ayant sans cesse quelque chose à me raconter. Je m'adressais à des passionnés. Des échanges chaleureux.

De belles rencontres, de plus, dont un jeune Atikamekv très sympathique qui était venu présenter son livre, accompagné de sa petite amie, une femme incroyablement stoïque. Une anecdote à propos des Atikamekv. À ce moment, j'étais en train d'écrire le roman qui deviendra Les secrets bien gardés, se déroulant en Nouvelle-France et où il y avait un certain nombre d'Amérindiens. Trouver un nom d'homme était facile, pas celui d'une femme. Alors, je vais voir les Atikamekv, explique la situation, demande : "Peux-tu me dire un beau prénom féminin atikamekv ? " L'homme, un colosse au visage sévère, dessine un sourire angélique et me dit ce que je n'attendais pas : Skèche. Sans doute le prénom de sa blonde ou de sa maman. Sa réaction m'a fait sourire, surtout pour un prénom à la sonorité aussi sèche. Il m'a précisé que cela s'écrivait Skecs.

Seconde anecdote, en 2002, alors qu'à la bonne franquette, je présentais mon nouveau roman, Les Fleurs de Lyse. Cela se déroulait dans le café de la place. Une partie du roman se situant au cours des années 1960 et mettant en vedette un groupe de jeunes musiciens de rock, j'ai alors fait ce qui n'était pas prévu : j'ai chanté ! J'avais traduit la chanson Johnny B. Goode en Grand-père à gogo et j'avais illico retracé ce passage pour chanter. Les gens avaient tapé dans les mains ! Go go grand-père go !

De beaux souvenirs et j'ai été déçu d'apprendre que l'édition 2002 était la dernière. Mario avait délaissé en 2001, pour se concentrer davantage sur ses études et l'équipe en place avait eu beaucoup de mal à organiser le salon 2002. Mario m'a expliqué qu'à ce moment, il y avait eu des coupures sérieuses dans les subventions et le prix d'entrée ne permettait pas d'organiser un événement de cette envergure. Une augmentation du prix pour l'espace des exposants aurait été trop drastique et plusieurs d'entre eux ne seraient pas revenus.

La photo date de 2002 et avait été prise par une employée de la librairie.

 


Commentaires

 

1. gegedu28  le 04-10-2016 à 02:39:36  (site)

Bonjour Mario,
Content de faire ta connaissance.
... je repasse te relire en soirée.
A+
Gégédu28

2. jakin  le 04-10-2016 à 11:57:29  (site)

Souvenir....Souvenir.....

3. MarioB  le 04-10-2016 à 13:19:48  (site)

Gégédu : tous les Mario sont la même personne !

Merci .

4. Florentin  le 07-10-2016 à 11:25:53  (site)

Il faudrait que tu abandonnes une fois tes romans et que tu fasses un livre de souvenirs. Peut-être que ça marcherait. Surtout si tu l'agrémentais de photos... Bon week-end. florentin

édité le 07-10-2016 à 17:26:16

5. MarioMusique  le 07-10-2016 à 12:55:09  (site)

Eh bien, il y a ce site, non ? Merci pour cette visite.

 
 
 
posté le 01-10-2016 à 23:38:11

Québécisme : Bec

 

 

 

Un bec, au Québec, c'est un petit baiser. "Viens donner un bec à grand-papa!", "Le premier soir de sortie, je lui ai donné un bec", "En guise d'au revoir, nous nous sommes donné des becs." L'expression est lointaine et ne peut être considérée comme de l'argot, tant elle est dans les moeurs. Sans doute que les premiers usagers comparaient avec le bec d'un oiseau, ou avec l'expression "Une prise de bec" qui a lieu, comme chacun le sait, avec la bouche. Alors, pas de bisou bisou bécot : un bec.

Voyons ce que le dictionnaire de Léandre Bergeron ajoute. Bec pincé : personne prétentieuse. Se sucrer le bec : manger des friandises.

La chanson du fichier audio utilise très bien l'expression et, d'ailleurs, son titre est Donne-moi un bec, par Gildor Roy.

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 02-10-2016 à 02:55:55  (site)

en france bec pincé et se sucrer le bec existe aussi dans le même sens mais pas dans le sens bisou
en bretagne on dNineit un poke ....Nine

2. anaflore  le 02-10-2016 à 03:31:16  (site)

pok c'est sans e

3. MarioB  le 02-10-2016 à 13:32:23  (site)

Je ne savais pas. Merci bien !

4. jakin  le 03-10-2016 à 12:40:46  (site)

Salut Mario, je n'ai pas arrêté de donner des becs aux pierres levées de Carnac....

5. MarioMusique  le 03-10-2016 à 14:34:16  (site)

Sans doute moins tendre.

 
 
 
posté le 28-09-2016 à 23:36:16

Lecture : Au temps des isles

 

 

Ce qui est bien, avec l'Histoire, est qu'une vie ne suffirait pas pour faire le tour de la question. Autre fait que j'adore : on peut sans cesse être étonné, ravi. Quand je passe à la bibliothèque, je me lance les yeux fermés dans le secteur historique et tend la main en haut, en bas, face à moi, à droite, à gauche, ce qui m'aiguille sur un choix immédiat ou un autre qui prend plusieurs minutes. En mettant la main sur ce livre, j'ai pensé : "Ah, mais c'est une bonne idée de connaître ceci!"

Car je n'y connais rien, sinon des généralités, comme ces Antilles françaises produisaient du café, du coton, du tabac, du sucre, de l'indigo, tant de choses, et que cette industrie a rendu des commerçants très riches. Je sais aussi que cette société coloniale était basée sur l'esclavage.

Ce qui m'intéressant était de trouver des points communs avec la Nouvelle-France. Bien sûr, ici et là-bas dépendaient des lois de la monarchie française. Comme dans le futur Québec, certains personnages n'en avaient cure, de la Métropole, et désiraient s'enrichir. On comprend aussi un peu mieux le désintérêt de la France pour sa colonie nordique : le territoire était beaucoup plus immense que ces petites îles, elle rapportait peu au trésor, et dans le Sud, il n'y avait pas de guerre contre les peuples iroquois.

Des choses que j'ai apprises : les esclaves n'étaient pas des natifs des îles, mais des Africains. Il y avait, oserais-je dire, une véritable industrie de l'esclavagisme. Oublions les coups de fouets et autres horreurs : les Africains étaient relativement bien traités sur les vaisseaux et même dans les plantations. Le livre parle aussi des pirates et là encore, les clichés tombent. Il y avait même des pirates sur terre !

Malgré ses 260 pages, on sent que l'auteur offre un résumé d'une histoire qui était sans doute beaucoup plus complexe. En somme, c'est une bonne introduction pour qui ignore tout de ce sujet. C'est bien écrit et chaque chapitre va droit au but. Une agréable lecture.

 

 

 

 

Christian Bouyer, Au temps des isles, 2005, Tallandier

Tags: #histoire
 


Commentaires

 

1. Florentin  le 29-09-2016 à 09:24:07  (site)

Les supports de la connaissance sont aujourd'hui innombrables, ce qui fait que, contrairement à Pic de la Mirandole, nous ne pouvons accéder à la totalité du savoir. Si nous arrivions à en extraire l'essentiel seulement, ce serait déjà un exploit. Mais, que cele ne nous empêche pas de poursuivre nos recherches .... Florentin

2. MarioB  le 29-09-2016 à 13:25:24  (site)

A mes yeux, ce type de lecture correspond à mes goûts profonds. Je suis contente de savoir qu'il y a tant de livres d'Histoires, car cela signifie que j'en aurai un à ma portée lors du dernier instant.

 
 
 
posté le 27-09-2016 à 20:09:03

Cartes de souhaits

 

 

Il y a des gens qui jettent tout et d'autres qui conservent tout. J'imagine que je fais partie de la dernière catégorie. Il y a chez moi une grosse boîte pleine de trucs touchant toutes les époques de ma vie, dont la petite enfance. Je vous ai déjà présenté un de mes bulletins scolaires. Je crois bien que tout ce qui est là-dedans aurait dû logiquement engraisser une poubelle, dont ce sous-objet : une plus petite boîte contenant 129 cartes de souhaits. Pourquoi est-ce que j'ai gardé ça ? Pourquoi, de Noël en anniversaire, je déposais les cartes reçues dans cette boîte ? 'Sais pas, mais son exploration m'a amusée.

Parmi ces 129 s'est glissée une douzaine de cartes postales, la plupart européennes et provenant de mes correspondantes. Parlant d'échange amical : la pièce la plus ancienne est une carte de Noël  du Viêt-Nam. Dois dater de 1971 environ. La carte la plus conne : "Joyeux Noêl de la part de votre camelot". La plus touchante : un hôpital vétérinaire m'envoyant une carte de condoléances, suite à l'euthanasie d'un de mes chats.

La plupart de ces cartes proviennent de mes parents, puis de ma soeur Lise. Mon autre soeur et mon frère ne m'en ont jamais envoyé, ce qui n'est pas frustrant du tout. Est-ce qu'il y a des signataires dont je ne me souviens plus ? Oui ! Des cartes d'employés de lieux où j'ai travaillé, quelques unes d'étudiants de mon époque universitaire, trois ou quatre de représentants commerciaux de compagnies de disques, au moment où j'étais à l'emploi d'une station de radio, mais aucune relative au métier de romancier.

Il y en a des laides, des banales, des amusantes et beaucoup, beaucoup de dessins ou photographies de chats. À propos du doublé illustré ci-haut. Oui, ces deux cartes provenaient de la même personne ! Celle de droite est un peu jaunie, prouvant que les deux ne me sont pas parvenues la même année.

Tags: #cartes
 


Commentaires

 

1. anaflore  le 28-09-2016 à 00:01:39  (site)

comme quoi cette personne n'avait pas changé de choix !!!!bon mercredi

2. MarioB  le 28-09-2016 à 00:31:40  (site)

Ou qu'elle n'avait pas de mémoire !

C'est ma soeur Lise. Envoyer des cartes est comme un passe-temps, à ses yeux. Elle en offre une grande quantité annuellement.

3. MarioB  le 28-09-2016 à 00:31:47  (site)

Ou qu'elle n'avait pas de mémoire !

C'est ma soeur Lise. Envoyer des cartes est comme un passe-temps, à ses yeux. Elle en offre une grande quantité annuellement.

4. Florentin  le 28-09-2016 à 16:45:54  (site)

Je ne garde pas les carte de souhaits, sauf quand elle étaient un peu originales. Les fleurs, les chats, les sapins, non merci. Ce que je garde systématiquement, ce sont les cartes postales. Il y en de bien banales, mais elles disent toutes quelque chose de différent, souvent géographique. A plus. Florentin

5. MarioB  le 28-09-2016 à 17:23:01  (site)

Beaucoup de gens collectionnent les cartes postales. En effet, elles racontent beaucoup de choses. Merci !

6. nyxie  le 29-09-2016 à 08:27:52  (site)

Moi également j'ai deux collections de cartes postales, celle de mes parents et surtout celle de mes enfants qui ont beaucoup voyagé, il pourront après ma mort en faire un feu de joie, c'est bien connu tout part en fumée un jour ou l'autre....
Bonne journée Mario @++

7. MarioB  le 29-09-2016 à 13:26:31  (site)

Les cartes-postales racontent l'Histoire, les moeurs, les gens, les coutumes. C'est un bien précieux. Merci.

8. Nikole-Krop  le 05-10-2016 à 03:42:36  (site)

Je suis comme toi, je conserve. Beaucoup de choses. En général beaucoup trop de choses. Et je ne parle pas que de ces cartes-là !

9. MarioMusique  le 05-10-2016 à 11:56:08  (site)

Ne prend pas beaucoup de place... Merci Nikole !

 
 
 
 

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